Des ravisseurs d’Hervé Gourdel identifiés
Par Mourad Arbani
[IMG]http://www.*************/wp-content/uploads/2014/09/raviues.jpg[/IMG]Le ministre algérien de la Justice, Tayeb Louh a indiqué, mardi, que des ravisseurs de l’otage français Hervé Gourdel, décapité mercredi dernier le lendemain de son rapt, ont été identifiés.
Il a précisé que « les premiers éléments de l’enquête ont permis d’identifier certains des membres du groupe terroriste auteurs de ce crime ». Tayeb Louh s’exprimait dans un entretien à la télévision nationale.
Ce guide de haute montagne de 55 ans, avait été enlevé le 21 septembre à une centaine de km à l’est d’Alger par le groupe Jund al-Khilafa, qui l’a ensuite décapité en représailles à l’engagement de la France dans les raids aériens contre l’Etat islamique en Irak.
L’enquête sur l’enlèvement et l’assassinat d’Hervé Gourdel a été confiée dimanche à un juge d’un tribunal d’Alger spécialisé dans les affaires de terrorisme et du crime organisé, a précisé M. Louh.
Le parquet a requis des mandats d’arrêt à l’encontre des ravisseurs identifiés et une commission rogatoire pour « déterminer le lieu d’où a été postée la vidéo (de l’exécution) sur la toile », a précisé le ministre.
La justice a également ordonné une commission rogatoire afin d’identifier les autres membres du groupe auteur de l’enlèvement et de l’assassinat du touriste français, a-t-il ajouté.
Il est à rappeler que le groupe armé terroriste qui avait revendiqué l’enlèvement puis la décapitation du touriste français dans une vidéo intitulée Message de sang pour le gouvernement français, à savoir, Jund al-Khilafah est dirigé par un certain Abdelmalek Gouri.
Selon des sources sécuritaires, Gouri serait présent, masqué, dans la vidéo montrant l’exécution d’Hervé Gourdel. Il était à l’origine de nombreux attentats kamikazes perpétrés ces dix dernières années en Kabylie.
Parmi eux, l’attaque d’une caserne (18 morts), d’une école de gendarmerie (60 morts) et une dernière, en avril dernier près d’Iboudrarène (45 km au Sud Est de Tizi Ouzou), qui a avait coûté la vie à 14 militaires chargés de sécuriser le dernier scrutin présidentielle .
Un temps proche d’Al-Qaïda, il est devenu l’émir numéro un de l’État islamique en Algérie avec son groupe, les Soldats du Califat, qui compterait une centaine d’hommes.
Par Mourad Arbani
[IMG]http://www.*************/wp-content/uploads/2014/09/raviues.jpg[/IMG]Le ministre algérien de la Justice, Tayeb Louh a indiqué, mardi, que des ravisseurs de l’otage français Hervé Gourdel, décapité mercredi dernier le lendemain de son rapt, ont été identifiés.
Il a précisé que « les premiers éléments de l’enquête ont permis d’identifier certains des membres du groupe terroriste auteurs de ce crime ». Tayeb Louh s’exprimait dans un entretien à la télévision nationale.
Ce guide de haute montagne de 55 ans, avait été enlevé le 21 septembre à une centaine de km à l’est d’Alger par le groupe Jund al-Khilafa, qui l’a ensuite décapité en représailles à l’engagement de la France dans les raids aériens contre l’Etat islamique en Irak.
L’enquête sur l’enlèvement et l’assassinat d’Hervé Gourdel a été confiée dimanche à un juge d’un tribunal d’Alger spécialisé dans les affaires de terrorisme et du crime organisé, a précisé M. Louh.
Le parquet a requis des mandats d’arrêt à l’encontre des ravisseurs identifiés et une commission rogatoire pour « déterminer le lieu d’où a été postée la vidéo (de l’exécution) sur la toile », a précisé le ministre.
La justice a également ordonné une commission rogatoire afin d’identifier les autres membres du groupe auteur de l’enlèvement et de l’assassinat du touriste français, a-t-il ajouté.
Il est à rappeler que le groupe armé terroriste qui avait revendiqué l’enlèvement puis la décapitation du touriste français dans une vidéo intitulée Message de sang pour le gouvernement français, à savoir, Jund al-Khilafah est dirigé par un certain Abdelmalek Gouri.
Selon des sources sécuritaires, Gouri serait présent, masqué, dans la vidéo montrant l’exécution d’Hervé Gourdel. Il était à l’origine de nombreux attentats kamikazes perpétrés ces dix dernières années en Kabylie.
Parmi eux, l’attaque d’une caserne (18 morts), d’une école de gendarmerie (60 morts) et une dernière, en avril dernier près d’Iboudrarène (45 km au Sud Est de Tizi Ouzou), qui a avait coûté la vie à 14 militaires chargés de sécuriser le dernier scrutin présidentielle .
Un temps proche d’Al-Qaïda, il est devenu l’émir numéro un de l’État islamique en Algérie avec son groupe, les Soldats du Califat, qui compterait une centaine d’hommes.
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