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La restauration d’une portion du monument classé au patrimoine mondial de l’humanité fait hurler les réseaux sociaux chinois ce vendredi 23 septembre. La section « rénovée » se situe dans le nord-est du pays. Huit kilomètres de la célèbre ligne de fortification ont tout simplement été colmatés avec du ciment.
Attention, certaines images peuvent heurter. Ce sont de véritables cris d’effrois qu’ont poussé les internautes chinois ce vendredi en découvrant ces huit kilomètres de murailles, autrefois sauvages et aujourd’hui cimentés. Les restaurateurs n’y ont pas été avec le dos de la truelle : sur les images qui ont fait le tour des réseaux chinois, les marches du chemin de garde et les créneaux des fortifications ont disparu.
Rampe de skateboard
La section de Xiaohekou édifiée sous la dynastie des Ming est aujourd’hui recouverte d’une épaisse pâte de béton. De quoi faire hurler les amoureux fort nombreux de la Grande Muraille. Les autorités de la province du Liaoning parlent de consolidation et non de restauration. Les travaux ont été réalisés entre 2012-2014, il s’agissait alors de préserver l’ouvrage des inondations.
Le bureau des Reliques culturelles du comté de Suizhong où se situe la portion concernée affirme qu’il a reçu pour cela l’approbation de l’administration chinoise du Patrimoine culturel, tout en concédant que le résultat final est « fort laid ». Ce sont des images diffusées par des touristes et des amateurs qui déchaînent aujourd'hui les claviers : « On dirait le travail de personnes qui n’ont même pas terminé l’école primaire » se plaint un internaute, quand d’autres dénoncent la transformation sacrilège de l’édifice en rampe de skateboard ou en piste de vélo.
Crowfunding pour le « Grand Mur »
Ce n’est pas la première fois que des portions du « Grand Mur » comme disent les Chinois sont dégradées par l’homme. Il a fallu ainsi attendre 2006 pour qu’une ordonnance nationale vienne encadrer les travaux de rénovation. Il y a quelques jours encore, la fondation soutenue par l’Etat pour la défense du patrimoine culturel lançait une campagne de financement participatif, autrement dit un appel aux donateurs privés afin de réparer certaines sections endommagées.
Contrairement à une idée reçue, les neuf mille kilomètres de la Grande Muraille de Chine ne se voient pas de la Lune, mais ces huit kilomètres de sections replâtrées sont devenus ultras visibles du moins sur le net chinois, une sorte de symbole du manque de soins apportés à sa conservation. Une enquête a été ouverte et certains responsables locaux du patrimoine pourraient payer les créneaux cassés.
RFI
Attention, certaines images peuvent heurter. Ce sont de véritables cris d’effrois qu’ont poussé les internautes chinois ce vendredi en découvrant ces huit kilomètres de murailles, autrefois sauvages et aujourd’hui cimentés. Les restaurateurs n’y ont pas été avec le dos de la truelle : sur les images qui ont fait le tour des réseaux chinois, les marches du chemin de garde et les créneaux des fortifications ont disparu.
Rampe de skateboard
La section de Xiaohekou édifiée sous la dynastie des Ming est aujourd’hui recouverte d’une épaisse pâte de béton. De quoi faire hurler les amoureux fort nombreux de la Grande Muraille. Les autorités de la province du Liaoning parlent de consolidation et non de restauration. Les travaux ont été réalisés entre 2012-2014, il s’agissait alors de préserver l’ouvrage des inondations.
Le bureau des Reliques culturelles du comté de Suizhong où se situe la portion concernée affirme qu’il a reçu pour cela l’approbation de l’administration chinoise du Patrimoine culturel, tout en concédant que le résultat final est « fort laid ». Ce sont des images diffusées par des touristes et des amateurs qui déchaînent aujourd'hui les claviers : « On dirait le travail de personnes qui n’ont même pas terminé l’école primaire » se plaint un internaute, quand d’autres dénoncent la transformation sacrilège de l’édifice en rampe de skateboard ou en piste de vélo.
Crowfunding pour le « Grand Mur »
Ce n’est pas la première fois que des portions du « Grand Mur » comme disent les Chinois sont dégradées par l’homme. Il a fallu ainsi attendre 2006 pour qu’une ordonnance nationale vienne encadrer les travaux de rénovation. Il y a quelques jours encore, la fondation soutenue par l’Etat pour la défense du patrimoine culturel lançait une campagne de financement participatif, autrement dit un appel aux donateurs privés afin de réparer certaines sections endommagées.
Contrairement à une idée reçue, les neuf mille kilomètres de la Grande Muraille de Chine ne se voient pas de la Lune, mais ces huit kilomètres de sections replâtrées sont devenus ultras visibles du moins sur le net chinois, une sorte de symbole du manque de soins apportés à sa conservation. Une enquête a été ouverte et certains responsables locaux du patrimoine pourraient payer les créneaux cassés.
RFI