Casablanca : Le Pew Research Center est un think tank américain qui fournit des informations relatives aux attitudes et tendances qui influencent les États-Unis et le monde. Son siège social est à Washington, D.C. et ses activités sont financées par le Pew Charitable Trusts.
Une carte interactive publiée par le Pew Research Center, se basant sur des statistiques de l'Office de la migration internationale des Nations Unies, a démontré qu’un nombre non négligeable de ressortissants algériens, ont dû fuir leurs pays pour venir s’établir au Maroc, à la recherche de sécurité et d’une meilleure qualité de vie.
Selon la carte du Think Tank US, entre 1990 et 2013, période couvrant la décennie noire, déclenchée par le putsch militaire annulant les résultats des législatives algériennes remportées par le FIS, et la période de la présidence de Bouteflika, dite celle de la réconciliation nationale, plus de 20.000 algériens ont fui leur pays pour venir s’établir au royaume.
Ces 20.000 font partie de quelques 670.000 algériens qui se sont réfugiés dans plusieurs pays du monde, au Maroc, en Europe (France), ou en Amérique du Nord (Canada).
Inattendument, ces chiffres révèlent un fait inédit: Si la guerre civile des années 90 a bien été le déclencheur de ce mouvement de fuite des algériens à l’étranger, celui-ci n'a pas décéléré suite au reflux des violences dans les années 2000 et jusqu’à aujourd’hui.
Nombreux chercheurs, algériens notamment, vont à affirmer que les algériens qui se sont réfugiés à l’étranger durant la période susnommée, sont majoritairement des cadres diplômés des universités du pays dans les décennies 70 et 80.
Lemag
La carte
http://www.pewglobal.org/2014/09/02/...igrant-stocks/
Une carte interactive publiée par le Pew Research Center, se basant sur des statistiques de l'Office de la migration internationale des Nations Unies, a démontré qu’un nombre non négligeable de ressortissants algériens, ont dû fuir leurs pays pour venir s’établir au Maroc, à la recherche de sécurité et d’une meilleure qualité de vie.
Selon la carte du Think Tank US, entre 1990 et 2013, période couvrant la décennie noire, déclenchée par le putsch militaire annulant les résultats des législatives algériennes remportées par le FIS, et la période de la présidence de Bouteflika, dite celle de la réconciliation nationale, plus de 20.000 algériens ont fui leur pays pour venir s’établir au royaume.
Ces 20.000 font partie de quelques 670.000 algériens qui se sont réfugiés dans plusieurs pays du monde, au Maroc, en Europe (France), ou en Amérique du Nord (Canada).
Inattendument, ces chiffres révèlent un fait inédit: Si la guerre civile des années 90 a bien été le déclencheur de ce mouvement de fuite des algériens à l’étranger, celui-ci n'a pas décéléré suite au reflux des violences dans les années 2000 et jusqu’à aujourd’hui.
Nombreux chercheurs, algériens notamment, vont à affirmer que les algériens qui se sont réfugiés à l’étranger durant la période susnommée, sont majoritairement des cadres diplômés des universités du pays dans les décennies 70 et 80.
Lemag
La carte
http://www.pewglobal.org/2014/09/02/...igrant-stocks/
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