Affaibli par la maladie et les scandales, il déclarait encore en septembre exclure d'abdiquer mais Juan Carlos a finalement capitulé. Le premier ministre espagnol Mariano Rajoy a annoncé ce lundi l'abdication du roi d'Espagne en faveur de son fils, le prince Felipe. Juan Carlos va expliquer lui-même les raisons de son choix. Selon l'agence espagnole EFE, le roi d'Espagne aurait pris sa décision en janvier.
Il faut une loi organique
La rumeur d'un départ se faisait de plus en plus insistante ces dernières heures, avec l'annonce d'une allocution spéciale du premier ministre à 10h30 et le rappel en urgence de l'héritier du trône, qui était au Salvador. Le chef du gouvernement a convoqué «un conseil des ministres extraordinaire» mardi. En effet, pour ce processus d'abdication, il sera nécessaire d'approuver une loi organique. «J'espère que dans un délai de temps très court, le Congrès espagnol pourra approuver la nomination comme roi» du prince Felipe, 46 ans, a expliqué Mariano Rajoy.
Le roi Juan Carlos «fut le plus grand promoteur de notre démocratie». Il est le «meilleur symbole de notre vie ensemble, en paix et en liberté», a conclu Mariano Rajoy.
Une fin de règne détestable
Sujet tabou il y a deux ans encore, la famille royale et son entourage avaient de plus en plus de mal, face à l'impopularité record de la monarchie, à éviter la question d'un renoncement au trône. En janvier, un sondage avait fait sensation: 62% des Espagnols se disaient en faveur d'une telle solution. Pis, pour la première fois, les partisans de la monarchie tombaient sous la barre des 50%. Ce désaveu coïncidait avec les crises qui frappent la maison d'Espagne depuis deux ans: problèmes de santé de Juan Carlos, scandale de sa partie de chasse en Afrique en pleine récession économique, confidences d'une supposée maîtresse, affaires de corruption de son gendre…
Une fin de règne détestable aux antipodes de l'image qu'avait forgée le souverain, qui était monté sur le trône à la mort de Francisco Franco en novembre 1975. Juan Carlos avait construit sa popularité en menant la transition de l'Espagne vers la démocratie.
le figaro
Il faut une loi organique
La rumeur d'un départ se faisait de plus en plus insistante ces dernières heures, avec l'annonce d'une allocution spéciale du premier ministre à 10h30 et le rappel en urgence de l'héritier du trône, qui était au Salvador. Le chef du gouvernement a convoqué «un conseil des ministres extraordinaire» mardi. En effet, pour ce processus d'abdication, il sera nécessaire d'approuver une loi organique. «J'espère que dans un délai de temps très court, le Congrès espagnol pourra approuver la nomination comme roi» du prince Felipe, 46 ans, a expliqué Mariano Rajoy.
Le roi Juan Carlos «fut le plus grand promoteur de notre démocratie». Il est le «meilleur symbole de notre vie ensemble, en paix et en liberté», a conclu Mariano Rajoy.
Une fin de règne détestable
Sujet tabou il y a deux ans encore, la famille royale et son entourage avaient de plus en plus de mal, face à l'impopularité record de la monarchie, à éviter la question d'un renoncement au trône. En janvier, un sondage avait fait sensation: 62% des Espagnols se disaient en faveur d'une telle solution. Pis, pour la première fois, les partisans de la monarchie tombaient sous la barre des 50%. Ce désaveu coïncidait avec les crises qui frappent la maison d'Espagne depuis deux ans: problèmes de santé de Juan Carlos, scandale de sa partie de chasse en Afrique en pleine récession économique, confidences d'une supposée maîtresse, affaires de corruption de son gendre…
Une fin de règne détestable aux antipodes de l'image qu'avait forgée le souverain, qui était monté sur le trône à la mort de Francisco Franco en novembre 1975. Juan Carlos avait construit sa popularité en menant la transition de l'Espagne vers la démocratie.
le figaro
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