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Gazprom tente d’asphyxier l’économie ukrainienne

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  • Gazprom tente d’asphyxier l’économie ukrainienne

    UNE nouvelle manche vient de débuter dans le match très suivi qui oppose l’Ukraine à la Russie. Les négociations autour du gaz ont commencé jeudi 3 avril, réunissant à Moscou une délégation menée par Iouri Prodan, ministre par intérim de l’Energie et Andriï Kobolev, président de Naftogaz, la compagnie ukrainienne de gaz.

    Ils ont été reçus par Alexeï Miller, président du géant russe Gazprom. La Russie a d’ores et déjà tiré les premières cartouches de son «arme politique», en déclarant qu’elle revenait sur une autre ristourne accordée à Kiev en 2010 contre «un contrat de bail» pour ses bases militaires en Crimée.

    Ainsi, et à l’heure où l’Ukraine dépend de Moscou pour les 3/5e de ses besoins en gaz, le prix de ce dernier passe à 480 dollars les 1.000 mètres cubes, alors qu’il tournait autour des 260 dollars par 1.000 mètres cubes avant le début des hostilités. Il s’agit de l’un des tarifs les plus élevés appliqués aux Européens, alors même que le pays vient d’éviter la faillite grâce à un prêt du FMI, assorti de sévères mesures d’austérité et une décompensation du gaz. Gazprom a aussi exhorté Kiev à prendre des «mesures immédiates» pour s’acquitter de sa dette, qui atteint les 2,2 milliards de dollars.

    Dans une nouvelle tentative d’apaisement, le gouvernement de transition ukrainien a déclaré l’adoption d’une «décentralisation du pouvoir et d’une extension importante des pouvoirs des collectivités locales». Une solution médiane qui a pour but de calmer les velléités séparatistes qui sévissent notamment à l’est, tout en se rapprochant un tant soit peu de la solution «fédérale» proposée par la Russie, qui se dit «prête à tout» pour « protéger les populations russes et russophones».

    Dangereux mouvements militaires

    Barack Obama s’insurge contre une Russie qui agit par «complexe d’infériorité» et non car elle est en position de force. La Nasa met fin à toute collaboration avec Moscou, sauf en ce qui concerne la navette spatiale internationale ISS. Cette nouvelle vague de réprimandes s’abattait sur la Russie alors qu’elle était accusée de rechigner à respecter son engagement à retirer, voire à «diminuer significativement», ses troupes massées à la frontière orientale de l’Ukraine. Philip Breedlove, général américain et commandant suprême des forces alliées en Europe, jugeait cette situation «extrêmement inquiétante». D’autant plus qu’il estime que les soldats russes «sont prêts à y aller et qu’ils pourraient remplir leurs objectifs en trois à cinq jours».

    Pour sa part, Moscou affirme avoir entamé ce retrait. Selon Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe, un premier bataillon a rejoint sa base permanente de Samara, après une période passée à la région de Rostov, près de la frontière de l’Ukraine. D’autres bataillons, placés plus à l’est, préparent leur retour à la «maison».
    En contrepartie, Lavrov demandait à l’Otan de s’expliquer sur les raisons, mais aussi sur la conformité du renforcement de sa présence en Europe de l’Est aux accords internationaux. «Nous avons posé cette question à l’Alliance atlantique. Nous attendons une réponse basée sur le respect des règles que nous avons élaborées».
    A l’heure où nous mettions sous presse, Serguei Lavrov se préparait à accueillir ses homologues et alliés de «l’OTAN russe», soit la Biélorussie, l’Arménie, le Kazakhstan, le Kirghizstan et le Tadjikistan.

    Source: l'économiste

  • #2
    L'Ukraine est comme cette épouse qui était tranquille, paisible et épanouie qui s'est laissé séduite par un richissime étranger. l'époux essaie de lui faire pression pour la raisonner tout en lui rappelant les liens solides qui les unissent et les enfants qu'ils ont eu ensemble. Les épouses en général sont têtues mais il ne faut jamais perdre espoir.

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