Tweet
Alerte rouge sur une large partie du nord, du nord-est et du centre de la Chine : après une quatrième vague de pollution record, les autorités ont déclenché l’alerte maximale dans de nombreuses métropoles. Plus de 100 millions de Chinois seraient concernés, une première.
Pékin a entraîné des dizaines de villes dans son sillage. C’est du jamais vu : le Shandong avec ses 96 millions d’habitants a émis l’alerte maximale pour tout son territoire, car dans 16 grandes villes, le taux de pollution dépasse 12 fois le seuil fixé par l’Organisation mondiale de la santé. Le Shandong est l’une des régions avec le plus grand nombre de centrales à charbon, précise notre correspondante à Pékin, Heike Schmidt.
Le brouillard toxique envahit régulièrement toutes ces villes - mais c’est la première fois que les autorités déclenchent l’alerte rouge. Une prise de conscience lourde de conséquences : des milliers d’usines doivent stopper leur production, les chantiers sont à l'arrêt, les écoles fermées. Dans le Shandong notamment, les avions d’un grand aéroport sont cloués au sol, une vingtaine d’autoroutes sont interdites à la circulation.
Mais les alertes sont loin d’être une science exacte. Pékin par exemple n’est plus au niveau d'alerte maximal – pourtant, avec 550 microgrammes de particules fines, l’air est irrespirable. « On a la tête dans le brouillard, témoigne Vincent Hein, écrivain auteur de L’Arbre à singes et installé à Pékin depuis 9 ans. J’habite au 17ème étage, il y a un gratte-ciel en face de chez moi et on l’aperçoit à peine. On ne distingue qu’une silhouette. C’est un brouillard très épais, un gros brouillard de pollution toxique ». Impossible donc pour lui et sa famille de sortir dehors ; ils préfèrent ne prendre aucun risque. « Le seul remède contre ça, c’est de rester enfermé chez soi et de brancher des purificateurs d’air. De toute façon, c’est complètement impossible de sortir, ça pique les yeux, ça gratte la gorge et puis on ne connait pas les risques pour la santé », affirme l’expatrié.
Toutes les restrictions n’ont donc pas pu chasser le smog. Sur les réseaux sociaux, les internautes ne se souhaitent plus « Merry Christmas » - joyeux Noël – mais « Merry Smog-Mas » !
RFI
Pékin a entraîné des dizaines de villes dans son sillage. C’est du jamais vu : le Shandong avec ses 96 millions d’habitants a émis l’alerte maximale pour tout son territoire, car dans 16 grandes villes, le taux de pollution dépasse 12 fois le seuil fixé par l’Organisation mondiale de la santé. Le Shandong est l’une des régions avec le plus grand nombre de centrales à charbon, précise notre correspondante à Pékin, Heike Schmidt.
Le brouillard toxique envahit régulièrement toutes ces villes - mais c’est la première fois que les autorités déclenchent l’alerte rouge. Une prise de conscience lourde de conséquences : des milliers d’usines doivent stopper leur production, les chantiers sont à l'arrêt, les écoles fermées. Dans le Shandong notamment, les avions d’un grand aéroport sont cloués au sol, une vingtaine d’autoroutes sont interdites à la circulation.
Mais les alertes sont loin d’être une science exacte. Pékin par exemple n’est plus au niveau d'alerte maximal – pourtant, avec 550 microgrammes de particules fines, l’air est irrespirable. « On a la tête dans le brouillard, témoigne Vincent Hein, écrivain auteur de L’Arbre à singes et installé à Pékin depuis 9 ans. J’habite au 17ème étage, il y a un gratte-ciel en face de chez moi et on l’aperçoit à peine. On ne distingue qu’une silhouette. C’est un brouillard très épais, un gros brouillard de pollution toxique ». Impossible donc pour lui et sa famille de sortir dehors ; ils préfèrent ne prendre aucun risque. « Le seul remède contre ça, c’est de rester enfermé chez soi et de brancher des purificateurs d’air. De toute façon, c’est complètement impossible de sortir, ça pique les yeux, ça gratte la gorge et puis on ne connait pas les risques pour la santé », affirme l’expatrié.
Toutes les restrictions n’ont donc pas pu chasser le smog. Sur les réseaux sociaux, les internautes ne se souhaitent plus « Merry Christmas » - joyeux Noël – mais « Merry Smog-Mas » !
RFI
Commentaire