«Sud Ouest » avait déjà évoqué l'affaire dans son édition du mercredi 5 mars : la Communauté de communes de Haute Saintonge, présidée par Claude Belot, fait travailler une société dont son fils est consultant. Y a-t-il en la matière conflit d'intérêts ? C'est la question que notre journal posait. Mercredi dernier, c'est « Le Canard Enchaîné » qui revenait à la charge sous le titre «Un bon maire de famille».
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Mais le matin de la parution, il était quasiment impossible de trouver un seul numéro de l'hebdomadaire parisien dans les dépôts de vente de Jonzac. Non que les Jonzacais se soient rués en masse pour avoir « leur » journal du mercredi.
Mais simplement parce que dès l'ouverture, dans chacun des magasins (trois en centre-ville et les rayons des deux grandes surfaces), une personne s'est présentée pour acheter tous les exemplaires. Une chasse au « Canard » matinale confirmée par au moins deux dépôts de vente.
Aussitôt, Jack Ros, leader de l'opposition, réagissait en accusant « plusieurs personnes de l'entourage » de Claude Belot d'être à l'origine de cette razzia matinale qui serait destinée, toujours selon Jack Ros, « à priver les Jonzacais de leur droit à l'information, les empêchant de se forger leur propre opinion en citoyens libres et responsables ».
Affaire montée en épingle
Jack Ros, qui a aussitôt mis l'article en ligne sur son site Internet, ironise en estimant que « c'est une erreur stratégique. S'il voulait que l'article ne soit pas lu, le maire sortant devait le laisser circuler. Du coup, maintenant, c'est le bouche-à-oreille qui a pris le relais ». Et Internet.
De son côté, Claude Belot affirme : « Je n'ai jamais donné l'ordre d'acheter des exemplaires du “Canard Enchaîné”. J'avais eu l'article à la veille de sa parution et je ne vois pas là de quoi casser quatre pattes à un… canard. » Estimant que cette affaire est complètement montée en épingle « par certaines personnes de la liste d'opposition », le sénateur-maire de Jonzac dit avoir la conscience tranquille et « ne pas vouloir entrer dans le jeu du rebondissement de média en média ».
Mercredi soir, c'est France 3 Poitou-Charentes qui relayait l'affaire. Aucun poste de télévision n'a été saisi…
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Mais le matin de la parution, il était quasiment impossible de trouver un seul numéro de l'hebdomadaire parisien dans les dépôts de vente de Jonzac. Non que les Jonzacais se soient rués en masse pour avoir « leur » journal du mercredi.
Mais simplement parce que dès l'ouverture, dans chacun des magasins (trois en centre-ville et les rayons des deux grandes surfaces), une personne s'est présentée pour acheter tous les exemplaires. Une chasse au « Canard » matinale confirmée par au moins deux dépôts de vente.
Aussitôt, Jack Ros, leader de l'opposition, réagissait en accusant « plusieurs personnes de l'entourage » de Claude Belot d'être à l'origine de cette razzia matinale qui serait destinée, toujours selon Jack Ros, « à priver les Jonzacais de leur droit à l'information, les empêchant de se forger leur propre opinion en citoyens libres et responsables ».
Affaire montée en épingle
Jack Ros, qui a aussitôt mis l'article en ligne sur son site Internet, ironise en estimant que « c'est une erreur stratégique. S'il voulait que l'article ne soit pas lu, le maire sortant devait le laisser circuler. Du coup, maintenant, c'est le bouche-à-oreille qui a pris le relais ». Et Internet.
De son côté, Claude Belot affirme : « Je n'ai jamais donné l'ordre d'acheter des exemplaires du “Canard Enchaîné”. J'avais eu l'article à la veille de sa parution et je ne vois pas là de quoi casser quatre pattes à un… canard. » Estimant que cette affaire est complètement montée en épingle « par certaines personnes de la liste d'opposition », le sénateur-maire de Jonzac dit avoir la conscience tranquille et « ne pas vouloir entrer dans le jeu du rebondissement de média en média ».
Mercredi soir, c'est France 3 Poitou-Charentes qui relayait l'affaire. Aucun poste de télévision n'a été saisi…