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L'Iran accuse les Etats-Unis d'avoir « violé » leurs engagements et de ne pas respecter l'esprit de l'accord sur le nucléaire. Après le vote du Sénat américain portant sur une prolongation des sanctions contre Téhéran, c'est le président iranien Hassan Rohani qui a promis « une réaction très dure » à l'égard de Washington si ces sanctions devaient être ratifiées par Barack Obama.
Ce sont des déclarations très virulentes à l'encontre des Etats-Unis. Des déclarations qui témoignent de l'exaspération éprouvée au sein du régime iranien, après le vote du Sénat. Celui-ci a en effet voté à l'unanimité une reconduction pour dix ans, d'une série de sanctions adoptées à l'encontre de l'Iran, en 1996.
Ces sanctions ne sont pas liées aux activités nucléaires iraniennes, et ne sont pas concernées, théoriquement, par l'accord conclu en juillet 2015. Pour autant, aux yeux du régime iranien, leur reconduction équivaudrait à une remise en cause de l'esprit de cet accord et cela alors même que Téhéran estime avoir rempli sa part de contrat, en limitant son programme nucléaire.
La querelle devrait rebondir très prochainement, car Barack Obama est tenu de ratifier le vote d'ici à la fin de l'année et la Maison Blanche a d'ores et déjà fait savoir qu'elle ne s'opposerait pas aux sanctions, même si elle n'y était pas favorable à l'origine.
C'est une période de tension qui risque donc de s'ouvrir entre Téhéran et Washington, et ce avant même l'entrée en fonctions de Donald Trump. Or, durant sa campagne électorale, le candidat républicain n'avait pas caché son hostilité à l'accord conclu avec Téhéran, et avait même affirmé qu'il le remettrait en cause, une fois président.
RFI
Ce sont des déclarations très virulentes à l'encontre des Etats-Unis. Des déclarations qui témoignent de l'exaspération éprouvée au sein du régime iranien, après le vote du Sénat. Celui-ci a en effet voté à l'unanimité une reconduction pour dix ans, d'une série de sanctions adoptées à l'encontre de l'Iran, en 1996.
Ces sanctions ne sont pas liées aux activités nucléaires iraniennes, et ne sont pas concernées, théoriquement, par l'accord conclu en juillet 2015. Pour autant, aux yeux du régime iranien, leur reconduction équivaudrait à une remise en cause de l'esprit de cet accord et cela alors même que Téhéran estime avoir rempli sa part de contrat, en limitant son programme nucléaire.
La querelle devrait rebondir très prochainement, car Barack Obama est tenu de ratifier le vote d'ici à la fin de l'année et la Maison Blanche a d'ores et déjà fait savoir qu'elle ne s'opposerait pas aux sanctions, même si elle n'y était pas favorable à l'origine.
C'est une période de tension qui risque donc de s'ouvrir entre Téhéran et Washington, et ce avant même l'entrée en fonctions de Donald Trump. Or, durant sa campagne électorale, le candidat républicain n'avait pas caché son hostilité à l'accord conclu avec Téhéran, et avait même affirmé qu'il le remettrait en cause, une fois président.
RFI