Algérie-Maroc : La frontière ouest sous haute surveillance
Envoyer des hélicoptères en surveillance. Accélérer les travaux pour finir la tranchée séparant les deux pays. Doubler les effectifs des Services de renseignement. Cette semaine, l’Algérie a décidé de renforcer la sécurité à la frontière avec le Maroc. Objectif : bloquer la route aux potentiels candidats au djihad en Libye qui voudraient traverser le pays.
«Ils n’avaient sur eux aucun justificatif pour se rendre en Libye. S’ils ne résident pas là-bas et qu’ils n’ont aucun papier justifiant leur déplacement en Libye pour des motifs professionnels ou familiaux, on a tout lieu de penser qu’il s’agit de candidats au djihad qui souhaitent rejoindre les rangs de l’EI.» Ce que ce policier affecté à l’aéroport Houari Boumediène a expliqué à El Watan Week-end, le ministre des Affaires maghrébines, Abdelkader Messahel, l’a dit de manière plus diplomatique, en début de semaine, en informant l’ambassadeur du Maroc d’un «flux massif et inhabituel de Marocains en provenance de Casablanca à destination de la Libye».
Et d’annoncer que les voyageurs n’ayant pas de justificatif seront systématiquement renvoyés dans leur pays. Selon nos informations, plus de 250 Marocains auraient déjà été rapatriés via des vols Air Algérie au frais de l’Etat algérien. A en croire les médias publics, qui se sont insurgés contre ces méthodes «contraires à la loi et aux droits du voyageurs paraphés par les deux pays», la nouvelle politique d’Alger n’est pas bien vécue. Signe que les autorités sont inquiètes : la liaison aérienne Alger-Tripoli sera suspendue à partir d’aujourd’hui et jusqu’à nouvel ordre.
Selon une source proche de la direction de l’aviation civile algérienne, «le gouvernement a préféré prendre cette sage décision plutôt que de continuer à refouler les Marocains qui affluent en nombre pour se rendre en Libye». Et notre source d’ajouter : «Pour eux, c’est la seule manière d’éviter tout incident diplomatique avec le Maroc vu que normalement, d’après la loi, tout voyageur qui a en sa possession ses documents de voyage peut circuler librement.»
elwatan.
Envoyer des hélicoptères en surveillance. Accélérer les travaux pour finir la tranchée séparant les deux pays. Doubler les effectifs des Services de renseignement. Cette semaine, l’Algérie a décidé de renforcer la sécurité à la frontière avec le Maroc. Objectif : bloquer la route aux potentiels candidats au djihad en Libye qui voudraient traverser le pays.
«Ils n’avaient sur eux aucun justificatif pour se rendre en Libye. S’ils ne résident pas là-bas et qu’ils n’ont aucun papier justifiant leur déplacement en Libye pour des motifs professionnels ou familiaux, on a tout lieu de penser qu’il s’agit de candidats au djihad qui souhaitent rejoindre les rangs de l’EI.» Ce que ce policier affecté à l’aéroport Houari Boumediène a expliqué à El Watan Week-end, le ministre des Affaires maghrébines, Abdelkader Messahel, l’a dit de manière plus diplomatique, en début de semaine, en informant l’ambassadeur du Maroc d’un «flux massif et inhabituel de Marocains en provenance de Casablanca à destination de la Libye».
Et d’annoncer que les voyageurs n’ayant pas de justificatif seront systématiquement renvoyés dans leur pays. Selon nos informations, plus de 250 Marocains auraient déjà été rapatriés via des vols Air Algérie au frais de l’Etat algérien. A en croire les médias publics, qui se sont insurgés contre ces méthodes «contraires à la loi et aux droits du voyageurs paraphés par les deux pays», la nouvelle politique d’Alger n’est pas bien vécue. Signe que les autorités sont inquiètes : la liaison aérienne Alger-Tripoli sera suspendue à partir d’aujourd’hui et jusqu’à nouvel ordre.
Selon une source proche de la direction de l’aviation civile algérienne, «le gouvernement a préféré prendre cette sage décision plutôt que de continuer à refouler les Marocains qui affluent en nombre pour se rendre en Libye». Et notre source d’ajouter : «Pour eux, c’est la seule manière d’éviter tout incident diplomatique avec le Maroc vu que normalement, d’après la loi, tout voyageur qui a en sa possession ses documents de voyage peut circuler librement.»
elwatan.
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