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Irak : Obama entre djihadistes et ayatollahs

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  • Irak : Obama entre djihadistes et ayatollahs

    Le président des États-Unis s’est donné "quelques jours" avant de donner une réponse "appropriée" à la crise irakienne. Il n’a le choix qu’entre de très mauvaises solutions.


    Il y a des raccourcis de l'Histoire qui pourraient faire sourire si l'heure n'était pas gravissime au Moyen-Orient. Samedi, le porte-avions américain USS George H. W. Bush, du nom du président qui lança la première guerre d'Irak, en 1991, et dont le fils déclencha la deuxième en 2003, croisait en mer d'Oman. Tandis que deux des destroyers de son groupe naval entraient dans le golfe Persique, sur ordre du Pentagone. Au même moment, le général Qassem Suleimani, patron de la force d'élite Al-Qods des Gardiens de la révolution iraniens, était à Bagdad. Quelles sont les marges de manœuvre des États-Unis et de l'Iran, deux alliés de l'Irak que tout oppose? Officiellement, ils ne se parlent pas, mais ils vont peut-être devoir se coordonner s'ils se décident à intervenir militairement face à la menace des djihadistes.

    Quelle intervention américaine?
    Le président Obama a indiqué qu'il n'y aurait pas de troupes au sol. Alors qu'il est en déplacement jusqu'à mardi en Californie, son équipe de sécurité nationale réfléchit à plusieurs options. "Des tirs de Tomahawk et des bombardements au F18 sont très probables, confie au JDD un stratège européen depuis Abu Dhabi. Car il va falloir qu'Obama donne des signes d'engagement fort", visant à rassurer ses alliés dans la région et ailleurs dans le monde. Surtout à l'heure de la présidentielle afghane, où tout le monde redoute qu'après le départ des forces américaines en 2016 il ne se produise avec les talibans exactement la même chose qu'en Irak avec les djihadistes.

    Que peut faire l'Iran?
    Le président Rohani a estimé samedi que l'Iran était "prêt à aider l'Irak si le gouvernement irakien nous le demande". Il a salué l'appel à prendre les armes lancé par le grand ayatollah d'Irak Ali Al-Sistani*. "Ce qui se passe en Irak est hyperimportant pour Téhéran , estime Thierry Coville, spécialiste de l'Iran à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris). Il est impensable et inacceptable pour eux de laisser s'installer les djihadistes à leurs portes. Lorsque les chiites d'Irak se sont révoltés contre Saddam en 1991, ils ne sont pas intervenus. Ni en 1998, lorsque une dizaine de leurs diplomates ont été assassinés par des talibans en Afghanistan. Mais là, le danger est devenu existentiel", ajoute Thierry Coville. Comme en Syrie aux côtés d'Assad, il est donc probable de voir des pasdaran combattre avec ce qui reste de l'armée irakienne pour reprendre les villes tombées aux mains de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL).

    La fragilité turque
    Quatre-vingts employés turcs du consulat de Mossoul ont été faits prisonniers par l'EIIL lors de la prise, mardi, de cette deuxième ville d'Irak. Pour le gouvernement du Premier ministre islamiste, *Erdogan, c'est une humiliation, lui à qui les Occidentaux reprochaient déjà de jouer avec le feu avec les djihadistes en Syrie. Le pays est membre de l'Otan. Si donc des *avions américains devaient décoller des bases turques ou le Sud-Est du pays servir de base logistique pour une catastrophe humanitaire à venir, la Turquie serait pleinement impliquée dans le conflit. Dans la mesure où les Kurdes ont également désormais les coudées franches dans le nord de l'Irak, Erdogan serait-il prêt à accélérer des concessions supplémentaires aux Kurdes du PKK en Turquie? C'est l'un des enjeux des mois qui viennent.

    Tous les conflits en un seul?
    "Je vois venir un bain de sang interconfessionnel", s'alarme un officiel français qui s'interroge sur le silence de l'Arabie saoudite depuis quatre jours. Le conflit entre chiites et sunnites, qui a repris brutalement dès le départ des forces américaines fin 2011, entraîne l'Irak, la Syrie et, en partie, le Liban dans un chaos qui permet au royaume saoudien et aux monarchies pétrolières du Golfe d'afficher leur stabilité. "Il faut parvenir à un plan fédéral de partition de l'Irak, afin que chaque communauté s'assume seule", écrit le spécialiste américain de géopolitique Leslie Gelb. Sauf qu'à ce stade, personne ne souhaite que la partie sunnite du pays soit représentée par une organisation terroriste aux moyens considérables

    le JDD

  • #2
    L'Amérique est méchante, tantot elle aide les djihado terroristes et tontot les ayatolla injustes
    Les deux sont à coté, les deux sont des traitres, l'amérique le sait, donc pourquoi s'immiscer des affaires des autres
    Qu'elle s'occupe de ces affaire, et comment ça elle n'a pas le choix? c'est elle qui parainne les partis égarés et animent le conflit de loin, on ne fait pas confiance en l'amérique, ooh mon dieu fait tomber sur eux un engin du ciel, une météore, amen

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