Partagée entre les rebelles et les forces du régime, la deuxième plus grande ville de Syrie subit depuis deux semaines une offensive des groupes islamistes et jihadistes pour tenter de briser les défenses de l'armée syrienne. En dépit des énormes moyens employés, le front n'évolue pas et la population civile survit dans des conditions extrêmement précaires.
Pour Peter Maurer, la bataille d'Alep est « sans l’ombre d’un doute, l'un des pires conflits urbains » jamais menés. Dans un communiqué publié ce lundi 15 août, le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) déplore d’« immenses souffrances humaines ».
Ces propos interviennent alors que les combats se poursuivent sans interruption depuis deux semaines entre la coalition de jihadistes et d’islamistes et l’armée syrienne. Lundi, des bombardements rebelles contre des quartiers progouvernementaux ont encore fait au moins 9 morts et 20 blessés parmi les civils, selon des médias proches du régime.
A Alep, environ 20 000 hommes se battent dans une ville où vivent encore 1,5 million de personnes, soit 1,2 million dans les quartiers ouest, tenus par le gouvernement, et 300 000 dans la partie est, sous contrôle rebelle. La ville est coupée en deux par une ligne de démarcation de dix kilomètres de long, où les belligérants se battent à coup de canons, de mortiers et de lance-roquettes.
Ligne de front inchangée
A l’ouest de la ville, un front de vingt kilomètres est actif en permanence depuis que la coalition de groupes jihadistes et islamistes a lancé une offensive, le 31 juillet dernier. Les attaques rebelles pour tenter de briser les lignes de défense de l’armée syrienne et de ses alliés ne s’arrêtent pas. Dimanche, la coalition de jihadistes et d’islamistes, menée par Fateh al-Cham, l’ancien Front al-Nosra - l’ex-branche syrienne d’al-Qaïda - a lancé deux offensives au nord-ouest et au sud-ouest de la ville. Après douze heures d’affrontements acharnés, la ligne de front est restée inchangée.
Les combats s’accompagnent, tous les jours, de bombardements aveugles et de raids aériens contre les quartiers résidentiels. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a avancé, la semaine dernière, le bilan de 130 civils tués depuis le début de l'offensive, le 31 juillet. Les médias du Hezbollah libanais, qui combat aux côtés de l’armée syrienne à Alep, font état de 140 morts et 670 blessés parmi les civils uniquement dans les quartiers pro-gouvernementaux.
Les habitants d'Alep vivent, de part et d’autres de la ligne de démarcation, dans des conditions très difficiles. Ils souffrent d’un manque d’eau, de coupures d’électricité et de pénuries d’essence et de produits alimentaires.
RFI
Pour Peter Maurer, la bataille d'Alep est « sans l’ombre d’un doute, l'un des pires conflits urbains » jamais menés. Dans un communiqué publié ce lundi 15 août, le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) déplore d’« immenses souffrances humaines ».
Ces propos interviennent alors que les combats se poursuivent sans interruption depuis deux semaines entre la coalition de jihadistes et d’islamistes et l’armée syrienne. Lundi, des bombardements rebelles contre des quartiers progouvernementaux ont encore fait au moins 9 morts et 20 blessés parmi les civils, selon des médias proches du régime.
A Alep, environ 20 000 hommes se battent dans une ville où vivent encore 1,5 million de personnes, soit 1,2 million dans les quartiers ouest, tenus par le gouvernement, et 300 000 dans la partie est, sous contrôle rebelle. La ville est coupée en deux par une ligne de démarcation de dix kilomètres de long, où les belligérants se battent à coup de canons, de mortiers et de lance-roquettes.
Ligne de front inchangée
A l’ouest de la ville, un front de vingt kilomètres est actif en permanence depuis que la coalition de groupes jihadistes et islamistes a lancé une offensive, le 31 juillet dernier. Les attaques rebelles pour tenter de briser les lignes de défense de l’armée syrienne et de ses alliés ne s’arrêtent pas. Dimanche, la coalition de jihadistes et d’islamistes, menée par Fateh al-Cham, l’ancien Front al-Nosra - l’ex-branche syrienne d’al-Qaïda - a lancé deux offensives au nord-ouest et au sud-ouest de la ville. Après douze heures d’affrontements acharnés, la ligne de front est restée inchangée.
Les combats s’accompagnent, tous les jours, de bombardements aveugles et de raids aériens contre les quartiers résidentiels. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a avancé, la semaine dernière, le bilan de 130 civils tués depuis le début de l'offensive, le 31 juillet. Les médias du Hezbollah libanais, qui combat aux côtés de l’armée syrienne à Alep, font état de 140 morts et 670 blessés parmi les civils uniquement dans les quartiers pro-gouvernementaux.
Les habitants d'Alep vivent, de part et d’autres de la ligne de démarcation, dans des conditions très difficiles. Ils souffrent d’un manque d’eau, de coupures d’électricité et de pénuries d’essence et de produits alimentaires.
RFI