Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Être pro-sahraoui est-ce être anti-marocain?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #16
    " Les raisons de ce qui n'a que l'apparence d'un coup de tonnerre dans un ciel serein sont à rechercher ailleurs, et sans doute loin en arrière. Les germes de l'aigreur sont semés dès 1962, lors de la tournée de Nelson Mandela au Maghreb. Celui qui est alors le leader de l'ANC clandestin dans son propre pays rencontre Bourguiba et Ben Bella, mais n'est reçu au Maroc par aucun officiel - ni, a fortiori, par le roi Hassan II.

    Plus tard, au début des années 1980, lorsque le même Mandela croupit à Robben Island, l'armée marocaine, en pleine guerre contre le Polisario soutenu par l'Algérie, se fournit secrètement en blindés légers Panhard fabriqués sous licence en Afrique du Sud. Il n'en faut pas plus pour que l'ANC y voit une collusion entre le royaume et le régime de l'apartheid, et assimile le combat des indépendantistes sahraouis au sien - la commune idéologie « progressiste » des deux mouvements faisant le reste.

    En 1994, à peine arrivé au pouvoir, Nelson Mandela, qui n'a pas la mémoire courte, s'engage par écrit auprès du président de la RASD, Mohamed Abdelaziz, à reconnaître sans délai l'entité sahraouie. Le Polisario ouvre aussitôt un bureau à Pretoria. Mais les pressions américaines, françaises, saoudiennes, puis celles de James Baker - le représentant spécial de Kofi Annan au Sahara - incitent l'Afrique du Sud à reporter sa décision.

    En 2000, la ministre Dlamini Zuma informe officiellement le Maroc que son pays, sans rien renoncer de ses convictions, est prêt à jouer les médiateurs entre les deux parties. Rabat fait la sourde oreille. En 2003, la compétition pour la désignation du pays hôte de la Coupe du monde de football en 2010 met aux prises... l'Afrique du Sud et le Maroc. De part et d'autre, la campagne prend un tour nationaliste malsain, et les arguments échangés - qui vont jusqu'à la mise en cause de ces deux institutions que sont la monarchie et la personne de Nelson Mandela - laissent des traces au sein de l'opinion. Le Maroc perd et, dans ce contexte, la réitération de l'offre sud-africaine de médiation ne pouvait qu'être mal accueillie à Rabat. D'autant qu'elle s'accompagne d'une proposition de pourparlers directs et surtout quasi officiels entre le Maroc et le Polisario - ce que le royaume a toujours considéré comme une hérésie".

    Commentaire


    • #17
      Tu oubli de citer que Mandela east venu au maroc pour rendre visite a ces soutiens de la premiere heure

      les premiers camps d’entrainement et de formation etaient au maroc ou ils cotoyaient les algeriens

      Quant aux pressions des Usa, France et autres pour faire renoncer l’Afr d sud a reconnaittre la rasd, c’est des bobards
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

      Commentaire

      Chargement...
      X