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Le Front national pour la protection de la richesse et de la lutte contre la corruption a appelé le gouvernement algérien en toute urgence de geler ou annuler l’accord d’exportation du gaz naturel vers l’Egypte, une façon pour l’ONG de mettre la pression sur les autorités égyptiennes afin d’ouvrir le point de passage Rafah aux Palestiniens.
La question d’aider les Ghazaouis, selon le communiqué transmis hier à la presse, ne devrait pas faire l’objet de négociations avec les sionistes, c’est une obligation morale.
Le Front a mis en avant la gravité de la situation humanitaire que vivent les civils, depuis le début des offensives israéliennes, et que la fermeture du point de passage Rafah dans ces circonstances porte une atteinte aux principes des droits de l’Homme, et que les Ghazaouis ont plus que jamais besoin de l’aide de l’Egypte.
Celle-ci sur le plan géographique est mieux placée pour tendre la main aux Palestiniens, elle devrait en effet permettre d’envoyer du renfort à la population, que ce soit des médicaments, de la nourriture et aussi évacuer les blessés à travers la création des couloirs humanitaires.
N’étant pas question de continuer de se murer dans le silence, l’Algérie doit pousser l’Egypte à lever sa main du point de passage. La derniere visite du président égyptien Abdel Fattah al-Sisi en Algérie durant le mois écoulé avait en effet pour vocation de conclure un accord entre les deux parties, pour fournir l’Egypte du gaz naturel; dans ce cadre, le Front national pour la protection de la richesse et de la lutte contre la corruption exhorte les autorités algériennes à geler cet accord, à moins que l’Egypte cède et accepte toutefois d’ouvrir le point de passage Rafah, et que l’entrée en vigueur de cet accord soit conditionnée par l’ouverture du point du passage, a relevé le communiqué.
Dans le même sillage, le Front a en outre affirmé que le peuple algérien aura son mot à dire pour mettre fin à l’agression des sionistes, il devrait par ailleurs exercer la pression sur le pouvoir algérien, pour qu’il suspende la convention signée récemment avec l’Egypte, avant d’ajouter que les crimes de guerre que Israël a perpétrés dans la bande de Ghaza seront toujours une tache noire. Le Front a exprimé sa profonde tristesse à l’égard des victimes palestiniens, et s’indigne contre ce génocide sous l’œil de la Communauté internationale qui devait dissuader Israël de son agression.
Lyes K.
La Nouvelle République 03/08/2014
La question d’aider les Ghazaouis, selon le communiqué transmis hier à la presse, ne devrait pas faire l’objet de négociations avec les sionistes, c’est une obligation morale.
Le Front a mis en avant la gravité de la situation humanitaire que vivent les civils, depuis le début des offensives israéliennes, et que la fermeture du point de passage Rafah dans ces circonstances porte une atteinte aux principes des droits de l’Homme, et que les Ghazaouis ont plus que jamais besoin de l’aide de l’Egypte.
Celle-ci sur le plan géographique est mieux placée pour tendre la main aux Palestiniens, elle devrait en effet permettre d’envoyer du renfort à la population, que ce soit des médicaments, de la nourriture et aussi évacuer les blessés à travers la création des couloirs humanitaires.
N’étant pas question de continuer de se murer dans le silence, l’Algérie doit pousser l’Egypte à lever sa main du point de passage. La derniere visite du président égyptien Abdel Fattah al-Sisi en Algérie durant le mois écoulé avait en effet pour vocation de conclure un accord entre les deux parties, pour fournir l’Egypte du gaz naturel; dans ce cadre, le Front national pour la protection de la richesse et de la lutte contre la corruption exhorte les autorités algériennes à geler cet accord, à moins que l’Egypte cède et accepte toutefois d’ouvrir le point de passage Rafah, et que l’entrée en vigueur de cet accord soit conditionnée par l’ouverture du point du passage, a relevé le communiqué.
Dans le même sillage, le Front a en outre affirmé que le peuple algérien aura son mot à dire pour mettre fin à l’agression des sionistes, il devrait par ailleurs exercer la pression sur le pouvoir algérien, pour qu’il suspende la convention signée récemment avec l’Egypte, avant d’ajouter que les crimes de guerre que Israël a perpétrés dans la bande de Ghaza seront toujours une tache noire. Le Front a exprimé sa profonde tristesse à l’égard des victimes palestiniens, et s’indigne contre ce génocide sous l’œil de la Communauté internationale qui devait dissuader Israël de son agression.
Lyes K.
La Nouvelle République 03/08/2014
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