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Le raï algérien à l'Unesco? Le Maroc ne l'entend pas de cette oreille
El Malhoun (ou Melhoun ou Malhun en arabe الملحون) est un mot arabe qui regroupe toute la poésie populaire écrite en arabe maghrébin, qu’elle soit bédouine ou citadine. Elle s'est développée sous une forme littéraire ne respectant pas la structure de la poésie classique [1]. Au Maroc, El melhoun désigne aussi un genre musical populaire citadin de Meknès qui puise ses textes dans les répertoires des poètes du Melhoun Marocain.
D'après Ibn Khaldoun à l'époque de la dynastie almohade de nombreuses productions maghrébines et andalouses du zajal ( poème écrit en arabe dialectal) ont vu le jour, c'était les prémices du Melhoun. La forme première du Melhoun était véhiculée par El meddah (le laudateur) et s’accommodait en effet très bien avec la mission de diffusion d’informations que s’étaient assignée les premiers Almohades.
Le poète Lakhdar Ben Khlouf (xvie*siècle), qu’on appelle Sidi (saint) dans la région de Mostaganem en Algérie,a mis en place les jalons essentiels de cette forme poétique dont s’inspireront d'autres poètes. Cette tradition est perpétuée aussi par les poètes de l’extrême ouest du Maghreb (le Maroc actuel). Les textes de Sidi Lakhdar sont toujours chantés au Maghreb[1].
Parmi les poètes émérites du Melhoun on peut citer pour l'Agérie: Sidi Lakhdar Ben Khlouf, Saïd El Mendassi, Mohamed Benmsaib, Mohamed et Boumediène Bensahla, Ahmed Bentriki, Mohamed Bendebbah, M'barek Bouletbag, Ahmed Benlakhdar,Abdelkader Bentobji, Kaddour Benachour, Mohamed Remaoune, Mostefa Bendimred, Abdelkader El-Khaldi.
Poètes du Melhoun au Maroc: Abdelaziz El Maghraoui, Mohamed El Masmoudi, Benali Chérif, Mohamed Nejjar, Mohammed Bensaïd, T'hami Medeghri, Mohamed Benslimane, M'barek Essoussi, Djilali M'thired, Sidi Kaddour El Alami, Ali El Baghdadi, Hatim Hammor, Haj Ahmed El Ghrabli.
Taroua ddante" qui veut dire "Les enfants ont été emportés (par l'eau)" que cria une femme berbère qui faisait sa lessive au bord du fleuve quand les crues emportèrent ses enfants!
Je persiste et je signe que le Rai est Algérien
mais il s'est répondu dans l'oriental ville de Oujda
normal ville frontalière avec l'Algérie
Malhoun même chose ses racine vienne du Maroc Mekness ville impériale du Maroc
Et c'est aussi rependu dans l'ouest Algérien
Donc c'est bien originaire du Maroc Melhoun Roudani
Taroua ddante" qui veut dire "Les enfants ont été emportés (par l'eau)" que cria une femme berbère qui faisait sa lessive au bord du fleuve quand les crues emportèrent ses enfants!
Taroua ddante" qui veut dire "Les enfants ont été emportés (par l'eau)" que cria une femme berbère qui faisait sa lessive au bord du fleuve quand les crues emportèrent ses enfants!
Mais ça ressemble pas à du pure Malhoune
Nora me fait pensé à Naima Samih
voilà lmehoum
Taroua ddante" qui veut dire "Les enfants ont été emportés (par l'eau)" que cria une femme berbère qui faisait sa lessive au bord du fleuve quand les crues emportèrent ses enfants!
