1 FÉVRIER 2016 | PAR LA RÉDACTION DE MEDIAPART
L'agence policière Europol estime que plus de 10 000 enfants migrants non accompagnés ont disparu en Europe sur les 18 à 24 derniers mois.
Europol estime que plus de 10 000 enfants réfugiés non accompagnés ont disparu en Europe sur les 18 à 24 derniers mois. Brian Donald, un responsable de l'agence policière cité par The Observer – l'hebdomadaire britannique qui a révélé l'information – explique que ces chiffres concernent les enfants dont « toute trace a été perdue après leur enregistrement auprès des autorités européennes ».
« Tous ne seront pas exploités à des fins criminelles, précise-t-il. Par ailleurs, il y en a qui auront rejoint des membres de leur famille, mais aujourd’hui, nous ne savons pas où ils sont, ce qu'ils font ni avec qui. » Les 10 000 disparitions ont été recensées grâce aux informations fournies par les pays européens ou disponibles publiquement, sur Internet par exemple.
Selon The Observer, 5 000 enfants, soit la moitié du total annoncé, auraient disparu en Italie. Brian Donald s'inquiète de l'« infrastructure criminelle » paneuropéenne sophistiquée qui s'est développée sur les 18 derniers mois dans le but d'exploiter les migrants illégaux. Il évoque notamment des activités liées à l'esclavage ou au commerce du sexe. Des associations de terrain ont également alerté Europol quant à la présence, sur la route des Balkans, de groupes criminels actifs dans la traite des humains.
L'agence policière Europol estime que plus de 10 000 enfants migrants non accompagnés ont disparu en Europe sur les 18 à 24 derniers mois.
Europol estime que plus de 10 000 enfants réfugiés non accompagnés ont disparu en Europe sur les 18 à 24 derniers mois. Brian Donald, un responsable de l'agence policière cité par The Observer – l'hebdomadaire britannique qui a révélé l'information – explique que ces chiffres concernent les enfants dont « toute trace a été perdue après leur enregistrement auprès des autorités européennes ».
« Tous ne seront pas exploités à des fins criminelles, précise-t-il. Par ailleurs, il y en a qui auront rejoint des membres de leur famille, mais aujourd’hui, nous ne savons pas où ils sont, ce qu'ils font ni avec qui. » Les 10 000 disparitions ont été recensées grâce aux informations fournies par les pays européens ou disponibles publiquement, sur Internet par exemple.
Selon The Observer, 5 000 enfants, soit la moitié du total annoncé, auraient disparu en Italie. Brian Donald s'inquiète de l'« infrastructure criminelle » paneuropéenne sophistiquée qui s'est développée sur les 18 derniers mois dans le but d'exploiter les migrants illégaux. Il évoque notamment des activités liées à l'esclavage ou au commerce du sexe. Des associations de terrain ont également alerté Europol quant à la présence, sur la route des Balkans, de groupes criminels actifs dans la traite des humains.
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