Ban Ki-moon est-il en train de perdre toute mesure? Dans ce qui ressemble à de l’acharnement et à une volonté de personnaliser la crise, son porte-parole a fait une étonnante déclaration.
Ce vendredi 18 mars, le porte-parole de Ban Ki-moon, Stéphane Dujarric a lu une déclaration dont les “mots ont été soigneusement choisis“, selon l’agence Reuters qui en a fait un compte rendu.
M. Dujaric a déclaré que le Secrétaire général se sent “frustré“ par l’absence de “position forte“ du Conseil de sécurité “dans le différend entre lui et le Maroc“ et qu’il soulèvera la question avec les États membres du Conseil bientôt.
Le Conseil de sécurité avait mené des discussions pendant plusieurs heures jeudi au sujet de la Minurso car le Maroc a demandé le départ de 84 membres civils de cette mission. Le Royaume estime que certains de ces membres font eux aussi preuve de partialité et multiplient les rapports anti-marocains.
Les États membres du Conseil de sécurité ont exprimé jeudi des inquiétudes mais vont avoir des discussions bilatérales avec le Maroc pour assurer "une évolution positive du dossier." Allusion est faite ici à la mission de la Minurso.
Dujarric a laissé entendre que cette position du conseil de sécurité est rejetée [ou n'est pas acceptée] par le secrétaire général qui a tenu à manifester sa déception. Nous aurions préféré une position plus claire, a dit Dujarric.
Dujarric a déclaré que Ban soulèvera la question lors de la réunion mensuelle avec les membres du Conseil, selon Reuters.
Selon des diplomates cités par l'AFP, les membres du Conseil qui se sont opposés à une "déclaration forte" incluent la France, l'Espagne, l'Egypte et le Sénégal.
Ce qui est ahurissant, ce n'est pas que Ban soit déçu. Cela était prévisible car le conseil n'a pas lancé d'appel au Maroc pour revenir sur sa décision et n'a pas non plus exprimé le moindre soutien à M. Ban Ki-moon. Ce qui est inattendu, c'est qu'il tienne à l'exprimer publiquement, comme s'il prenait l'opinion à témoin et qu'il annonce qu'il ne comptait pas en rester là.
L'AFP écrit que Ban soulèvera la question lors d'une réunion le lundi avec les ambassadeurs du Conseil de sécurité.
Cela tourne décidément au règlement de compte personnel.
Medias 24
Ce vendredi 18 mars, le porte-parole de Ban Ki-moon, Stéphane Dujarric a lu une déclaration dont les “mots ont été soigneusement choisis“, selon l’agence Reuters qui en a fait un compte rendu.
M. Dujaric a déclaré que le Secrétaire général se sent “frustré“ par l’absence de “position forte“ du Conseil de sécurité “dans le différend entre lui et le Maroc“ et qu’il soulèvera la question avec les États membres du Conseil bientôt.
Le Conseil de sécurité avait mené des discussions pendant plusieurs heures jeudi au sujet de la Minurso car le Maroc a demandé le départ de 84 membres civils de cette mission. Le Royaume estime que certains de ces membres font eux aussi preuve de partialité et multiplient les rapports anti-marocains.
Les États membres du Conseil de sécurité ont exprimé jeudi des inquiétudes mais vont avoir des discussions bilatérales avec le Maroc pour assurer "une évolution positive du dossier." Allusion est faite ici à la mission de la Minurso.
Dujarric a laissé entendre que cette position du conseil de sécurité est rejetée [ou n'est pas acceptée] par le secrétaire général qui a tenu à manifester sa déception. Nous aurions préféré une position plus claire, a dit Dujarric.
Dujarric a déclaré que Ban soulèvera la question lors de la réunion mensuelle avec les membres du Conseil, selon Reuters.
Selon des diplomates cités par l'AFP, les membres du Conseil qui se sont opposés à une "déclaration forte" incluent la France, l'Espagne, l'Egypte et le Sénégal.
Ce qui est ahurissant, ce n'est pas que Ban soit déçu. Cela était prévisible car le conseil n'a pas lancé d'appel au Maroc pour revenir sur sa décision et n'a pas non plus exprimé le moindre soutien à M. Ban Ki-moon. Ce qui est inattendu, c'est qu'il tienne à l'exprimer publiquement, comme s'il prenait l'opinion à témoin et qu'il annonce qu'il ne comptait pas en rester là.
L'AFP écrit que Ban soulèvera la question lors d'une réunion le lundi avec les ambassadeurs du Conseil de sécurité.
Cela tourne décidément au règlement de compte personnel.
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