Groupe Sahraouis-Ifni-Tiznit-Ait Melloul-Inzgane : Après huit mois de prison ferme, passés dans les prisons d’Ait Melloul et Tiznit, le militant Mohamed Amzouz (voir points précédents) vient d’être libéré le mardi 11 février.
Sa famille et ses camarades s’apprêtaient à l’accueillir à Sidi Ifni, la ville où il avait été arrêté suite à des manifestations pacifiques réclamant des emplois et l’amélioration des conditions de vie des habitants, quand les forces de l’ordre ont procédé à l’interpellation et l’arrestation à un barrage, dressé à l’entrée de Sidi Ifni, de quatre jeunes sahraouis, venus participer à cette cérémonie d’accueil. Il s’agit de Bachir Bouâmoud, de Mohamed Jemour, de l’étudiant et journaliste Sidi Sbai, tous membres de l’AMDH-section Laâyoune, ainsi que l’ancien détenu politique sahraoui Hafed Toubali.
Ils ont été traduits devant le tribunal de première instance de Tiznit, le 13 février, pour « offense à un agent d’État dans l’exercice de ses fonction, violence et non obéissance ». Leur procès a été reporté au 17 février.
L’ASDHOM dénonce une atteinte à la libre circulation et réclame leur libération immédiate. Le chef d’accusation utilisé est fallacieux et ne correspond en aucun cas à ces défenseurs des droits de l’Homme et bloggeurs.
Le 6 février 2014, un autre groupe de dix Sahraouis, dont trois mineurs, a vu son procès reporter par la Cour d’Agadir au 18 mars prochain. Hamza Tamek, Omar Ben Yazide et Rachid Ben Said, les trois mineurs, qui ont eu une audience à hui-clos sont actuellement incarcérés à la prison d’Inzgane, quant au sept autres (Hiba Chouiâr, Mohamed lamine Attar, Mohamed Hasnaoui, Hassan Ghazouani, Moussa Malki, Mohamed Hammou et Abdallah Boukayoud), incarcérés à la prison locale d’Ait Melloul, ont eu droit à une audience publique.
Tous les dix avaient été arrêtés en septembre 2013 à Guelmim après une manifestation de soutien aux participants au campement Tizimi qu’avait connu la ville d’Assa et qui a été violement démantelé par les forces de l’ordre entrainant la mort, le 23 septembre 2013, du jeune sahraoui Rachid Echine.
Le 12 février, la même Cour d’appel a condamné, cette fois-ci, le jeune Sahraoui Mohamed Daoudi, à deux ans de prison ferme sans lui permettre de prévenir sa famille, ni même d’être défendu par un avocat. Rappelons qu’il a été arrêté le 23 décembre 2013 à Guelmim suite aux mêmes événements liés au campement Tizimi d’Assa et placé en détention à la prison d’Inzgane.
Trois de ses frères sont déjà condamnés et son père, Mbarek Daoudi, 58 ans, attend d’être jugé par le tribunal militaire permanent de Rabat (voir points précédents).
Solidarité Maroc
Sa famille et ses camarades s’apprêtaient à l’accueillir à Sidi Ifni, la ville où il avait été arrêté suite à des manifestations pacifiques réclamant des emplois et l’amélioration des conditions de vie des habitants, quand les forces de l’ordre ont procédé à l’interpellation et l’arrestation à un barrage, dressé à l’entrée de Sidi Ifni, de quatre jeunes sahraouis, venus participer à cette cérémonie d’accueil. Il s’agit de Bachir Bouâmoud, de Mohamed Jemour, de l’étudiant et journaliste Sidi Sbai, tous membres de l’AMDH-section Laâyoune, ainsi que l’ancien détenu politique sahraoui Hafed Toubali.
Ils ont été traduits devant le tribunal de première instance de Tiznit, le 13 février, pour « offense à un agent d’État dans l’exercice de ses fonction, violence et non obéissance ». Leur procès a été reporté au 17 février.
L’ASDHOM dénonce une atteinte à la libre circulation et réclame leur libération immédiate. Le chef d’accusation utilisé est fallacieux et ne correspond en aucun cas à ces défenseurs des droits de l’Homme et bloggeurs.
Le 6 février 2014, un autre groupe de dix Sahraouis, dont trois mineurs, a vu son procès reporter par la Cour d’Agadir au 18 mars prochain. Hamza Tamek, Omar Ben Yazide et Rachid Ben Said, les trois mineurs, qui ont eu une audience à hui-clos sont actuellement incarcérés à la prison d’Inzgane, quant au sept autres (Hiba Chouiâr, Mohamed lamine Attar, Mohamed Hasnaoui, Hassan Ghazouani, Moussa Malki, Mohamed Hammou et Abdallah Boukayoud), incarcérés à la prison locale d’Ait Melloul, ont eu droit à une audience publique.
Tous les dix avaient été arrêtés en septembre 2013 à Guelmim après une manifestation de soutien aux participants au campement Tizimi qu’avait connu la ville d’Assa et qui a été violement démantelé par les forces de l’ordre entrainant la mort, le 23 septembre 2013, du jeune sahraoui Rachid Echine.
Le 12 février, la même Cour d’appel a condamné, cette fois-ci, le jeune Sahraoui Mohamed Daoudi, à deux ans de prison ferme sans lui permettre de prévenir sa famille, ni même d’être défendu par un avocat. Rappelons qu’il a été arrêté le 23 décembre 2013 à Guelmim suite aux mêmes événements liés au campement Tizimi d’Assa et placé en détention à la prison d’Inzgane.
Trois de ses frères sont déjà condamnés et son père, Mbarek Daoudi, 58 ans, attend d’être jugé par le tribunal militaire permanent de Rabat (voir points précédents).
Solidarité Maroc
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