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Pour tenter de répondre à la violence et à l'insécurité en Libye, les anciens rebelles ont lancé une initiative de réconciliation.
Des thwars, des responsables tribaux et des commandants des forces sur le terrain faisaient partie des personnes rassemblées le mardi 15 avril à Tunis pour discuter de leur proposition de combler le fossé entre les parties actuellement en conflit en Libye.
Cette initiative, baptisée "Pour toi, Libye", vise à garantir l'harmonie pour chacun, y compris pour les Libyens ayant fui le pays, a expliqué à Magharebia le coordinateur de ce projet
Nous sommes venus en Tunisie pour leur envoyer un message clair : rentrez au pays, vous ne serez pas inquiétés. Quant à ceux qui tentent d'échapper à la justice et ont commis des crimes contre le peuple libyen, nous leur assurerons un procès équitable", a déclaré Imad Soueri.
Il n'existe aucun chiffre officiel sur le nombre de familles libyennes qui ont choisi de quitter le pays et de s'installer en Tunisie, ajoute-t-il. Mais certaines estimations officieuses laissent entendre que plus de 600 000 Libyens auraient séjourné en Tunisie après la chute du régime de Kadhafi.
Ils résident principalement dans un certain nombre de quartiers résidentiels de la capitale tunisienne et de ses faubourgs.
"Les rebelles libyens qui ont contribué activement à la révolution du 17 février se sont réunis pour garantir la liberté, la sécurité et la prospérité de tous les Libyens sans exception, et pour faire connaître leurs doléances, pour parvenir à la stabilité et mettre en place une culture de la société civile", a expliqué le directeur du projet "Pour toi, Libye" à l'agence TAP.
"Cette initiative a pour but de parvenir à la réconciliation nationale entre tous les Libyens et de créer les conditions favorables au retour des familles libyennes parties chercher refuge en Tunisie il y a trois ans", ajoute Nasr Belkacem Miftah.
Pour sa part, la militante politique Ghaida Touati explique : "Nous suivons en permanence la voie que choisissent les Tunisiens pour assurer le succès de leur révolution. Mais en Libye, c'est aujourd'hui la contre-révolution qui contrôle la scène politique, et certains parmi ceux qui ont consenti des sacrifices pour la révolution se retrouvent aujourd'hui marginalisés."
"Ce qui se produit aujourd'hui est donc perçu comme une composante du conflit intérieur, régional et international. Chacun a ses propres calculs", souligne-t-elle.
Le militant politique tunisien Maher Bouaziz explique pour sa part craindre que les personnes rentrant en Libye puissent faire l'objet de mauvais traitements.
"J'ai remarqué le fort accent mis sur le rapatriement des Libyens vivant en Tunisie, sans qu'il ne soit précisé pour autant les moyens utilisés pour y parvenir", explique-t-il. "J'ai appris ce matin qu'ils avaient ouvert un bureau pour suivre le rapatriement des personnes déplacées, dont la majorité est considérée comme ayant des liens avec l'ancien régime."
Selon les organisateurs de l'initiative "Pour toi, Libye", l'objectif est "d'accélérer la mise en place des services de sécurité tout en abolissant les pratiques parallèles en-dehors de toute légitimité constitutionnelle".
Le dialogue et le consensus national assurent "la base stratégique de la construction de l'avenir de la Libye, en accueillant tout le monde et en renforçant et en consolidant le tissu social libyen", explique le groupe dans un communiqué.
Il est à remarquer que l'ambassadeur de Libye et le consul général assistaient à ce forum
Magharebia
Des thwars, des responsables tribaux et des commandants des forces sur le terrain faisaient partie des personnes rassemblées le mardi 15 avril à Tunis pour discuter de leur proposition de combler le fossé entre les parties actuellement en conflit en Libye.
Cette initiative, baptisée "Pour toi, Libye", vise à garantir l'harmonie pour chacun, y compris pour les Libyens ayant fui le pays, a expliqué à Magharebia le coordinateur de ce projet
Nous sommes venus en Tunisie pour leur envoyer un message clair : rentrez au pays, vous ne serez pas inquiétés. Quant à ceux qui tentent d'échapper à la justice et ont commis des crimes contre le peuple libyen, nous leur assurerons un procès équitable", a déclaré Imad Soueri.
Il n'existe aucun chiffre officiel sur le nombre de familles libyennes qui ont choisi de quitter le pays et de s'installer en Tunisie, ajoute-t-il. Mais certaines estimations officieuses laissent entendre que plus de 600 000 Libyens auraient séjourné en Tunisie après la chute du régime de Kadhafi.
Ils résident principalement dans un certain nombre de quartiers résidentiels de la capitale tunisienne et de ses faubourgs.
"Les rebelles libyens qui ont contribué activement à la révolution du 17 février se sont réunis pour garantir la liberté, la sécurité et la prospérité de tous les Libyens sans exception, et pour faire connaître leurs doléances, pour parvenir à la stabilité et mettre en place une culture de la société civile", a expliqué le directeur du projet "Pour toi, Libye" à l'agence TAP.
"Cette initiative a pour but de parvenir à la réconciliation nationale entre tous les Libyens et de créer les conditions favorables au retour des familles libyennes parties chercher refuge en Tunisie il y a trois ans", ajoute Nasr Belkacem Miftah.
Pour sa part, la militante politique Ghaida Touati explique : "Nous suivons en permanence la voie que choisissent les Tunisiens pour assurer le succès de leur révolution. Mais en Libye, c'est aujourd'hui la contre-révolution qui contrôle la scène politique, et certains parmi ceux qui ont consenti des sacrifices pour la révolution se retrouvent aujourd'hui marginalisés."
"Ce qui se produit aujourd'hui est donc perçu comme une composante du conflit intérieur, régional et international. Chacun a ses propres calculs", souligne-t-elle.
Le militant politique tunisien Maher Bouaziz explique pour sa part craindre que les personnes rentrant en Libye puissent faire l'objet de mauvais traitements.
"J'ai remarqué le fort accent mis sur le rapatriement des Libyens vivant en Tunisie, sans qu'il ne soit précisé pour autant les moyens utilisés pour y parvenir", explique-t-il. "J'ai appris ce matin qu'ils avaient ouvert un bureau pour suivre le rapatriement des personnes déplacées, dont la majorité est considérée comme ayant des liens avec l'ancien régime."
Selon les organisateurs de l'initiative "Pour toi, Libye", l'objectif est "d'accélérer la mise en place des services de sécurité tout en abolissant les pratiques parallèles en-dehors de toute légitimité constitutionnelle".
Le dialogue et le consensus national assurent "la base stratégique de la construction de l'avenir de la Libye, en accueillant tout le monde et en renforçant et en consolidant le tissu social libyen", explique le groupe dans un communiqué.
Il est à remarquer que l'ambassadeur de Libye et le consul général assistaient à ce forum
Magharebia