Angela Merkel ne repose pas son téléphone. Alors que la situation se tend en Ukraine, l'Allemagne multiplie les initiatives pour tenter calmer les ambitions belliqueuses de Vladimir Poutine. Après s'être longuement entretenue avec le président russe vendredi, elle l'a joint de nouveau dimanche pour lui faire part de son inquiétude et de ses «reproches». La force des mots employés témoigne du risque d'escalade. L'intervention russe est «inacceptable» au regard du Mémorandum de Budapest de 1994, par lequel la Russie s'était engagée à respecter l'indépendance de l'Ukraine, a souligné la chancellerie. Pour Angela Merkel, la Russie a «violé le droit international». Selon les autorités allemandes, le président russe aurait accepté la proposition d'Angela Merkel qu'une mission de médiation soit confiée à l'OSCE et qu'un «groupe de contact» soit mis en place.
L'Allemagne veut à tout prix maintenir le lien avec la Russie. Contrairement aux autres puissances occidentales, Berlin a attendu le plus longtemps possible avant d'annoncer son boycott des préparatifs du G8 de Sotchi. Le ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier s'est même voulu optimiste. «Un retour en arrière est encore possible», a déclaré le ministre SPD dimanche, après s'être entretenu durant le week-end avec son homologue russe Sergueï Lavrov. «Il est encore possible d'éviter une division de l'Europe». Steinmeier a mis en garde Moscou contre une escalade qui ruinerait «de nombreuses années de travail constructif pour plus de sécurité en Europe».
En première ligne diplomatique, l'Allemagne travaille aussi en lien étroit avec les Etats-Unis. Dimanche soir, Angela Merkel s'est entretenue avec le président américain Barack Obama. Tous deux ont considéré que l'intervention russe en Crimée était «inacceptable», a déclaré la chancellerie. Barack Obama et elle ont aussi convenu d'examiner les soutiens financiers et humanitaires dont aurait besoin l'Ukraine. Selon le New York Times, elle aurait fait part au président américain de sa préoccupation concernant Vladimir. Il semble être «dans un autre monde», aurait-elle confié à son homologue.
lefigaro.fr
L'Allemagne veut à tout prix maintenir le lien avec la Russie. Contrairement aux autres puissances occidentales, Berlin a attendu le plus longtemps possible avant d'annoncer son boycott des préparatifs du G8 de Sotchi. Le ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier s'est même voulu optimiste. «Un retour en arrière est encore possible», a déclaré le ministre SPD dimanche, après s'être entretenu durant le week-end avec son homologue russe Sergueï Lavrov. «Il est encore possible d'éviter une division de l'Europe». Steinmeier a mis en garde Moscou contre une escalade qui ruinerait «de nombreuses années de travail constructif pour plus de sécurité en Europe».
En première ligne diplomatique, l'Allemagne travaille aussi en lien étroit avec les Etats-Unis. Dimanche soir, Angela Merkel s'est entretenue avec le président américain Barack Obama. Tous deux ont considéré que l'intervention russe en Crimée était «inacceptable», a déclaré la chancellerie. Barack Obama et elle ont aussi convenu d'examiner les soutiens financiers et humanitaires dont aurait besoin l'Ukraine. Selon le New York Times, elle aurait fait part au président américain de sa préoccupation concernant Vladimir. Il semble être «dans un autre monde», aurait-elle confié à son homologue.
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