Je veux absolument pas me prendre la tête
qui a qui
Le Chaibi Algérien est unique son origine Algérien
mais ça ne ressemble pas du tout à du melhoun
instrumentalement et hyriquement
ça n'as rien à voire
melhoun c'est des parole bel m3ani et de la poésie
Tu m'as souvent lu
j'ai toujours mis certains plats culinaires Maghrébins
comme le couscous plat méditerranéen mais pas touche à la Tanjia
Il a des traditions que je peux discuter sur l'origine
dans le domaine Musicales Chaibi maghribi l3elwa musique Chawiya des plaine les Doukkala;Mzabs,Ouled Hriz
Ahouach Raiss et raissa music Soussi
Ahidouss folklore berbère du haut Atlas et moyen Atlas
DEKKA Roudania/Marakchiya
3bidate rma Meknass
Gnawa le vrai le pure
machi Gnawa diffusion
Hammouda aicha kendicha personnage Des Contes Marocains
qu'on ne trouve pas en Algérie
avec le brassage de population
j'ai eu l'occasion de voire la vidéo de Iska@
Bechar est la ville ou le Gnawa à été transmi par les Marocains
attention je précise Bechar est une ville Algérienne
comme Nedroma
Pour en revenir Rai
Algerien pas Marocain
Dernière modification par Fadwasoussya, 17 septembre 2016, 11h17.
Taroua ddante" qui veut dire "Les enfants ont été emportés (par l'eau)" que cria une femme berbère qui faisait sa lessive au bord du fleuve quand les crues emportèrent ses enfants!
j'ai découvert el melhoune car avant l'aid j'ai un ami qui en met tout le temps qd je suis invité chez lui..
allah i3amarha dar comme il dit...
ça donne envie de visiter taroudent
sur la musique.. perso jécoute un peu de tout et peu de rai point trop nen faut
j'ai découvert el melhoune car avant l'aid j'ai un ami qui en met tout le temps qd je suis invité chez lui..
allah i3amarha dar comme il dit...
ça donne envie de visiter taroudent
ewa meziane
Mahbabik Medina Taroudant
une ville riche en histoire et fut historiquement la Capital de Souss
comme ma signature
n'est ce pas Tizout@
Taroua ddante" qui veut dire "Les enfants ont été emportés (par l'eau)" que cria une femme berbère qui faisait sa lessive au bord du fleuve quand les crues emportèrent ses enfants!
L'Algérie compte déjà un genre musical et poétique sur la liste du patrimoine mondial immatériel de l'Unesco: l'Ahellil du Gourara (2008), pratiqué notamment lors des mariages berbères.
L'Ahellil est surtout chanté pendant les 40 jours suivant la naissance du Prophète (QSSL) dans la région de Timimoun (Gourara) .
Ce sont des chants religieux .
" Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "
Je persiste et je signe que le Rai est Algérien
mais il s'est répondu dans l'oriental ville de Oujda
normal ville frontalière avec l'Algérie
Malhoun même chose ses racine vienne du Maroc Mekness ville impériale du Maroc
Et c'est aussi rependu dans l'ouest Algérien
Donc c'est bien originaire du Maroc Melhoun Roudani
c'est très plausible ce que tu dis, même si je ne suis point experte en la matière !
mais pour ma part, j'ai plus d'affinités avec des chansons style malhoune, que le RAI
Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !
Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.
en faisant une recherche et en m'instruisant au passage (ha ha ha ! ), je suis tombée sur cet excellent article qui en retrace un peu l'historique.
donc, je partage...
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LE MELHOUN , coeur de la Poésie Maghrébine et du CHAABI
Le « melhoun » est la poésie de base du chaâbi. A l’origine, elle était écrite pour être déclamée lors des « mouassems » (fêtes religieuses) sur les places publiques ou dans l’enceinte des cours des palais à la gloire des sultans. A ces occasions, on instaurait une sorte de cconcours, principalement pour faire l’éloge du Prophète Mohammed (QSSL) en vue de gratifier le meilleur des poètes.
Né au XVIème siècle de notre ère, « le melhoun » a puisé son vocabulaire du langage populaire où se croisaient l’arabe dialectal et le berbère. Il a subi une appréciation péjorative de la part des puristes de la poésie arabe classique. En effet, la plupart des poètes du Maghreb s’exprimaient dans un langage sans contrainte, libéré de l’étau que la grammaire de la langue originelle impose. Ainsi « le melhoun » s’écartait de la poésie arabe au niveau de la métrique.
La remarque d’IBN KHALDOUN faisant croire que les poètes maghrébins n’avaient point accès à la finesse de la grammaire arabe, a été probablement mal interprétée. Le Savant voulait sûrement dire que la poésie d’expression populaire pouvait s’en passer.
