Washington - Haim Malka est directeur adjoint du programme Moyen Orient au Think Tank US, basé à Washington, 'Center for Strategic and International Studies' (CSIS), il était producteur média en Israël
Haim Malka, a réalisé une étude pour le compte du CSIS, intitulé 'The Struggle for Religious Identity in Tunisia and the Maghreb ' (traduction libre: La lutte pour une identité religieuse en Tunisie et au Maghreb) dans laquelle, il a souligné combien la thématique religieuse a été fortement sollicitée et politisée, après le printemps arabe, dans des régions en réformes comme le Maghreb où des forces politiques s’adossant à des idéologies islamisées, sont montées en puissance, soit par le scrutin ou par les armes.
L'auteur de cette étude s'est attardé sur le modèle marocain et les spécificités de 'son Islam' ainsi que son influence en tant que force de stabilité régionale.
DÉPOLITISER L'ISLAM
Dans son analyse, Malka a relevé que la quintessence de la référence religieuse du Royaume émane du rite Malékite et de la doctrine Achaarite, qui puisent selon lui, dans les vertus de la modération et du juste milieu.
"La spécificité marocaine en matière religieuse s'appuie sur quatre fondements: la centralité de l'Institution de la Commanderie des croyants qui met le Maroc à l'abri de toute surenchère et récupération politiciennes de la religion, le rite Malékite et la doctrine Achaarite en tant que rempart contre l'extrémisme, outre le soufisme qui prône les vertus de la spiritualité et de l'action positive sur le terrain", a-t-il expliqué.
Ses piliers, relève Malka, ont été mis en interaction et à contrition pour dépolitiser l'Islam au Maroc et empêcher les forces politiques en présence et en concurrence, d'en user comme argumentaires politiques y compris contre l'institution monarchique.
UN ISLAM MAROCAIN SÉCURISANT L'EUROPE ET L'AFRIQUE DE L'OUEST
Haim Malka a indiqué que pour contrer les idéologies extrémistes, le Maroc a adopter une stratégie de qualification de son champs religieux, par la redéfinition du rôle fondamentale de la mosquée, la restructuration et l'officialisation du mécanisme de la Fatwa et la formation d'une nouvelle génération d'Imams promoteurs d'un discours religieux éclairé.
Cette démarche, poursuit Malka, est à même d'inspirer les pays de la région qui veulent immuniser leurs sociétés contre l'influence des courants extrémistes violents.
Sur ce point, Malka a relevé que le Maroc, sur ce chemin de lutte contre l'extrémisme interne et externe, promeut les préceptes de 'son malikisme' jusqu'en Europe, au Sahel et en Afrique de l'ouest, soulignant que des pays comme le Mali, la Tunisie, la Libye, la Côte d'Ivoire, la Guinée Conakry ont fait appel à l'expertise du Royaume pour former leurs imams.
lemag
Haim Malka, a réalisé une étude pour le compte du CSIS, intitulé 'The Struggle for Religious Identity in Tunisia and the Maghreb ' (traduction libre: La lutte pour une identité religieuse en Tunisie et au Maghreb) dans laquelle, il a souligné combien la thématique religieuse a été fortement sollicitée et politisée, après le printemps arabe, dans des régions en réformes comme le Maghreb où des forces politiques s’adossant à des idéologies islamisées, sont montées en puissance, soit par le scrutin ou par les armes.
L'auteur de cette étude s'est attardé sur le modèle marocain et les spécificités de 'son Islam' ainsi que son influence en tant que force de stabilité régionale.
DÉPOLITISER L'ISLAM
Dans son analyse, Malka a relevé que la quintessence de la référence religieuse du Royaume émane du rite Malékite et de la doctrine Achaarite, qui puisent selon lui, dans les vertus de la modération et du juste milieu.
"La spécificité marocaine en matière religieuse s'appuie sur quatre fondements: la centralité de l'Institution de la Commanderie des croyants qui met le Maroc à l'abri de toute surenchère et récupération politiciennes de la religion, le rite Malékite et la doctrine Achaarite en tant que rempart contre l'extrémisme, outre le soufisme qui prône les vertus de la spiritualité et de l'action positive sur le terrain", a-t-il expliqué.
Ses piliers, relève Malka, ont été mis en interaction et à contrition pour dépolitiser l'Islam au Maroc et empêcher les forces politiques en présence et en concurrence, d'en user comme argumentaires politiques y compris contre l'institution monarchique.
UN ISLAM MAROCAIN SÉCURISANT L'EUROPE ET L'AFRIQUE DE L'OUEST
Haim Malka a indiqué que pour contrer les idéologies extrémistes, le Maroc a adopter une stratégie de qualification de son champs religieux, par la redéfinition du rôle fondamentale de la mosquée, la restructuration et l'officialisation du mécanisme de la Fatwa et la formation d'une nouvelle génération d'Imams promoteurs d'un discours religieux éclairé.
Cette démarche, poursuit Malka, est à même d'inspirer les pays de la région qui veulent immuniser leurs sociétés contre l'influence des courants extrémistes violents.
Sur ce point, Malka a relevé que le Maroc, sur ce chemin de lutte contre l'extrémisme interne et externe, promeut les préceptes de 'son malikisme' jusqu'en Europe, au Sahel et en Afrique de l'ouest, soulignant que des pays comme le Mali, la Tunisie, la Libye, la Côte d'Ivoire, la Guinée Conakry ont fait appel à l'expertise du Royaume pour former leurs imams.
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