Par La Voix de la Russie |
Une nouvelle fois l’Amérique tombe d’un mal dans un pire. Elle a donné d’abord vie et puis s’est effrayée de son engeance, qui sous le label de « L’Etat islamique » progresse en Irak, en décapitant chemin faisant des journalistes occidentaux et d’autres « infidèles ». Pour le moment personne ne sait que faire avec. Mais l’ampleur du danger ne permet plus de le taire.
Par leur récente exécution capitale publique du journaliste américain les djihadistes ont pour ainsi dire jeté le gant à toute la civilisation occidentale. Ecoutons l’orientaliste russe Léonide Vassiliev, professeur à l’Ecole supérieure de l’économie.
« C’est un châtiment exemplaire. Et ce n’est pas qu’une menace. C’est un défi assez réfléchi, déclaré. C’est en fait une déclaration de guerre à l’Occident. Nous devons bien le comprendre. Nombre d’organisations avec Al-Qaïda à leur tête se réclament du vrai islam ».
Les extrémistes de l’Etat islamique présentent un danger à long terme et sont en mesure de lancer de nouvelles offensives, a reconnu jeudi le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel. Voici ce que dit à ce propos Anatoli Murid, expert pour le Proche-Orient.
« A ce jour l’Occident ne dispose d’aucun instrument pour éliminer « L’Etat islamique ». A cet effet il est indispensable de mettre sur pied des forces internationales spéciales, diviser le territoire irakien en secteurs et d’y envoyer ces troupes. Et de se préparer à ce que cela prendra des années, sinon des décennies. L’intervention américaine en Irak a conduit le pays au démembrement et à la catastrophe. L’élimination des conséquences de cette catastrophe demandera énormément d’argent, de temps et d’efforts, y compris militaires. Il est en principe impossible de s’entendre sur quoi que ce soit avec les djihadistes de l’Etat islamique. Ils ne veulent rien entendre ».
Dès le début l’administration de Barack Obama n’avait pas de stratégie claire au Proche-Orient, et aujourd’hui encore elle n’en a pas. La décapitation du journaliste est dans un certain sens une façon de faire payer les Américains pour l’état de choses actuel. La fin tragique de cet homme ne fait que ressortir la vérité des sages qui déconseillaient de réchauffer un serpent dans son sein – il ne manquera pas de mordre son protecteur, tout simplement parce c’est dans sa nature.
Une nouvelle fois l’Amérique tombe d’un mal dans un pire. Elle a donné d’abord vie et puis s’est effrayée de son engeance, qui sous le label de « L’Etat islamique » progresse en Irak, en décapitant chemin faisant des journalistes occidentaux et d’autres « infidèles ». Pour le moment personne ne sait que faire avec. Mais l’ampleur du danger ne permet plus de le taire.
Par leur récente exécution capitale publique du journaliste américain les djihadistes ont pour ainsi dire jeté le gant à toute la civilisation occidentale. Ecoutons l’orientaliste russe Léonide Vassiliev, professeur à l’Ecole supérieure de l’économie.
« C’est un châtiment exemplaire. Et ce n’est pas qu’une menace. C’est un défi assez réfléchi, déclaré. C’est en fait une déclaration de guerre à l’Occident. Nous devons bien le comprendre. Nombre d’organisations avec Al-Qaïda à leur tête se réclament du vrai islam ».
Les extrémistes de l’Etat islamique présentent un danger à long terme et sont en mesure de lancer de nouvelles offensives, a reconnu jeudi le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel. Voici ce que dit à ce propos Anatoli Murid, expert pour le Proche-Orient.
« A ce jour l’Occident ne dispose d’aucun instrument pour éliminer « L’Etat islamique ». A cet effet il est indispensable de mettre sur pied des forces internationales spéciales, diviser le territoire irakien en secteurs et d’y envoyer ces troupes. Et de se préparer à ce que cela prendra des années, sinon des décennies. L’intervention américaine en Irak a conduit le pays au démembrement et à la catastrophe. L’élimination des conséquences de cette catastrophe demandera énormément d’argent, de temps et d’efforts, y compris militaires. Il est en principe impossible de s’entendre sur quoi que ce soit avec les djihadistes de l’Etat islamique. Ils ne veulent rien entendre ».
Dès le début l’administration de Barack Obama n’avait pas de stratégie claire au Proche-Orient, et aujourd’hui encore elle n’en a pas. La décapitation du journaliste est dans un certain sens une façon de faire payer les Américains pour l’état de choses actuel. La fin tragique de cet homme ne fait que ressortir la vérité des sages qui déconseillaient de réchauffer un serpent dans son sein – il ne manquera pas de mordre son protecteur, tout simplement parce c’est dans sa nature.
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