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Gratuité de l’enseignement public au Maroc : un faux débat?

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  • Gratuité de l’enseignement public au Maroc : un faux débat?

    Cet état tiersmondiste de l'instruction au Maroc est-il politique et servant à avaler les thèses mensongères du voleur M6 ainsi que de ses acolytes du gouvernement marocain? Faisant la part belle aux islamistes du PJD?

    - Les autorités marocaines ont tenté de revenir sur le principe de gratuit de l’enseignement public. Elles se sont alors heurtées à une levée de bouclier de la part des populations. Et pourtant… L’enseignement est-il vraiment gratuit au Maroc ?

    Dans son article, Tber Salma, a une position très claire : l’enseignement public est cher au Maroc et le rapport qualité prix y est déplorable. Elle part d’abord de la part du budget de l’Etat consacré à l’enseignement qui est élevé puis elle constate le taux d’enfants scolarisés qui est médiocre. Elle termine en soulignant que les résultats scolaires sont en plus très médiocres et ne permettent pas une bonne intégration dans le monde du travail. L’article repose sur des chiffres crédibles et une analyse claire.


    Après avoir enclenché un tollé populaire, le Conseil National de l’Education et de la Formation semble faire un pas en arrière en renonçant à sa décision de mettre fin à la gratuité des lycées et universités publics. Cette décision, qui a été validée il y a à peine deux semaines, était présentée par le conseil comme étant une nécessité pour financer la réforme du système éducatif telle que formulée dans la vision 2015-2030 de l’éducation nationale. Un système dont la réforme a été stérile jusque là. Mais la gratuité de l’enseignement au Maroc n’est-elle pas un faux débat ?
    Le mythe de la gratuité
    D’ores et déjà, la notion de gratuité d’un service quelconque suppose que le bénéficiaire ne paie rien, directement ou indirectement, pour en faire usage. Or, un système éducatif public n’est rien d’autre qu’un service public dont le fonctionnement est financé par les recettes de l’Etat, comprenez l’argent du contribuable. Au Maroc, ce secteur s’accapare, à lui seul, plus du quart du budget général de l’Etat, soit 10 fois plus que la moyenne mondiale selon le Conseil Economique et Social. En plus de cette contribution indirecte via le paiement des impôts, une étude estimait à plus de 180 millions de dirhams par an la contribution des familles aux frais de l’enseignement via les frais annexes d’inscription (assurance scolaire et sportive, cartes de l’élève, carnet de santé, enveloppes timbrées, etc.).
    (...).


    Les défaillances d’ordre qualitatif sont encore plus alarmantes. Comme le révèle l’UNESCO, seulement 35% des élèves accèdent à la 4ème année en ayant acquis les notions élémentaires comme la lecture ou l’écriture. Pis encore, plus de 50% d’élèves seraient incapables de lire une seule phrase. Quant à l’enseignement supérieur, seulement 6 % de Marocains poursuivent leurs études supérieures, et quand bien même ils deviennent lauréat leur employabilité est faible.


    Source: Afrikom.




    Prostitution : « Regarder en face sa position sociale est une souffrance », selon Mériam Cheikh

    ...Suite : http://www.********.com/articles/det...n-sociale.html
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