Ansar al-Sharia en Tunisie a pour la première fois revendiqué les attaques terroristes meurtrières dans le Jebel Chaambi et les régions environnantes.
Le communiqué publié lundi 28 juillet à l'occasion de l'Aïd al-Fitr fait suite à la mort durant le week-end de deux soldats tunisiens. Cette attaque a eu lieu peu après une attaque lancée mi-juillet, qui a coûté la vie à quinze soldats dans cette même région montagneuse reculée proche de la frontière algérienne.
Cette revendication par Ansar al-Sharia, publiée sur un site web jihadiste, est la première pour l'organisation terroriste tunisienne depuis sa création en 2011
S'adressant à l'armée et aux forces de sécurité, cette déclaration affirme : "Les évènements qui ont eu lieu dans le pays de Kairouan depuis mai de la part des moudjahidines positionnés dans les montagnes sont la meilleure preuve que vous ne comprenez que la logique de la force et n'écoutez que le bruit des balles."
Ansar al-Sharia a également menacé de commettre d'autres opérations terroristes en Tunisie.
"Si vous choisissez la guerre, vous aurez ce que vous choisissez", poursuit ce communiqué. "Nous vengerons nos martyrs et nos prisonniers aussi longtemps que nous vivrons ; vous avez déjà vu et appris, et la guerre comporte différents cycles."
Selon le journaliste Hassan Ayedi, le point important concernant ce nouveau communiqué est "la revendication clairement affirmée des opérations terroristes".
"Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) avait déjà revendiqué l'attaque contre le domicile du ministre de l'Intérieur en mai dernier, et maintenant, Ansar al-Sharia, interdit depuis août 2013, revendique à son tour la même opération, au cours de laquelle quatre policiers ont été tués", explique Ayedi.
Ansar al-Sharia "a également revendiqué l'opération Tal Hechria à Kasserine le 17 juillet, lors de laquelle quinze soldats avaient été tués, ainsi que l'opération Sakiet Sidi Youssef", ajoute-t-il.
"La revendication de ces opérations terroristes par ce groupe a été incitée par une demande de trêve que des sources du ministère de l'Intérieur ont indiqué avoir rejetée, parce que le ministère refuse de négocier avec les terroristes", explique-t-il. "Cela signifie que la guerre contre le terrorisme se poursuivra."
Mercredi 30 juillet, la province de Kasserine était en état d'alerte sécuritaire dans les régions proches du Jebel Semama alors que les opérations militaires destinées à contrer les terroristes après l'arrestation de l'un de leurs membres se poursuivaient.
"Des unités de l'armée ont arrêté un terroriste très dangereux recherché dans le cadre des opérations militaires en cours dans le Jebel Semama, dans la province de Kasserine", a indiqué le porte-parole du ministère de la Défense Lamjad Hammami mardi à l'agence TAP.
"Ce terroriste a été remis aux unités en charge de la sécurité pour être interrogé et pour qu'une enquête soit diligentée", a-t-il ajouté.
Ce porte-parole a expliqué que l'armée tunisienne avait également lancé des frappes aériennes contre des positions terroristes mardi dans le Jebel Semama.
"Avant cela, des bâtiments de l'armée nationale avaient fait usage de mitrailleuses lourdes dans la région, frappant directement le groupe terroriste", a-t-il ajouté, soulignant que "les opérations terrestres de ratissage sont encore en cours".
Magharebia
Le communiqué publié lundi 28 juillet à l'occasion de l'Aïd al-Fitr fait suite à la mort durant le week-end de deux soldats tunisiens. Cette attaque a eu lieu peu après une attaque lancée mi-juillet, qui a coûté la vie à quinze soldats dans cette même région montagneuse reculée proche de la frontière algérienne.
Cette revendication par Ansar al-Sharia, publiée sur un site web jihadiste, est la première pour l'organisation terroriste tunisienne depuis sa création en 2011
S'adressant à l'armée et aux forces de sécurité, cette déclaration affirme : "Les évènements qui ont eu lieu dans le pays de Kairouan depuis mai de la part des moudjahidines positionnés dans les montagnes sont la meilleure preuve que vous ne comprenez que la logique de la force et n'écoutez que le bruit des balles."
Ansar al-Sharia a également menacé de commettre d'autres opérations terroristes en Tunisie.
"Si vous choisissez la guerre, vous aurez ce que vous choisissez", poursuit ce communiqué. "Nous vengerons nos martyrs et nos prisonniers aussi longtemps que nous vivrons ; vous avez déjà vu et appris, et la guerre comporte différents cycles."
Selon le journaliste Hassan Ayedi, le point important concernant ce nouveau communiqué est "la revendication clairement affirmée des opérations terroristes".
"Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) avait déjà revendiqué l'attaque contre le domicile du ministre de l'Intérieur en mai dernier, et maintenant, Ansar al-Sharia, interdit depuis août 2013, revendique à son tour la même opération, au cours de laquelle quatre policiers ont été tués", explique Ayedi.
Ansar al-Sharia "a également revendiqué l'opération Tal Hechria à Kasserine le 17 juillet, lors de laquelle quinze soldats avaient été tués, ainsi que l'opération Sakiet Sidi Youssef", ajoute-t-il.
"La revendication de ces opérations terroristes par ce groupe a été incitée par une demande de trêve que des sources du ministère de l'Intérieur ont indiqué avoir rejetée, parce que le ministère refuse de négocier avec les terroristes", explique-t-il. "Cela signifie que la guerre contre le terrorisme se poursuivra."
Mercredi 30 juillet, la province de Kasserine était en état d'alerte sécuritaire dans les régions proches du Jebel Semama alors que les opérations militaires destinées à contrer les terroristes après l'arrestation de l'un de leurs membres se poursuivaient.
"Des unités de l'armée ont arrêté un terroriste très dangereux recherché dans le cadre des opérations militaires en cours dans le Jebel Semama, dans la province de Kasserine", a indiqué le porte-parole du ministère de la Défense Lamjad Hammami mardi à l'agence TAP.
"Ce terroriste a été remis aux unités en charge de la sécurité pour être interrogé et pour qu'une enquête soit diligentée", a-t-il ajouté.
Ce porte-parole a expliqué que l'armée tunisienne avait également lancé des frappes aériennes contre des positions terroristes mardi dans le Jebel Semama.
"Avant cela, des bâtiments de l'armée nationale avaient fait usage de mitrailleuses lourdes dans la région, frappant directement le groupe terroriste", a-t-il ajouté, soulignant que "les opérations terrestres de ratissage sont encore en cours".
Magharebia
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