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Quand un journaliste d’El País est sanctionné après une plainte du Maroc

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  • Quand un journaliste d’El País est sanctionné après une plainte du Maroc

    Le journaliste espagnol d’El País, Ignacio Cembrero, a été déchargé, début février, des dossiers relatifs au Maghreb. Il a été muté vers un autre service au sein de son journal après une plainte déposée par le gouvernement marocain.
    « La mutation s’est produite trois semaines après qu’une plainte déposée par le Premier ministre du Maroc, Abdelillah Benkirane, soit parvenue à l’Audience nationale, la plus haute instance pénale espagnole », écrit-il dans un courriel envoyé à ses amis Maghrébins. « Benkirane a déposé plainte, au nom du gouvernement du Maroc, contre mon directeur et contre moi pour apologie du terrorisme (…) auprès du procureur général de l’État, l’équivalent en Espagne du procureur général de la République en France », ajoute le journaliste.
    Ce spécialiste du Maghreb avait publié, en septembre, la première vidéo d'Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) consacré au Maroc sur son blog. « Dans le ’’papier’’ qui expliquait les images, j’ai clairement dit qu’il s’agissait d’un documentaire de propagande terroriste », affirme Ignacio Cembrero. « La vidéo est intéressante à plus d’un titre, notamment parce-ce que le leader d’Aqmi, Abdelmalek Droukdel, conseillait aux jeunes Marocains de ne pas émigrer en Espagne, en Europe », ajoute-t-il. Mais son journal décide finalement de la retirer du blog. La vidéo reste, toutefois, toujours visible sur « un certain nombre de sites, comme Youtube ou d’autres sites américains, spécialisés en terrorisme. Le Maroc n’a pas porté plainte contre ces sites », selon lui.
    La plainte du gouvernement marocain a été annoncée « quelques heures après l’arrestation, à Rabat, du journaliste Ali Anouzla et la perquisition effectuée au siège de Lakome, le journal numérique qu’il dirigeait et qui est maintenant fermé », poursuit Cembrero.
    Même s’il a été remis en liberté, Ali Anouzla est toujours accusé d’apologie du terrorisme et de collaboration avec une organisation terroriste. « La justice marocaine lui reproche concrètement d’avoir placé un lien entre un ’’papier’’ publié sur Lakome et mon blog « Orilla Sur » d’El País », explique le journaliste.
    Dans une déclaration au journal Le Monde, le directeur de la communication du quotidien a évoqué une « décision interne ». « C'est une décision interne et comme toutes les décisions que prend El Pais, nous n'avons pas à les expliquer à l'extérieur", a-t-il répondu.
    Ignacio Cembrero est considéré de manière unanime comme l’un des plus grands spécialistes mondiaux du Maghreb depuis de nombreuses années.

    TSA

  • #2
    Un journaliste qui se respecte ne doit pas répercuter des vidéos d’extrémistes islamistes qui appellent à tuer des gens au nom d'une religion où de quoi que ce soit..!
    Le Maroc a été dans son droit de poursuivre ce journaliste espagnol car il aurait réfléchit à deux fois si la vidéo parlait des espagnols...

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