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La raclée de Bush : La malédiction de l'Irak

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  • La raclée de Bush : La malédiction de l'Irak

    G.W Bush a dit lui même avoir pris une raclée et en votant démocrate les américains ont exprimé leurs désirs de voir un changement radical de la stratégie américaine en Irak. Jusqu'où ira ce changement ?
    ===

    "Le ministre de la Défense Donald Rumsfeld, l'artisan de la guerre en Irak, a démissionné. Une phrase que le président George W. Bush avait jusque-là du mal à prononcer", relève USA Today. Toutefois, "son départ était déjà planifié. Il laisse la place à un espoir de changement dans la politique irakienne", souligne le quotidien américain dans son éditorial. Un changement clairement demandé par le vote des Américains mardi 7 novembre. USA Today rappelle que "Rumsfeld est arrivé au Pentagone en 2001, avec l'objectif louable de réformer l'appareil militaire. Il a d'ailleurs réalisé de bonnes choses en fermant certaines bases militaires et en stoppant le gaspillage."

    Mais par la suite il a surévalué le succès des campagnes militaires qui ont fait chuter les talibans en Afghanistan et le régime de Saddam Hussein en Irak, poursuit le journal. "La chute de Bagdad constitue un tournant dans son parcours à la tête de la Défense. Les troupes américaines déployées sur place étaient insuffisantes pour faire face aux pillages et à la violence qui ont suivi. Il a refusé d'admettre la force des insurgés. Il est au moins indirectement responsable des abus commis à la prison d'Abou Ghraib. Et plus la situation en Irak échappait à tout contrôle, plus sa crédibilité était mise en question", estime l'éditorialiste.

    Pour les démocrates, qui viennent de remporter les élections de mi-mandat, "Rumsfeld, symbole de l'intransigeance, refusant que l'administration Bush soit critiquée, ne sera plus là pour leur mettre des bâtons dans les roues à chaque réunion débattant de la gestion du conflit en Irak", commente pour sa part The Christian Science Monitor.

    Le journal dresse un portrait du nouveau patron du Pentagone, Robert Gates, 63 ans, docteur en histoire soviétique, ancien directeur de la CIA (1991-1993, sous la présidence de George Bush père) et qui occupe depuis 2002 les fonctions de président de l'Université du Texas A&M. Gates est également membre de la commission bipartite sur l'Irak créée en mars 2006 et dirigée par l'ancien secrétaire d'Etat James Baker. D'ici à la fin de l'année, ce groupe d'études doit formuler des recommandations sur un éventuel changement de politique en Irak.

    Le quotidien américain résume "les options qui, selon les analystes et les experts, ont le plus de chances d'être retenues : une nouvelle orientation diplomatique ouvrant le dialogue avec les voisins de l'Irak, l'Iran et la Syrie, afin de les amener à aider à la stabilisation de l'Irak ; mettre plus de pression sur le gouvernement irakien afin qu'il prenne les mesures nécessaires pour maîtriser les violences sectaires ; planifier un retrait graduel, tout au long de l'année prochaine, des troupes américaines pour atteindre un niveau acceptable pour les Américains et les Irakiens".

    "En d'autres termes, il ne faut s'attendre ni à un retrait brutal, ni au maintien de la langue de bois officielle affirmant que la politique actuelle en Irak est efficace", poursuit le journal. Le retrait des troupes américaines est notamment tributaire de la capacité des forces irakiennes à prendre la relève, souligne le quotidien. "Or, après trois ans d'assistance et de formation, ces forces ne sont toujours pas capables d'assurer la sécurité en Irak et dans certains cas elles sont elles-mêmes à l'origine des violences."

    Pour le Washington Post, "la Maison-Blanche a compris il y a quelque mois qu'il était temps d'effectuer un changement au Pentagone". Discrètement, l'administration a commencé à aborder des questions essentielles à propos de la stratégie en Irak : est-elle efficace ? peut-on atteindre nos objectifs avec les moyens dont nous disposons ? sinon, comment les ajuster ? En tout cas, le départ de Rumsfeld signifie que des changements sont en vue. Un signal confirmé par le choix de son successeur. "Rumsfeld était devenu non seulement le symbole de l'échec en Irak, mais aussi celui de l'arrogance et du manque de crédibilité. Robert Gates saura mieux écouter en exerçant ses fonctions."

    Mais, pour l'éditorialiste du quotidien irakien Az-Zaman, "que les républicains restent maîtres des décisions ou qu'ils soient perturbés par la majorité parlementaire démocrate, la détérioration de la situation en Irak a de toute façon déjà dépassé toutes les limites. L'avenir du pays, c'est l'inconnu."

