Bonjour à tout le monde,
Les USA peuvent se permettre de partir en croisade sur toute la planète en raison de leur planche à billets qu'ils font tourner à plein régime et de la suprématie du dollar. Cependant, ce dernier est une monnaie singe car réellement, il n'a plus sa couverture en or.
D'où l'inerrogation de revenir à l'étalon d'or afin de garantir la valeur d'une monnaie et aussi ainsi obliger les Américains à vivre à leur niveau réel et non artificiel.
A votre avis?
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Les Etats-Unis (en plus de leur budget militaire annuel régulier de l'ordre de 600 milliards de dollars) ont déjà dépensé plus de 350 milliards pour leur seule guerre en Irak lancée en mars 2003. Sans compter les 50 milliards de dollars de dépenses supplémentaires pour 2007 déjà votées, ni le nouveau collectif budgétaire de 127 milliards que l'administration Bush s'apprête à demander au Congrès pour le financement de ses guerres d'Irak et d'Afghanistan, le coût des dépenses de «reconstruction» de l'Irak d'un montant de 20 milliards et celui de sa «guerre contre le terrorisme» en général. La facture devrait donc dépasser courant 2007 les 700 milliards de dollars, pulvériser le coût de la guerre du Vietnam, alors que rien n'indique que l'hémorragie financière doive prochainement cesser puisque l'enlisement américain dans ces pays est durable. Et que de nouvelles menaces se profilent à l'horizon, avec le risque d'une extension de ces guerres à l'Iran décidé à se doter du nucléaire civil et militaire.
Circonstance aggravante, les Etats-Unis, devenus en 2006 débiteurs nets du reste du monde, doivent désormais payer à leurs créanciers étrangers plus qu'ils ne reçoivent de leurs propres investissements à l'extérieur. Au même moment, leur croissance économique diminue par suite de la baisse des prix de l'immobilier avec le risque de fragiliser les banques commerciales, dont les prêts à ce secteur sont considérables, et les propriétaires qui, ne pouvant plus obtenir de nouveaux financements basés sur leurs actifs fonciers pour payer leurs emprunts, doivent réduire leur consommation. Quant au déficit commercial des Etats-Unis, il atteindra en 2006, par suite de la désindustrialisation et des délocalisations liées à leur perte de compétitivité comme de leur surconsommation intérieure, un record historique à près de 850 milliards de dollars. Enfin, la Réserve fédérale a cessé depuis plusieurs mois d'augmenter ses taux d'intérêt à court terme, alors qu'il s'agissait du dernier soutien du dollar.
L'autre constat qui s'impose, c'est que les guerres n'ont été rendues possibles sur une telle échelle avec un coût financier aussi considérable que parce que le système monétaire international (SMI) reposant de toute éternité sur l'étalon or a été volontairement détruit par les Etats. En effet, tant que les Etats ne pouvaient pas imprimer ex nihilo autant de papier-monnaie qu'ils le désirent, ils étaient contraints d'observer une certaine proportion entre la liquidité monétaire qu'ils créaient et leurs réserves d'or, ce qui limitait nécessairement leurs dépenses militaires. Cela explique qu'au cours du XXe siècle, dans un contexte de destruction progressive du SMI, les guerres se soient multipliées avec des coûts toujours plus élevés.
Les USA peuvent se permettre de partir en croisade sur toute la planète en raison de leur planche à billets qu'ils font tourner à plein régime et de la suprématie du dollar. Cependant, ce dernier est une monnaie singe car réellement, il n'a plus sa couverture en or.
D'où l'inerrogation de revenir à l'étalon d'or afin de garantir la valeur d'une monnaie et aussi ainsi obliger les Américains à vivre à leur niveau réel et non artificiel.
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Les Etats-Unis (en plus de leur budget militaire annuel régulier de l'ordre de 600 milliards de dollars) ont déjà dépensé plus de 350 milliards pour leur seule guerre en Irak lancée en mars 2003. Sans compter les 50 milliards de dollars de dépenses supplémentaires pour 2007 déjà votées, ni le nouveau collectif budgétaire de 127 milliards que l'administration Bush s'apprête à demander au Congrès pour le financement de ses guerres d'Irak et d'Afghanistan, le coût des dépenses de «reconstruction» de l'Irak d'un montant de 20 milliards et celui de sa «guerre contre le terrorisme» en général. La facture devrait donc dépasser courant 2007 les 700 milliards de dollars, pulvériser le coût de la guerre du Vietnam, alors que rien n'indique que l'hémorragie financière doive prochainement cesser puisque l'enlisement américain dans ces pays est durable. Et que de nouvelles menaces se profilent à l'horizon, avec le risque d'une extension de ces guerres à l'Iran décidé à se doter du nucléaire civil et militaire.
Circonstance aggravante, les Etats-Unis, devenus en 2006 débiteurs nets du reste du monde, doivent désormais payer à leurs créanciers étrangers plus qu'ils ne reçoivent de leurs propres investissements à l'extérieur. Au même moment, leur croissance économique diminue par suite de la baisse des prix de l'immobilier avec le risque de fragiliser les banques commerciales, dont les prêts à ce secteur sont considérables, et les propriétaires qui, ne pouvant plus obtenir de nouveaux financements basés sur leurs actifs fonciers pour payer leurs emprunts, doivent réduire leur consommation. Quant au déficit commercial des Etats-Unis, il atteindra en 2006, par suite de la désindustrialisation et des délocalisations liées à leur perte de compétitivité comme de leur surconsommation intérieure, un record historique à près de 850 milliards de dollars. Enfin, la Réserve fédérale a cessé depuis plusieurs mois d'augmenter ses taux d'intérêt à court terme, alors qu'il s'agissait du dernier soutien du dollar.
L'autre constat qui s'impose, c'est que les guerres n'ont été rendues possibles sur une telle échelle avec un coût financier aussi considérable que parce que le système monétaire international (SMI) reposant de toute éternité sur l'étalon or a été volontairement détruit par les Etats. En effet, tant que les Etats ne pouvaient pas imprimer ex nihilo autant de papier-monnaie qu'ils le désirent, ils étaient contraints d'observer une certaine proportion entre la liquidité monétaire qu'ils créaient et leurs réserves d'or, ce qui limitait nécessairement leurs dépenses militaires. Cela explique qu'au cours du XXe siècle, dans un contexte de destruction progressive du SMI, les guerres se soient multipliées avec des coûts toujours plus élevés.
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