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Hamas arrange les affaires de l’Etat hébreu: Le gaz au large de Gaza, un enjeu stratégique

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  • Hamas arrange les affaires de l’Etat hébreu: Le gaz au large de Gaza, un enjeu stratégique

    Faut-il s’attarder sur le fait accompli israélien et oublier les raisons historiques du conflit au Moyen-Orient et focaliser l’attention sur les conséquences immédiates d’une guerre, elle-même déséquilibrée ? Les médias eux aiment les chiffres et le factuel. C’est pourquoi le décompte macabre des victimes des raids israéliens et de l’offensive terrestre contre Gaza occupe l’essentiel de l’information.

    Quand certains médias tentent d’aller au-delà du factuel pour essayer de cerner les causes de la crise entre Palestiniens et Israéliens, la sécurité d’Israël est toujours présentée comme une priorité absolue plus importante que la sécurité des Palestiniens, que leurs droits nationaux et humains et que tous les points de vue qui s’expriment ça et là pour dénoncer le fait accompli de l’occupation bénie par les Etats-Unis et l’Europe. La seule logique qui régit le conflit moyen-oriental est celle de la force, de l’arrogance et des intérêts des puissances occidentales. Tout autre argument invoqué, qu’il soit d’ordre moral, juridique… pour justifier les crimes d’Israël n’est qu’hypocrisie destinée à la consommation interne des opinions publiques occidentales qui ne croient plus, d’ailleurs, les discours de leurs politiques sur le dossier du Moyen-Orient. L’attitude de l’Occident, notamment de l’Europe, est motivée au-delà du suivisme manifeste aux Etats-Unis et de l’influence du lobby sioniste puissant par le sentiment de culpabilité vis-à-vis des crimes nazis commis contre les juifs et dont les establishments européens étaient responsables par complicité et par la résignation. La France officielle, depuis la fin du Gaullisme qu’incarnait Mitterrand, n’a plus de politique étrangère souveraine. Quant aux Etats-Unis, tant qu’ils n’ont pas trouvé un gendarme de rechange dans la région du Moyen-Orient, pour protéger leurs intérêts, leur soutien inconditionnel à Israël restera intact. Enfin, la grande question est de savoir pourquoi l’Etat hébreu traîne sa contradiction fondamentale, en l’occurrence continuer à alimenter et à entretenir les facteurs de l’instabilité et de l’insécurité dans la région et en Palestine ? Israël ne peut exister sans guerre ni sans sentiment de victime qui a toujours nourri l’inconscient collectif. Israël tire sa force et sa légitimité de sa victimisation pour s’arroger le droit de riposter. Gaza n’est pas une enclave indépendante. Elle est sous occupation militaire, puisque elle est soumise à un siège permanent et un embargo étouffant. Tsahal s’est donné le droit de tirer sur toute personne qui circule ou s’approche de la zone tampon qui est de deux kilomètres à l’intérieur des terres de Gaza.
    Cette situation intenable crée des tensions et des réactions légitimes des populations de Gaza et des factions de la résistance palestinienne qui ne supportent plus la prison à ciel ouvert qu’est Gaza. Pour Israël, l’argument est trouvé pour agresser l’enclave à volonté, en invoquant le droit de riposte au lancement de missiles qui ne font d’ailleurs pas de victimes. Israël veille aussi à maintenir la mainmise de Hamas sur Gaza et la dualité de pouvoir entre Hamas et le Fatah afin de justifier, d’une part, l’incapacité de l’autorité palestinienne à contrôler les Palestiniens, donc sa non viabilité comme autorité, et, d’autre part, pour empêcher toute réconciliation entre Palestiniens, ce qui constituerait un risque pour le refus de la paix et de l’avènement d’un Etat palestinien. Une entente inter-palestinienne mettrait à nu les intentions réelles d’Israël quant à sa conception de la paix et du devenir du peuple palestinien et de son Etat. Hamas doit donc continuer à exister, mais affaibli pour ne pas constituer une réelle menace pour les intérêts d’Israël. Au-delà de cette logique israélienne mise en œuvre en toutes circonstances, il y a l’enjeu énergétique dont Gaza est devenue la plaque tournante depuis 2007, date de l’évaluation du gisement de gaz découvert en 2000 au large de Gaza. Selon les experts, 40 milliards de mètres cubes de gaz d’une valeur de trois milliards d’euros attendent d’être exploités. Pour Israël, l’enjeu est désormais stratégique. Plusieurs découvertes successives d’importance ont été faites ces dernières années – comme par exemple le gisement Leviathan estimé à 453 milliards de m³ – qui pourrait faire passer le pays d’importateur d’énergie à exportateur potentiel d’énergie avec l’ambition de livrer l’Europe, la Jordanie et l’Egypte. Le problème est que la plus grande partie des 3 450 milliards de mètres cubes de gaz et des 1,68 milliard de barils de pétrole du Bassin du Levant se trouve dans des eaux territoriales disputées par Israël, la Syrie, le Liban, Gaza et Chypres.



    Auteur: Abdelkrim Ghezali
    REPORTERS.DZ
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Salam...

    la seule et grande factualité qu'il puisse exister serait des ordres et des intitulés du "shame world" et du "world shame", sans différence de faculté pour ce que cela veut dire et donne à entendre, et même voir, tant pour l'incapacité du droit appliqué, supposément défendu et défendable à tout un chacun, que pour la légitimité de la vie, universellement reconnue et primordiale en tout commun, serait-il donc et alors des m2 ou des m3 des matières et des sources qui fassent chaque fois le pire des cultures et l'injustifiable des politiques entre des terres et des frontières, "rire" ou "sourire" d'un procédé si vieux et si infâme ce n'est pas forcément se moquer de son étendue maléfique et de ses malheurs ironiques, son ou ses auteurs suffisent à cela pour l'entendre et le comprendre à leurs vues...

    bien qu'il soit une période hautement critique à tous vivants comme à tous venants, la grande question est de savoir quel peuple voyage étend et surprend toutes origines, comme tous continents, et quel autre ménage entend et défend ses seules racines, ses propres sentiments, faut-il s'attarder sur l'histoire humaine pour (re)découvrir que chaque cause exploite la conséquence d'un déséquilibre tout en chiffre macabrement vérifié, ou, plutôt, le faudrait-il sur le fait inaccompli et conséquent d'une histoire (ré)percutante et sans fin...


    " ...quand, de raison partagée et de sens élevé du monde et des hommes, un enfant meurt sans surface ni volume d'équité, quelle vie crie sans réalité et quelle heure sonne sans vérité...
    "

    Salam, merci...
    ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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