Pour désamorcer la crise avec Rabat, l’Union européenne a dépêché son chef de la diplomatie. Federica Mogherini a expliqué à ses interlocuteurs marocains que l’accord agricole «*demeure en vigueur*». Mais pour Salaheddine Mezouar, la décision de la cour de justice «*doit être corrigée*».
La Haute Représentante de l'Union européenne pour la Politique de sécurité et les Affaires étrangères a effectué vendredi une visite de quelques heures au royaume. A Rabat, Federica Mogherini a eu des entretiens avec les trois têtes de la diplomatie marocaine. Les discussions ont porté essentiellement sur la décision du gouvernement Benkirane de*suspendre tous les contacts*avec l’UE en riposte à «*la gestion opaque*», selon une déclaration lue le 25 février par Mustapha El Khalfi. La décision «*rapide et unanime du Conseil de l’UE*» d’introduire un recours contre l’arrêt du 10 décembre de la cour de justice de l’Union européenne annulant l’accord agricole entre les deux parties, n'avait pas suffit à calmer Rabat.
A l’issue de sa visite, Mme Mogherini a*déclaré, lors d’un point de presse tenu avec Salaheddine Mezouar, avoir «*fourni les clarifications et les assurances au cours du dialogue avec les autorités marocaines*» sur cette question. Elle a réitéré que «*l'Union reste convaincue que les accords entre le Maroc et l'Union européenne ne constituent pas une violation de la légalité internationale ».
La décision de la cour de justice «*doit être corrigée*», réclame Mezouar
Le chef de la diplomatie européenne a-t-elle convaincue ses interlocuteurs marocains*? L’Italienne a reconnu que «*l’accord agricole demeure en vigueur*». Une «*évolution positive*», a noté plus tard le ministre des Affaires étrangères.
Toutefois il a affirmé que la décision de la cour de justice «*compromet sérieusement la coopération entre les deux parties*», ajoutant qu’elle «*doit être corrigée*». Un message on ne peut plus clair à l’adresse des Vingt-huit. Et de souligner que pour le Maroc le fameux arrêt du 10 décembre «*ne se limite pas à une affaire judicaire simple, mais une affaire éminemment stratégique*».
En espérant une possible révision de la décision de la cour de justice, les deux parties ont convenu de maintenir le fil du dialogue sur cette question. Ainsi, le ministre délégué aux Affaires étrangères, Nasser Bourita, se rendra fin mars à Bruxelles «*pour finaliser le contenu de cette interaction avec la partie européenne*», annonce un*communiqué*du ministère des Affaires étrangères.
Yabila di
La Haute Représentante de l'Union européenne pour la Politique de sécurité et les Affaires étrangères a effectué vendredi une visite de quelques heures au royaume. A Rabat, Federica Mogherini a eu des entretiens avec les trois têtes de la diplomatie marocaine. Les discussions ont porté essentiellement sur la décision du gouvernement Benkirane de*suspendre tous les contacts*avec l’UE en riposte à «*la gestion opaque*», selon une déclaration lue le 25 février par Mustapha El Khalfi. La décision «*rapide et unanime du Conseil de l’UE*» d’introduire un recours contre l’arrêt du 10 décembre de la cour de justice de l’Union européenne annulant l’accord agricole entre les deux parties, n'avait pas suffit à calmer Rabat.
A l’issue de sa visite, Mme Mogherini a*déclaré, lors d’un point de presse tenu avec Salaheddine Mezouar, avoir «*fourni les clarifications et les assurances au cours du dialogue avec les autorités marocaines*» sur cette question. Elle a réitéré que «*l'Union reste convaincue que les accords entre le Maroc et l'Union européenne ne constituent pas une violation de la légalité internationale ».
La décision de la cour de justice «*doit être corrigée*», réclame Mezouar
Le chef de la diplomatie européenne a-t-elle convaincue ses interlocuteurs marocains*? L’Italienne a reconnu que «*l’accord agricole demeure en vigueur*». Une «*évolution positive*», a noté plus tard le ministre des Affaires étrangères.
Toutefois il a affirmé que la décision de la cour de justice «*compromet sérieusement la coopération entre les deux parties*», ajoutant qu’elle «*doit être corrigée*». Un message on ne peut plus clair à l’adresse des Vingt-huit. Et de souligner que pour le Maroc le fameux arrêt du 10 décembre «*ne se limite pas à une affaire judicaire simple, mais une affaire éminemment stratégique*».
En espérant une possible révision de la décision de la cour de justice, les deux parties ont convenu de maintenir le fil du dialogue sur cette question. Ainsi, le ministre délégué aux Affaires étrangères, Nasser Bourita, se rendra fin mars à Bruxelles «*pour finaliser le contenu de cette interaction avec la partie européenne*», annonce un*communiqué*du ministère des Affaires étrangères.
Yabila di
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