Valls durcit le ton contre le boycott des produits israéliens
Le Premier ministre français a appelé à plus de répression contre les manifestations appelant au boycott des produits israéliens.
Lundi 18 janvier, face aux Amis du Conseil représentatif des institutions Juives de France (CRIF), le Premier ministre Manuel Valls a affirmé vouloir durcir la répresssion des groupes appelant au boycott des produits israéliens.
«On est passé de la critique d’Israël à l’antisionisme et de l’antisionisme à l’antisémitisme», a estimé le chef du gouvernement, annonçant vouloir «prendre des dispositions – mais toujours dans l’Etat de droit – qui doivent montrer que ça suffit, et qu’on ne peut pas tout se permettre dans notre pays. J’en parlerai, et j’en ai déjà parlé avec le ministre de l’Intérieur».
Malgré la condamnation par la Cour de cassation le 20 octobre dernier de 14 militants de BDS (Boycott-Désinvestissement-Sanction), un rassemblement de ce mouvement a été autorisé par la préfecture de police, début janvier, place de l’Opéra alors que le Palais Garnier accueillait la compagnie de danse israélienne Batsheva.
«Cette manifestation devant l’Opéra Garnier était d’autant plus absurde qu’on mettait en cause la culture», a jugé Manuel Valls. La France est la seule démocratie au monde où l’appel au boycott par un mouvement associatif ou citoyen dans le but de critiquer la politique d’un Etat tiers est interdit.
Zaman France
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