    Par Hoda Saliby, le courrier international

  • #2
    Le boucher Donald Rumsfeld est sorti par la petite porte. Une petite consolation pour tous les opposants à la guerre en Irak. Dans un monde juste, ce criminel devrait être jugé pour crimes contre l'humanité au même titre que son ex-patron.

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    • #3
      malheureusement, l' histoire nous a enseigné que la politique exterieure des etats unis ne change pas, meme avec differentes administarations, bien que la dernière en date a dépassé toutes les autres en matière de barbarie,....
      je crains malheureusent que le sort de nos frère en palestine ne changera pas, et qu' il ne dépend que de nos propres faucons...
      asghoun jevdith, jevdith ad i-neqdou...
      une corde ne peut etre tendu, et encore tendu, sans finir par rompre.

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      • #4
        C'est , egalement, lui qui a fournit les armes chimiques que Saddam a utilisé contre les kurdes à Halabja.
        Malgré qu'il ait perdu son immunité , il va s'en tirer parce que son pays s'appelle les USA.

        .................................................. ........

        Quand Rumsfeld serrait la main de Saddam

        Selon Newsweek, l’homme qui a rapproché le régime du “psychopathe” Saddam Hussein et l’Administration américaine n’est autre que Donald Rumsfeld. Le 20 décembre 1983, l’envoyé spécial de Ronald Reagan se rendait dans la capitale irakienne pour “affaires”. Le futur ministre de la Défense de George W. Bush n’a pas manqué, à cette occasion, de serrer chaleureusement la main de son “client” : le maître de Bagdad.

        A l’époque, “Donald Rumsfeld savait pertinemment que Saddam Hussein finançait des terroristes et faisait tout pour acquérir la bombe nucléaire”, explique Newsweek. Cependant, il prépara sans scrupule les arrivages de produits chimiques, qui allaient servir, en 1988, au gazage des habitants du village kurde de Halabja, au Nord de l’Irak (voir encadré)… C’était, en outre, les armes de l’aide militaire américaine qui permirent aux troupes irakiennes d’envahir le Koweït le 2 août 1990.

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        Dernière modification par moumed, 10 novembre 2006, 00h50.

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        • #5
          malheureusement, l' histoire nous a enseigné que la politique exterieure des etats unis ne change pas, meme avec differentes administarations, bien que la dernière en date a dépassé toutes les autres en matière de barbarie,....
          Que nenni mon cher, au Livre des Records des guerres EU, c'est la guerre du Vietnam qui a été une barbarie technologique de 1ère grandeur : 13 millions de tonnes de bombes lâchées sur Hanoï, la piste Ho Chi Min et la zone nord, la Laos, le Cambodge … Ainsi que des milliers de tonnes de produit très toxique destiné à tuer la végétation, l'agent orange.

          Sinon l'air de famille est là, je suis d'accord avec toi, même situation qu'en Irak en plus petit, au Vietnam c'était une dictature communiste à la clé que les EU disaient vouloir combattre.

          Après la victoire vietnamienne, et l'envahissement du sud, les "boat people" s'en sont ensuivis. Ainsi qu'au Cambodge le génocidaire Pol Pot, par suite une situation régionale très déstabilisée par la guerre du Vietnam et l'agitprop des dictatures chinoise et soviétiques. Ici c'est l'Iran, le Pakistan ...

          Présence d'une idéologie combattue : le communisme versus l'islamisme.

          Un stratège civil aussi : Mac Namara qui avait le même rôle que Rumsfield.

          Des airs de famille encore. La dictature iranienne, Saddam, les EU … Mais en plus petit. Pas de nucléaire non plus. Du moins comparées aux milliers d'ogives russes et leurs missiles stratégiques. Quoique l'Iran voudrait bien sa bombinette histoire de.

          Si la parallèle se conserve on va voir arriver de doctes analyses qui vont pointer les erreurs commises par l'administration EU, un rapport du pentagone. Les EU vont partir. Une dictature va s'installer en Irak tandis que l'immigration irakienne s'accentuera (type Iran et sa diaspora) qui fera soupape notamment pour les classes aisées et moyennes.

          Puis les décennies passant, la situation va se normaliser, comme actuellement pour le vietnam et la Chine (lire ci-dessous).

          Lire ici

          le "Mea culpa" de Robert Mac Namara

          "Nous, membres des administrations Kennedy et Johnson parties prenantes aux décisions sur le Vietnam, avons agi selon ce que nous pensions être les principes et les traditions de notre pays. Nous avons pris nos décisions à la lumière de ces valeurs.

