Alors que les grands pays producteurs de pétrole sont réunis ce dimanche 17 avril à Doha pour tenter de geler l'offre mondiale, au Koweït, quatrième producteur mondial, des milliers d'employés du secteur ont entamé une grève illimitée à l'appel de leur syndicat pour protester contre les coupes salariales annoncées par le gouvernement. Ils se sont rassemblés à Ahmadi, où se trouve le quartier général de la compagnie gouvernementale Kuwait Oil, à 40 kilomètres au sud de la capitale.
La chute vertigineuse du cours de l'or noir pèse lourdement sur le budget de ce petit pays du Golfe. Le prix du baril est passé de plus 100 dollars en 2014 à seulement 40 dollars aujourd'hui. Pour contrer cette baisse, le gouvernement koweïtien a donc annoncé une série de mesures d'austérité.
Parmi elles, des projets de privatisations et surtout une nouvelle grille de salaires pour tous les fonctionnaires du pays, dont les quelque 20 000 employés du secteur pétrolier.
Une nouvelle grille, censée harmoniser les rémunérations, mais qui pour le plus gros syndicat de la filière équivaut à une diminution des salaires et à une remise en cause des acquis sociaux.
Tentative de désamorçage
Anas Saleh, le ministre koweïtien du Pétrole par intérim, a assuré samedi qu'aucune baisse de salaires n'était prévue et a plaidé pour l'annulation de la grève. Sans convaincre le syndicat.
Le Koweït produit chaque jour trois millions de barils. L'arrêt partiel des exploitations dû à cette protestation pourrait entraîner la réduction d'un demi à un million de barils par jour.
RFI
La chute vertigineuse du cours de l'or noir pèse lourdement sur le budget de ce petit pays du Golfe. Le prix du baril est passé de plus 100 dollars en 2014 à seulement 40 dollars aujourd'hui. Pour contrer cette baisse, le gouvernement koweïtien a donc annoncé une série de mesures d'austérité.
Parmi elles, des projets de privatisations et surtout une nouvelle grille de salaires pour tous les fonctionnaires du pays, dont les quelque 20 000 employés du secteur pétrolier.
Une nouvelle grille, censée harmoniser les rémunérations, mais qui pour le plus gros syndicat de la filière équivaut à une diminution des salaires et à une remise en cause des acquis sociaux.
Tentative de désamorçage
Anas Saleh, le ministre koweïtien du Pétrole par intérim, a assuré samedi qu'aucune baisse de salaires n'était prévue et a plaidé pour l'annulation de la grève. Sans convaincre le syndicat.
Le Koweït produit chaque jour trois millions de barils. L'arrêt partiel des exploitations dû à cette protestation pourrait entraîner la réduction d'un demi à un million de barils par jour.
RFI
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