Le « melhoun » est donc cette poésie libre qui a trouvé racine dans le quotidien de la société maghrébine. Ses poètes, bien que n’étant pas forcément lettrés, secrétaient dans une fluidité merveilleuse, des œuvres qui abordaient les plus grands thèmes de la vie. Leur maîtrise du Coran et leur foi inébranlable ont alimenté la vigueur des textes. Ils ont tissé des poésies su l’amour, l’amitié, le vin, la nature, l’abnégation, la satire, la foi musulmane…. On pourrait comprendre comment EL LARBI EL MEKNASSI qui n’était que cordonnier a pu écrire « LEBLA FEL KHOLTA » et pourquoi BELKACEM EL BOURACHEDI pouvait commettre « ESSELOUNIA » plus connue sous le titre de « ‘HADJOU LEFKAR ».
A la source, au XVIème siècle, le «melhoun » a émergé sous le « kalam » du grand barde algérien du Prophète Mohamed (QSSL), Sidi Lakhehal BEN KHLOUF appelé plus tard Lakhdar BEN KHLOUF de Mostaganem et quelques années après grâce à Sidi Abdelaziz Abou Farès EL MAGHRAOUI de TAFILALET (Maroc). Tous deux sont issus de la tribu des MAGHRAOUAS autochtone de la Vallée du CHELIFF et des Monts du DAHRA. Cependant que leur prédécesseur BOUTALBAG reste très méconnu.
Dans un premier temps, les vers étaient simples, figés dans une métrique avec le même nombre de pieds et se scindant en deux ou quelques hémistiches.
Cette poésie se fredonnait sur un seul mode, « la dendana ou dani», monocorde. L’écriture se faisait sur cette métrique qui porte l’empreinte de Sidi Abdelaziz Abou Farès EL MAGHRAOUI.
La première touche du rythme fut apportée par EL MASMOUDI, poète marocain de TAFILALET connu pour sa célèbre qasida « MIR EL GHRAM ». Cet élève du grand maître Saîd BOUATHMANE EL MENDASSI ECCHRIF natif de Tlemcen qui émigra au Maroc pour fuir les Espagnols. Du « dani », le « melhoun » passa au « mali ». La première mise en musique en quelque sorte était née. Ce qui a valu à EL MASMOUDI le titre de pionnier de la « Griha » et d’ »el goubahi », cadence rapide du chant chaâbi d’aujourd ‘hui.
Depuis, le « melhoun » continua de s’enrichir pour atteindre un volume considérable de plus de six mille pièces que l’Académie Royale Marocaine compile studieusement pour éditer des recueils de poèmes par auteur. Cette institution honorable est composée d’une centaine de chercheurs en poésie, linguistique, histoire etc…
LES DIFFÉRENTS MODES D’ÉCRITURE DU MELHOUN
EL MBEÏETAu 16ème siècle, les pionniers du « melhoun » à savoir et Sidi Abdelaziz Abou Farès EL MAGHRAOUI, calquaient leur écriture sur celle de la poésie arabe classique avec des vers construits sur un même nombre de pieds avec un ou deux hémistiches et une ou deux rimes.
Les « aqsams » ou strophes comportaient 5 vers entre lesquels pouvaient s’incruster des « aâroubiates » ou des « naâourates » ou « souir’hates » Une qasida se contente parfois d’ « aqsams » ou alors exclusivement des « « aâroubiates » ou « naâourates » Les « aâroubiates » sont faites de trois vers de dix pieds. Le quatrième vers est appelé « tadhlyia » et s’aligne sur la rime du « qism » suivant. Ce modèle donne des « aqsams » qui se reproduisent tout au long de la qasida.
EL GHORRI de Mohamed BENSLIMANE est un exemple de « mbeïet » avec des « aâroubiates ». Les « naâourates » sont faites de deux ou trois vers au plus. Eddhif ou ya dhif Allah de Djilali MTHIRED déploie des « naâourates » qui s’allongent au fur et à mesure qu’on progresse dans la qacida. Ettarchoune ou El Baz de Mohamed BENALI est un autre exemple de texte avec des « naâourate ». Le Mchergui Abou Rdjal est un autre exemple d’El Mbeïet et ne comporte que des « naârouates ». Nadhra Ferrim de Sidi Abdelaziz ELMAGHRAOUI en est un modèle.
