Deux salariés musulmans de Roissy qui s'étaient fait retirer leur badge et de ce fait ne pouvait plus accéder à leurs lieux de travail ont été entendu par la justice qui a ordonné la réintégration des deux hommes à leur emploi ainsi que la restitution de leur badge leur permettant l'accès aux zone à risque de l'aéroport de Roissy.
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Ils pourront de nouveau avoir accès aux zones à risque de l’aéroport. Le juge des référés se prononcera vendredi sur la demande de «documents justifiant le retrait de badges d’habilitation» des six autres salariés de Roissy.
Avant même l'audience de mercredi devant le juge des référés du tribunal de grande instance de Bobigny, l’avocat du préfet a annoncé que deux des huit salariés qui ont déposé un référé contre Nicolas Sarkozy et le préfet, allaient pouvoir reprendre leurs postes.
Les deux employés concernés étaient présents à l'audience. «Je suis très heureux pour moi, très malheureux pour les autres. Je remercie Dieu et la justice. Même moi j'ai douté de moi. Je ne dormais plus. J'ai été sali, on a dit que j'étais un terroriste, il n'y a pas d'accusation plus grave», a lancé l’un d’eux.
«Risques terroristes»
Au cours de sa plaidoirie, l’avocat du préfet a indiqué que les six autres employés s'étaient vus notifier mardi soir ou mercredi matin les notes de l'unité centrale de lutte contre le terrorisme (Uclat). Ces salariés avaient été privés de leur emploi à l’appui de ces notes, parce qu’ils représentaient «des risques pour la sécurité aéroportuaire». Notes qui n'avaient toujours pas été reçues mercredi matin, a souligné l'un des avocats des employés.
Outre la communication d’ «éléments justifiant» leur retrait de badge pour des raisons de sûreté liées à des risques terroristes, les employés souhaitaient aussi que le tribunal reconnaisse une atteinte à leur présomption d'innocence.
L'affaire a été mise en délibéré à vendredi matin. Le même jour, le tribunal administratif de Cergy doit examiner les référés suspensions déposés par neuf employés privés de badge (dont six ont participé à l'assignation examinée mercredi).
Par Le figaro
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Ils pourront de nouveau avoir accès aux zones à risque de l’aéroport. Le juge des référés se prononcera vendredi sur la demande de «documents justifiant le retrait de badges d’habilitation» des six autres salariés de Roissy.
Avant même l'audience de mercredi devant le juge des référés du tribunal de grande instance de Bobigny, l’avocat du préfet a annoncé que deux des huit salariés qui ont déposé un référé contre Nicolas Sarkozy et le préfet, allaient pouvoir reprendre leurs postes.
Les deux employés concernés étaient présents à l'audience. «Je suis très heureux pour moi, très malheureux pour les autres. Je remercie Dieu et la justice. Même moi j'ai douté de moi. Je ne dormais plus. J'ai été sali, on a dit que j'étais un terroriste, il n'y a pas d'accusation plus grave», a lancé l’un d’eux.
«Risques terroristes»
Au cours de sa plaidoirie, l’avocat du préfet a indiqué que les six autres employés s'étaient vus notifier mardi soir ou mercredi matin les notes de l'unité centrale de lutte contre le terrorisme (Uclat). Ces salariés avaient été privés de leur emploi à l’appui de ces notes, parce qu’ils représentaient «des risques pour la sécurité aéroportuaire». Notes qui n'avaient toujours pas été reçues mercredi matin, a souligné l'un des avocats des employés.
Outre la communication d’ «éléments justifiant» leur retrait de badge pour des raisons de sûreté liées à des risques terroristes, les employés souhaitaient aussi que le tribunal reconnaisse une atteinte à leur présomption d'innocence.
L'affaire a été mise en délibéré à vendredi matin. Le même jour, le tribunal administratif de Cergy doit examiner les référés suspensions déposés par neuf employés privés de badge (dont six ont participé à l'assignation examinée mercredi).
Par Le figaro
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