Des statues et une tombe détruites par les djihadistes à Mossoul
Les djihadistes sunnites de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont rasé des vestiges du patrimoine culturel irakien à Mossoul, la deuxième ville d'Irak dont ils se sont emparés le 10 juin, rapportent des témoins.
Des statues d'Othman al Mossouli, auteur et compositeur du XIXe siècle, et d'Abou Tammam, un poète arabe de la dynastie des Abassides ayant vécu au IXe siècle, ont été abattues. La tombe d'Ibn al Athir, philosophe et voyageur arabe du XIIe siècle, a été vandalisé.
Les djihadistes sunnites de l'EIIL et les autres groupes ralliés à eux partagent une conception stricte de l'islam et considèrent que le culte des morts relève de l'idolâtrie.
Plusieurs tombes et mosquées ont aussi été rasées dans les régions de Syrie où l'EIIL est présente.
La télévision publique irakienne rapporte par ailleurs qu'une taxe a été imposée par les djihadistes aux chrétiens vivant toujours dans Mossoul, une information que Reuters n'a pu vérifier de source indépendante.
reuters (Oliver Holmes; Henri-Pierre André pour le service français)
Les djihadistes sunnites de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont rasé des vestiges du patrimoine culturel irakien à Mossoul, la deuxième ville d'Irak dont ils se sont emparés le 10 juin, rapportent des témoins.
Des statues d'Othman al Mossouli, auteur et compositeur du XIXe siècle, et d'Abou Tammam, un poète arabe de la dynastie des Abassides ayant vécu au IXe siècle, ont été abattues. La tombe d'Ibn al Athir, philosophe et voyageur arabe du XIIe siècle, a été vandalisé.
Les djihadistes sunnites de l'EIIL et les autres groupes ralliés à eux partagent une conception stricte de l'islam et considèrent que le culte des morts relève de l'idolâtrie.
Plusieurs tombes et mosquées ont aussi été rasées dans les régions de Syrie où l'EIIL est présente.
La télévision publique irakienne rapporte par ailleurs qu'une taxe a été imposée par les djihadistes aux chrétiens vivant toujours dans Mossoul, une information que Reuters n'a pu vérifier de source indépendante.
reuters (Oliver Holmes; Henri-Pierre André pour le service français)
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