MEKSOUR EL DJNAH Par la suite est apparu ce mode d’écriture grâce à Mohamed BENALI BOUAMROU, poète méconnu du XVIème siècle. Cela apporta de l’aisance par l’élasticité des vers. La poésie débute par un vers de dix pieds suivi par d’autres plus ou moins courts et volontiers inégaux. Cela facilite le chant comme en témoignent les musiciens. Le premier vers de la qasida est le « mezrag » ou le fer de lance. Habituellement, il comporte dix pieds à l’exception de celui d’ »elkhadem ouel hourra » d’Ahmed El GHRABLI qui en compte douze. S’en suivent des vers courts en nombre variable nommés « mtilaâtes »à Fès et « krassi » à Marrakech. Le dernier vers a la même rime que le refrain ou s’en rapproche. Ainsi se constitue la strophe ou « El Kism » reproductible selon ce modèle tout au long de la qasida laquelle se termine sur la « sarh’a ou dridka », un écrit mbeïet ayant la même rime que la « h’arba « ou refrain. Le premier vers de la « dridka » est un « freche » suivi d’un ou plusieurs « ghta » selon la qasida.
EL MCHETTEB Ce qualificatif dérive d’un mot espagnol qui signifie paille découpée. Ainsi le texte « mchetteb » est une poésie de vers courts qui se serrent les uns contre les autres pour donner un texte dense. Cependant, le premier vers de la strophe est écrit sur le mode « mbeïet ». L’exemple le plus typique est la qasida « khdidja » plus connue chez nous sous « goumriet lebroudj » de feu Mohamed BENSLIMANE.
ESSOUSSI MEZLOUG C’est Djilali MTHIRED qui ira plus loin en instaurant le vers libre plus adapté à une poésie qui décline une fresque. Qui ne connait pas « el harraz » de Ben El Qorchi AZZEMOURI. C’est l’un des 42 « harraz », thème abordé par 32 poètes.. Le texte ESSOUSI MEZLOUG commence par deux vers de sept pieds ayant la même rime. Libre cours est ensuite donné à la prose égrenée comme un chapelet d’où son appellation. Le poète conclut par un « qism » ou « sarh’a » s’écartant du « mezloug » mais empruntant la même rime que le refrain.
EDDHIKR Il s’apparente au « mbeïet » mis sur le thème religieux. Toute le fertilité du « melhoun » et son éloquence émanent de grands poètes qui ont embrassé l’Islam par le Soufisme, noblesse s’il en est de notre religion. Ainsi Abdelkader dit Kaddour EL ALAMY est le pilier et l’instigateur de la Confrérie des ALAMYA.
ESSERABATES Elles ne sont pas considérées comme qasidates. C’est le chant populaire prisé par les femmes. La beauté de la nature, la douleur et la séparation amoureuse, l’amour du pays ou le souvenir d’un absent y sont évoqués. Elles se composent de vers libres sans rimes et sont considérées comme orphelines car on ignore souvent leurs auteurs.
Par Dr Rachid MESSAOUDI
Babzman
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Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.
3wacher mbrouka
De la poesie d'accord
mais de là à dire que c'est de la base du Chaibi
je doit avoir des problèmes auditif
le rythme est complètement différent
la manière lyrique est plus lente
melhoun Darija Maghribia rend differement
que Chaibi Algérien
les instruments aussi différent
Taroua ddante" qui veut dire "Les enfants ont été emportés (par l'eau)" que cria une femme berbère qui faisait sa lessive au bord du fleuve quand les crues emportèrent ses enfants!
De la poesie d'accord
mais de là à dire que c'est de la base du Chaibi
non ! je crois que tu as mal lu l'article. car c'est plutot le contraire qu'il faut comprendre.
Le « melhoun » est la poésie de base du chaâbi.
le malhoune est bien entendu antérieur au chaabi. et notre chaabi s'est basée sur cette poésie du malhoune.
je doit avoir des problèmes auditif
le rythme est complètement différent
la manière lyrique est plus lente
melhoun Darija Maghribia rend differement
que Chaibi Algérien
les instruments aussi différent
je suis bien d'accord avec toi. et, tu dois avoir raison sur tous ces points. sauf pour ....
pour les problèmes auditifs, dois-je comprendre que je dois consulter !?
Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !
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