Les Saoudiens votent ce samedi pour les élections municipales. Et pour la première fois, les Saoudiennes participent au scrutin et peuvent même être candidates. C'est une avancée vers l'égalité des sexes, même si exercer ces nouveaux droits relève encore de la course d'obstacles.
Sur les listes d'électeurs à ce jour, on compte moins de 10% de femmes. Et elles ont très peu de chances d'être effectivement élues. Quelque 900 femmes se présentent face à un peu moins de 7.000 hommes pour siéger dans les 284 conseils municipaux de ce royaume très conservateur.
Parcours du combattant et démarche revendicative
Mais pour apparaître sur les listes, ces candidates ont dû faire face à de nombreux obstacles. "Les bureaux d'enregistrement sont unisexes, parce que la ségrégation est très stricte dans l'espace public", explique Ahmed Benchemsi est chargé du Moyen Orient à l'ONG Human Rights Watch. Il explique aussi que "les femmes doivent désigner un porte-parole masculin pour parler aux hommes et vice-versa", ce qui ne facilite pas les conditions de la campagne
Si les femmes saoudiennes peuvent désormais voter, il ne faut pas oublier qu'elles n'ont toujours pas le droit de conduire. Et surtout qu'elles dépendent toujours du "droit de parrainage", autrement dit de l'autorisation des hommes pour se marier, trouver un logement, etc. Ce droit de vote n'est donc qu'une étape pour l'association HRW, "on espère que cette volonté de progrès du régime saoudien se montrera encore dans d'autres réformes. Il y a encore du chemin", conclut Ahmed Benchemsi.
France info
Sur les listes d'électeurs à ce jour, on compte moins de 10% de femmes. Et elles ont très peu de chances d'être effectivement élues. Quelque 900 femmes se présentent face à un peu moins de 7.000 hommes pour siéger dans les 284 conseils municipaux de ce royaume très conservateur.
Parcours du combattant et démarche revendicative
Mais pour apparaître sur les listes, ces candidates ont dû faire face à de nombreux obstacles. "Les bureaux d'enregistrement sont unisexes, parce que la ségrégation est très stricte dans l'espace public", explique Ahmed Benchemsi est chargé du Moyen Orient à l'ONG Human Rights Watch. Il explique aussi que "les femmes doivent désigner un porte-parole masculin pour parler aux hommes et vice-versa", ce qui ne facilite pas les conditions de la campagne
Si les femmes saoudiennes peuvent désormais voter, il ne faut pas oublier qu'elles n'ont toujours pas le droit de conduire. Et surtout qu'elles dépendent toujours du "droit de parrainage", autrement dit de l'autorisation des hommes pour se marier, trouver un logement, etc. Ce droit de vote n'est donc qu'une étape pour l'association HRW, "on espère que cette volonté de progrès du régime saoudien se montrera encore dans d'autres réformes. Il y a encore du chemin", conclut Ahmed Benchemsi.
France info
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