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Une enquête internationale relayée par Het Laatste Nieuws et De Morgen ce vendredi matin rapporte que la corruption au sein de la fonction publique belge coûte, chaque année, quelque 4 milliards d'euros.
Quelque 4 milliards d'euros par an sont absorbés par la corruption dans la fonction publique belge, révèle une enquête internationale que rapportent Het Laatste Nieuws et De Morgen vendredi. Le montant est confirmé par Paul Meulemans, commissaire à l'Office Central pour la Répression de la Corruption (OCRC) jusque fin 2015.
En légère baisse ces cinq dernières années
A l'instar de la plupart des pays européens, les chiffres de la corruption sont en légère baisse ces cinq dernières années. "Cela reste un grand défi, mais la corruption et la fraude sont sans doute déjà moins présentes ces dernières années dans les grands projets", explique M. Meulemans. "Les plus petits travaux (de rénovation) pour lesquels des fonctionnaires de moindre importance sont compétents ne peuvent eux pas être sous-estimés."
Certains services particulièrement touchés
Il ressort ainsi de l'enquête que certains services particulièrement touchés comptent systématiquement un fonctionnaire sur trois coupable de fraude à long terme. Certains fonctionnaires peuvent ainsi engranger illégalement jusqu'à 2.000 euros par mois, estime Paul Meulemans, qui craint que la lutte contre cette corruption à petite échelle ne soit plus menée avec la même intensité.
RT/RTL-BE
Quelque 4 milliards d'euros par an sont absorbés par la corruption dans la fonction publique belge, révèle une enquête internationale que rapportent Het Laatste Nieuws et De Morgen vendredi. Le montant est confirmé par Paul Meulemans, commissaire à l'Office Central pour la Répression de la Corruption (OCRC) jusque fin 2015.
En légère baisse ces cinq dernières années
A l'instar de la plupart des pays européens, les chiffres de la corruption sont en légère baisse ces cinq dernières années. "Cela reste un grand défi, mais la corruption et la fraude sont sans doute déjà moins présentes ces dernières années dans les grands projets", explique M. Meulemans. "Les plus petits travaux (de rénovation) pour lesquels des fonctionnaires de moindre importance sont compétents ne peuvent eux pas être sous-estimés."
Certains services particulièrement touchés
Il ressort ainsi de l'enquête que certains services particulièrement touchés comptent systématiquement un fonctionnaire sur trois coupable de fraude à long terme. Certains fonctionnaires peuvent ainsi engranger illégalement jusqu'à 2.000 euros par mois, estime Paul Meulemans, qui craint que la lutte contre cette corruption à petite échelle ne soit plus menée avec la même intensité.
RT/RTL-BE