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LA CMA répond: Le projet d’accord proposé à la signature le 15 mai ne saurait nous engager avant notre approbation

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  • LA CMA répond: Le projet d’accord proposé à la signature le 15 mai ne saurait nous engager avant notre approbation

    Alors que la médiation internationale, après l’échec du round du 15 au 18 avril, a annoncé la signature de l’accord pour le 15 mai prochain, la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) ne semble pas s’inscrire dans cette dynamique de paix.
    Cette annonce de la médiation a de particulier, qu’en son sein siègent désormais en bonne place les USA et la France. Mais cette nouvelle configuration laisse de marbre la CMA qui n’a visiblement pas fléchi sa position.

    Dans le communiqué qu’il a rendu public le 21 avril à partir de Nouakchott, la CMA « prend acte du communiqué de la médiation en date du 18 avril 2015 mettant fin à la conduite des négociations entre la CMA et le Gouvernement malien avant la signature finale de l’accord ».
    « Après de nombreuses discussions, la CMA rappelle, que le projet d’accord proposé par la médiation à la signature le 15 mai prochain, ne saurait l’engager que lorsqu’elle l’aura approuvé », avise le communiqué.
    Sur un air final, la CMA remercie la république Algérienne Démocratique et populaire pour tous les efforts qu’elle a consenti dans la recherche d’une solution juste et équitable au conflit qui oppose l’Azawad a l’Etat du Mali, indique le communiqué.

    « La CMA renouvelle sa reconnaissance et ses encouragements à la Médiation et assure la Communauté Internationale (ONU, UE, UA, CEDEAO, OCI) et les Etats membres de la médiation (Algérie chef de file, Burkina Faso, Mauritanie, Niger, Tchad, Nigeria) que sa démarche vise à donner toutes les chances de réussite au processus d’Alger pour aboutir à un accord durable », selon le communiqué La CMA, faisant preuve d’un sens élevé de responsabilité, poursuit le communiqué, « réaffirme son engagement à respecter l’Accord de cessez le feu du 23 mai 2014 signé à Kidal ainsi que la déclaration de cessation des hostilités du 24 juillet 2014 d’Alger réaffirmée le 19 février 2015, et invite les autres parties au conflit à faire de même ».
    Elle reste encore ouverte à la poursuite du dialogue en vue d’une résolution concertée, pleinement partagée par les parties en conflit que sont la Coordination des Mouvements de l’Azawad et le Gouvernement du Mali sous les auspices de la communauté internationale, conclut le communiqué signé par la CommissionCommunication de la CMA.
    Source: Le Republicain

  • #2
    mais lamamra est d'un autre avis,

    La signature de l’accord de paix et de réconciliation au Mali est maintenue

    Les mouvements de l’Azawad dos au mur


    L’étau se resserre autour de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), au niveau diplomatique, au lendemain de l’échec de la dernière rencontre d’Alger avec les représentants de la médiation internationale.

    L’accord de paix sera bel et bien signé, le 15 mai à Bamako, avec ou sans les membres de la Coordination des mouvements de l’Azawad, a insinué, hier, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue mexicain, José Antonio Meade Kuribrena, à Alger. “Le processus d'Alger (pour le règlement de la crise malienne) sera couronné par la signature de l'accord de paix et de réconciliation au Mali et, à ce titre, on espère et on est convaincus que la plupart des parties maliennes seront présentes à la signature le 15 mai à Bamako”, a réitéré Ramtane Lamamra.

    Cet optimisme est à relativiser et il est surtout le signe que la médiation internationale a perdu patience face au refus de la CMA de parapher ce document, censé mettre fin à plusieurs décennies d’instabilité dans le Nord-Mali. Car, pourrait-on parler d’un accord sans associer les mouvements de la CMA, les seuls à se réclamer en tant que belligérants dans la rébellion qu’ils ont déclenchée en 2012 contre Bamako, au lendemain du putsch militaire contre l’ancien président Amadou Toumané Touré ? La CMA a affirmé, plusieurs fois, son attachement à aboutir à une solution durable dans le nord du pays, insistant que “ce n’est pas la signature de l’accord de paix qui importe”, mais la fin d’une “injustice” que les populations de cette partie du Mali n’ont pas cessé de dénoncer depuis des années. Ramtane Lamamra, chef de la médiation internationale, ne semblerait pas être de cet avis. “Le plus important, c'est la signature du document, d'autant plus qu'il y a des aspirations et des espoirs qui entourent l'accord”, a-t-il tranché. Autrement dit, les propos de notre chef de la diplomatie laisseraient entendre que si la CMA persistait dans son rejet de cet accord, la communauté internationale mettrait à exécution ses menaces de sanctions contre ses membres. Mais la CMA a répété que les menaces ne règleront pas la crise actuelle, rappelant que “le projet d'accord proposé par la médiation à la signature le 15 mai prochain ne saurait l'engager que lorsqu'elle l'aura approuvé”, lit-on dans un communiqué rendu public, hier, par cette coordination. Une réunion de la CMA est prévue pour le 30 avril à Nouakchott pour statuer définitivement sur ce dossier. L’optimisme de Ramtane Lamamra sera-t-il gratifié par un dénouement heureux de la crise malienne ?

    L. M.
    liberte algerie

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