          Pourtant, nous avons eu tort. Terriblement tort. Nous devons aux générations futures d'expliquer pourquoi."


          Robert McNAMARA, "Avec le recul. La tragédie du Vietnam et ses leçons" , Paris, Seuil, Coll. L'épreuve des faits, 1996. p.16.

          "Vers la même époque [9 juin 1964], nous avons reçu un autre texte de la Commission des synthèses nationales de la CIA. Il répondait à une question que le président avait posée quelques jours plus tôt sur les probabilités d'un effet « domino » en Asie orientale en cas de chute du Sud-Vietnam et du Laos. L'instance d'analyse la plus élevée et la plus expérimentée du renseignement américain, qui n'avait aucune responsabilité dans la prise de position politique et aucune décision antérieure à défendre concluait :

          "La perte du Sud-Vietnam et du Laos au profit des communistes détériorerait gravement la position américaine en Extrême-Orient, tout spécialement parce que les Etats-Unis se sont engagés depuis longtemps, énergiquement et publiquement, à empêcher une prise de pouvoir communiste dans ces deux pays. L'échec ici serait dommageable au prestige américain et saperait sérieusement la crédibilité de la volonté et de la capacité des Etats-Unis à contenir l'expansion du communisme ailleurs dans la région. Nos ennemis seraient encouragés, et on verrait croître dans d'autres Etats la tendance à s'orienter vers un accommodement plus marqué avec les communistes."

          Les analystes de la CIA poursuivaient ainsi :

          "Outre la joie immédiate du Nord-Vietnam d'avoir accompli ses objectifs nationaux, l'effet principal concernerait la Chine communiste, à la fois en stimulant sa confiance en soi déjà remarquable et en augmentant son prestige en tant que leader du communisme mondial. Pékin a déjà commencé à présenter dans sa propagande le Sud-Vietnam comme une preuve de ses thèses - le monde sous-développé est mûr pour la révolution, les Etats-Unis sont un tigre de de papier et une insurrection locale peut être menée jusqu'à la victoire sans trop de risques de précipiter une guerre internationale majeure. L'issue au Sud-Vietnam et au Laos soutiendrait de façon tout à fait manifeste les conseils tactiques agressifs de Pékin en ce qu'ils s'opposent aux positions plus prudentes de l'URSS. Jusqu'à un certain point, ce phénomène tendra à encourager et à renforcer les mouvements révolutionnaires plus militants dans diverses régions du monde sous-développé."

          L'analyse de ces experts semblait confirmer la peur - déplacée avec le recul, mais non moins réelle à l'époque - que je ressentais, avec d'autres : la politique occidentale de containment courait un grave danger au Vietnam. Et c'est ainsi que nous avons continué à glisser le long de la pente savonneuse."
          Ca paraît loin n'est ce pas ?

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          • #6
            Précision, lorsque je dis que la situation du vietnam va se "normaliser", je ne dis pas que l'effet de la guerre sera alors nul ... Loin s'en faut, les moyens utilisés par les EU au vietnam ont été particulièrement ravageurs et les effets de la guerre chimique qu'il ont entreprise sont loin d'être effacées

            lire ici
            lire ici
            lire ici
            Lire ici (anglais)

            Aujourd’hui, au Viêt Nam, la troisième génération est là et les gens sains de corps et d’esprit engendrent encore des nouveau-nés monstrueux avec, parfois, les organes génitaux au milieu du visage. Les victimes passées et présentes se comptent par millions.
            Il reste les fabricants de l’Agent Orange qui, en pleine connaissance de cause - dès 1965 des laboratoires américains ont établi les conséquences de la dioxine sur des rats - et pour leur plus grande fortune, ont fourni l’US Army. Parmi les 37 sociétés qui ont fabriqué le poison, certaines s’appellent Monsanto, Dow Chemical, Uniroyal, Diamond, Thompson, Hercules, entre autres. Comparaîtront-elles devant « leur » justice ?
            Un procès dont on n’a pas de précédent légal : Le procès de New York. Le 10 mars 2005, les victimes vietnamiennes sont déboutées en Première Instance par le magistrat Jack Weinstein, celui-là même qui défendit et obtint "réparation" pour les Vétérans US victimes de l’Agent Orange !
            Petit rappel :
            Après la deuxième guerre mondiale, deux fabricants de Zyklon B furent convaincus de crimes de guerre et exécutés
            La Fontaine :
            Selon que vous serez puissant ou misérable,
            Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

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            • #7
              vivement les elections presidentielles a ce rythme la mais ça ne fera pas oublier tous les victimes irakiennes et le pays desormé definitevement plonger dans le ko et perdu

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