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Le quiproquo maroco-français impose réflexion et analyse, au delà des faits. Il y a lieu surtout de décrypter le comportement et les réactions non pas du public, mais de certains «responsables».
À cet égard, la récupération politique a été fidèle au rendez-vous. Et comme le populisme destructeur est devenu monnaie courante avec l'avènement de politiciens uniques en leur genre, il fallait s'attendre à tous les dérapages.
Celui d'un Chabat, par exemple, qui allait déclencher plus qu'une crise diplomatique avec l'Algérie, il y a à peu près une année et qui a récidivé, cette fois-ci avec la France.
Ainsi, il n'a pas hésité à accuser le premier partenaire économique et le principal allié politique de tous les maux, allant même jusqu'à l'accuser d'avoir amputé le Maroc de certaines parties de son territoire en faveur de l'Algérie. Soit. A-t-il oublié que le Maroc indépendant a librement entériné le tracé des frontières ?
En tout cas, ce genre de délires dessert le Maroc et ne lui rend sûrement pas service. En effet, les crises politiques de par le monde sont traitées par les sages, ceux qui savent mettre en avant les intérêts des uns et des autres, avant de «casser la baraque» !
Et puis, de la même manière que nous autres Marocains avons toujours refusé que l'extrême droite française utilise la carte de l'immigration à des fins politiciennes, nos partenaires ont le droit de condamner le fait qu'on dénigre leur pays pour une surenchère électoraliste purement marocaine.
Enfin, ceux qui prétendent aimer le Maroc et défendre sa dignité, doivent surtout chercher à le protéger et à le renforcer et non à l'affaiblir, au bénéfice de nos véritables adversaires !
Newsafrica par Ch Samir Leseco-Maroc 14.03.2014
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À cet égard, la récupération politique a été fidèle au rendez-vous. Et comme le populisme destructeur est devenu monnaie courante avec l'avènement de politiciens uniques en leur genre, il fallait s'attendre à tous les dérapages.
Celui d'un Chabat, par exemple, qui allait déclencher plus qu'une crise diplomatique avec l'Algérie, il y a à peu près une année et qui a récidivé, cette fois-ci avec la France.
Ainsi, il n'a pas hésité à accuser le premier partenaire économique et le principal allié politique de tous les maux, allant même jusqu'à l'accuser d'avoir amputé le Maroc de certaines parties de son territoire en faveur de l'Algérie. Soit. A-t-il oublié que le Maroc indépendant a librement entériné le tracé des frontières ?
En tout cas, ce genre de délires dessert le Maroc et ne lui rend sûrement pas service. En effet, les crises politiques de par le monde sont traitées par les sages, ceux qui savent mettre en avant les intérêts des uns et des autres, avant de «casser la baraque» !
Et puis, de la même manière que nous autres Marocains avons toujours refusé que l'extrême droite française utilise la carte de l'immigration à des fins politiciennes, nos partenaires ont le droit de condamner le fait qu'on dénigre leur pays pour une surenchère électoraliste purement marocaine.
Enfin, ceux qui prétendent aimer le Maroc et défendre sa dignité, doivent surtout chercher à le protéger et à le renforcer et non à l'affaiblir, au bénéfice de nos véritables adversaires !
Newsafrica par Ch Samir Leseco-Maroc 14.03.2014
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