Par RFI Publié le 17-12-2015 Modifié le 17-12-2015 à 14:36
Après des mois de laborieuses négociations, un accord est donc sur le point d'être signé entre parlementaires libyens, à Skhirat, près de Rabat au Maroc. Un accord sur un gouvernement d'union nationale sous l'égide de l'ONU. La Libye est déchirée entre deux parlements rivaux, l'un basé à Tobrouk à l'est, reconnu par la communauté internationale, et l'autre dominé par les islamistes, installé à Tripoli. Pour les Nations unies, le texte est donc une étape essentielle pour sortir du chaos. Le problème, c'est que les chefs des deux Parlements l'ont déjà rejeté.
Ce jeudi matin, la cérémonie de signature a bien failli commencer. Tout le monde y a vraiment cru lorsqu’un représentant des autorités marocaines a invité les délégations à s’asseoir. Les représentants des deux Parlements sont alors pour s’installer et signer cet accord. Mais ils sont finalement restés debout et on a pu observer de loin un vif accrochage entre les députés de Tripoli et les députés de Tobrouk. A la suite de cet accrochage, cette dernière délégation est repartie. Depuis, plus personne n’a plus de nouvelles.
Points contestés
Les principaux points de cet accord sont déjà contestés. Ce texte est en réalité celui en fait qui avait été ratifié à Skhirat en juillet, mais seulement par le Parlement de Tripoli. Il prévoyait notamment la tenue de nouvelles élections. Cet accord a depuis été un peu vidé de ses principales prérogatives. Ce qu’il en reste, c’est l’urgence de créer un gouvernement d’union nationale. C’est ce qui doit être normalement annoncé ce jeudi.
Après des mois de laborieuses négociations, un accord est donc sur le point d'être signé entre parlementaires libyens, à Skhirat, près de Rabat au Maroc. Un accord sur un gouvernement d'union nationale sous l'égide de l'ONU. La Libye est déchirée entre deux parlements rivaux, l'un basé à Tobrouk à l'est, reconnu par la communauté internationale, et l'autre dominé par les islamistes, installé à Tripoli. Pour les Nations unies, le texte est donc une étape essentielle pour sortir du chaos. Le problème, c'est que les chefs des deux Parlements l'ont déjà rejeté.
Ce jeudi matin, la cérémonie de signature a bien failli commencer. Tout le monde y a vraiment cru lorsqu’un représentant des autorités marocaines a invité les délégations à s’asseoir. Les représentants des deux Parlements sont alors pour s’installer et signer cet accord. Mais ils sont finalement restés debout et on a pu observer de loin un vif accrochage entre les députés de Tripoli et les députés de Tobrouk. A la suite de cet accrochage, cette dernière délégation est repartie. Depuis, plus personne n’a plus de nouvelles.
Points contestés
Les principaux points de cet accord sont déjà contestés. Ce texte est en réalité celui en fait qui avait été ratifié à Skhirat en juillet, mais seulement par le Parlement de Tripoli. Il prévoyait notamment la tenue de nouvelles élections. Cet accord a depuis été un peu vidé de ses principales prérogatives. Ce qu’il en reste, c’est l’urgence de créer un gouvernement d’union nationale. C’est ce qui doit être normalement annoncé ce jeudi.
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