Au Yémen, les combats entre partisans et adversaires du président Hadi continuent, mais des dissensions commencent à se faire jour entre les miliciens houthis et leurs alliés.
Surgis du nord du Yémen et principalement de la région de Saada, les rebelles houthis, en quelques semaines, ont conquis de larges pans du Yémen. Leur conquête fulgurante n'a été possible que grâce à la majeure partie des effectifs de l'armée yéménite restés fidèles à l'ancien président Ali Abdallah Saleh qui a gouverné le pays pendant plus de 30 ans.
Ce dernier n'a jamais accepté sa mise à l'écart à l'occasion de manifestations en 2012. et c'est notamment grâce à son ancienne Garde républicaine que les Houthis ont progressé aussi rapidement. Mais l'allié de circonstance commence à prendre ses distances.
Son parti, le Congrès populaire général (CPG), a annoncé dans un communiqué accueillir « positivement » la résolution 2216 adoptée le 14 avril dernier par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Or, ce texte impose un embargo sur les armes contre les rebelles houthistes et il les somme de se retirer de toutes les zones qu'ils ont conquises ces derniers mois.
Pour le moment, l'alliance tient toujours, mais il suffirait que l'ancien président Saleh se voie attribuer un rôle important dans le Yémen de demain pour qu'il oublie à la fois ses racines houthistes et ses alliés d'aujourd'hui.
RFI
Surgis du nord du Yémen et principalement de la région de Saada, les rebelles houthis, en quelques semaines, ont conquis de larges pans du Yémen. Leur conquête fulgurante n'a été possible que grâce à la majeure partie des effectifs de l'armée yéménite restés fidèles à l'ancien président Ali Abdallah Saleh qui a gouverné le pays pendant plus de 30 ans.
Ce dernier n'a jamais accepté sa mise à l'écart à l'occasion de manifestations en 2012. et c'est notamment grâce à son ancienne Garde républicaine que les Houthis ont progressé aussi rapidement. Mais l'allié de circonstance commence à prendre ses distances.
Son parti, le Congrès populaire général (CPG), a annoncé dans un communiqué accueillir « positivement » la résolution 2216 adoptée le 14 avril dernier par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Or, ce texte impose un embargo sur les armes contre les rebelles houthistes et il les somme de se retirer de toutes les zones qu'ils ont conquises ces derniers mois.
Pour le moment, l'alliance tient toujours, mais il suffirait que l'ancien président Saleh se voie attribuer un rôle important dans le Yémen de demain pour qu'il oublie à la fois ses racines houthistes et ses alliés d'aujourd'hui.
RFI
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