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Ansar al-Sharia attaque l'armée libyenne

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  • Ansar al-Sharia attaque l'armée libyenne

    Des heurts violents ont éclaté ce vendredi matin 2 mai à Benghazi entre les forces spéciales de Saiqa et Ansar Al-Sharia, a fait savoir le Libya Herald.

    Au moins huit membres des forces de sécurité libyennes ont été tués et vingt-quatre autres blessés, a indiqué l'AFP. Quatre personnes manquaient toujours à l'appel au moment de la parution de cet article.

    Selon des informations, ces affrontements auraient éclaté après que la milice islamiste radicale ait pris d'assaut le siège de la sécurité à Benghazi, aux premières heures de l'aube. Ces hommes armés auraient tenté de s'emparer d'un véhicule chargé d'armes et de munitions leur appartenant, que la police avait saisi, a précisé une source proche de la sécurité.

    Ces affrontements de ce vendredi avec Ansar al-Sharia interviennent trois jours seulement après qu'un kamikaze ait attaqué la 21ème brigade des forces spéciales de Saiqa de l'armée libyenne. Au moins deux soldats ont été tués et plusieurs autres blessés par l'explosion de cette bombe, tôt dans la matinée.

    "Les groupes islamistes et Ansar al-Sharia sont derrière ces attentats, et s'en prennent à Saiqa par suite de ses récentes mesures visant à sécuriser Benghazi", a expliqué le colonel Salim Nayli, commandant de cette 21ème brigade.

    Nayli, également connu sous le nom d'Arafeet, a expliqué que la situation nécessite "de marquer une pause et de lutter contre ces groupes".

    "La série d'attentats suicides à Benghazi a commencé. Le premier décompte est de deux morts dans les rangs de Saiqa, et il est possible que le nombre de victimes augmente", a déclaré à Magharebia Mohamed Tariq, un ingénieur de 34 ans.

    Pour sa part, le ministre de la Justice Salah al-Marghani avait rencontré le 28 avril le Conseil de sécurité conjoint de Benghazi, dirigé par le colonel Abdullah Al-Saiti, afin d'évaluer la situation dans la ville et les obstacles à la mise en œuvre du plan de sécurité.

    "Les discussions ont porté sur la mise en place des tribunaux et des services du procureur dans la ville", a expliqué le colonel Hassan al-Aqori. "Le Conseil de sécurité conjoint de Benghazi bénéficiera d'un soutien moral et matériel et assurera le suivi des affaires et des développements qui interviendront dans la ville."

    Comme l'a expliqué Ayman Elourfi, commerçant de 27 ans dans le quartier d'al-Kuwayfiyah : "Des hommes non identifiés ont fait exploser trois magasins à al-Kuwayfiyah, dans la banlieue de Benghazi, mardi matin. Grâce à Dieu, ces explosions n'ont pas fait de victimes et n'ont occasionné que des dégâts matériels."

    L'insécurité se propage à Tripoli
    Le bain de sang que connaît Benghazi intervient alors que le gouvernement central à Tripoli est confronté à sa propre crise.

    Le 29 avril, des hommes armés ont attaqué le Congrès général national, après un incident avec un groupe armé qui n'acceptait pas la défaite de Mohamed Boukar lors du premier tour de l'élection du nouveau Premier ministre.

    Les échanges de coups de feu ont contraint le congrès à reporter cette élection jusqu'au 4 mai.

    Le porte-parole du CGN Omar Humidan a précisé qu'aucun membre du congrès n'avait été blessé lors de cette attaque, et qu'une altercation avait eu lieu entre la garde présidentielle et un groupe armé favorable à Boukar, éliminé dès le premier tour du scrutin. Ce groupe était conduit par Ayman Abu Shahma et a été décrit par Humidan comme des "bandits".

    "Nous avons entendu des tirs, et certains membres du congrès ont quitté la salle de réunion à Ghabat Nasr (Rixos)", a indiqué le député libyen Hassan Ansari. "Lorsque nous nous sommes renseignés, on nous a dit qu'il s'agissait d'une attaque contre le congrès. Nous sommes donc restés en session pour évaluer la situation légale et décider de l'ajournement de cette réunion. Lorsque ces députés ont quitté la salle, le quorum n'était plus atteint, et la session a dû être ajournée."

    Ansari a expliqué que lorsqu'il avait voulu sortir de la salle, il avait vu la vitre de la porte donnant sur l'extérieur brisée, ajoutant qu'il avait entendu dire qu'un membre de la garde présidentielle avait été blessé.

    Interrogé sur l'absence de réponse de cette garde présidentielle, Ansari a ajouté : "Les membres de la garde présidentielle n'ont pas perçu leurs salaires depuis longtemps, trois mois, peut-être. L'un des gardes est mort et n'a bénéficié d'aucune reconnaissance."

    "Chaque fois qu'une décision est sur le point d'être prise au niveau national, certains individus ou groupes tentent de modifier ces décisions par la force ou en faisant pression sur les membres du parlement, en leur imposant leur volonté", a ajouté ce député.

    Magharebia

  • #2
    Ils vont regretter leur appelle à l'OTAN et ce n'est ni Sarkozi ni BHL qui vont les sortir de ce merdier
    Curriculum vitæ : "Je suis né et depuis... j'improvise !!"

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    • #3
      Le printemps arabe, dit-on!

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