Hezbollah classé groupe « terroriste » : l’Algérie refuse de suivre l’Arabie Saoudite

L’Algérie ne suit pas les monarchies du Golfe sur la classification du
Hezbollah libanais comme une organisation « terroriste ». Le
porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali
Cherif, a estimé ce jeudi 3 mars que toute décision concernant ce
mouvement doit émaner « exclusivement » des Libanais. « Toute décision
concernant ce mouvement doit donc émaner des Libanais eux-mêmes.
L’Algérie, pour qui la non-immixtion dans les affaires internes des
autres pays est l’un des principes directeurs de sa politique étrangère,
s’interdit toute interférence dans ce dossier et refuse de s’exprimer en
lieu et place des Libanais dans une affaire qui les concerne d’une
manière exclusive », a déclaré M. Benali Cherif.
Tout en refusant de considérer le Hezbollah comme un groupe terroriste,
Alger estime que « ce mouvement, membre de la coalition gouvernementale
et acteur au niveau du Parlement libanais dans lesquels il compte de
nombreux représentants, a lui également le devoir de ne pas s’ingérer
dans les affaires des autres et d’éviter toute implication dans la
déstabilisation de son environnement. »
Pour M. Benali Cherfi, le Hezbollah est « un mouvement
politico-militaire qui fait partie du paysage social et politique du
Liban et qui participe aux équilibres fragiles patiemment et
laborieusement négociés dans ce pays notamment en vertu des Accords de
/Taëf/, auquel il a été partie prenante.
TSA

L’Algérie ne suit pas les monarchies du Golfe sur la classification du
Hezbollah libanais comme une organisation « terroriste ». Le
porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali
Cherif, a estimé ce jeudi 3 mars que toute décision concernant ce
mouvement doit émaner « exclusivement » des Libanais. « Toute décision
concernant ce mouvement doit donc émaner des Libanais eux-mêmes.
L’Algérie, pour qui la non-immixtion dans les affaires internes des
autres pays est l’un des principes directeurs de sa politique étrangère,
s’interdit toute interférence dans ce dossier et refuse de s’exprimer en
lieu et place des Libanais dans une affaire qui les concerne d’une
manière exclusive », a déclaré M. Benali Cherif.
Tout en refusant de considérer le Hezbollah comme un groupe terroriste,
Alger estime que « ce mouvement, membre de la coalition gouvernementale
et acteur au niveau du Parlement libanais dans lesquels il compte de
nombreux représentants, a lui également le devoir de ne pas s’ingérer
dans les affaires des autres et d’éviter toute implication dans la
déstabilisation de son environnement. »
Pour M. Benali Cherfi, le Hezbollah est « un mouvement
politico-militaire qui fait partie du paysage social et politique du
Liban et qui participe aux équilibres fragiles patiemment et
laborieusement négociés dans ce pays notamment en vertu des Accords de
/Taëf/, auquel il a été partie prenante.
TSA
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