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Le principal syndicat étudiant belge lance le boycott universitaire d’Israël : un exemple à suivre !

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  • Le principal syndicat étudiant belge lance le boycott universitaire d’Israël : un exemple à suivre !

    La Fédération des étudiants francophones (FEF) de Belgique lance le boycott universitaire d’Israël : un exemple à suivre !

    2014, « année de solidarité avec le peuple palestinien ». L'occasion de rappeler l'initiative de la Fédération étudiante belge francophone qui mène la lutte chez elle contre la complicité des universités belges avec la politique d'apartheid israélienne, sans céder au venin anti-sémite.

    C'était en mai 2013, la Fédération des étudiants francophones (FEF) votait une résolution appelant au boycott des universités israéliennes, votée à plus de 85 %.

    La décision de la centrale syndicale étudiante belge, qui représente 120 000 étudiants en Wallonie-Bruxelles, s'inscrit dans la continuité des « motions de soutien de la FEF aux étudiants palestiniens », depuis 2001.

    La FEF accuse la collaboration des universités belges avec des universités israéliennes impliquées dans l'occupation

    Le texte de la motion de la FEF est ferme : dénonciation de l'occupation israélienne en violation du droit international, de la politique d'apartheid de l’État d’Israël envers le peuple palestinien.

    Un chiffre saisissant : 57 % des étudiants palestiniens doivent traverser un ou plusieurs check-pointspour aller à l'université. Les universités palestiniennes, comme celle de Gaza bombardée en 2009, sont les premières victimes de l'occupation.

    La FEF ne se limite pas à la dénonciation abstraite, elle dénonce concrètement les projets de collaboration des universités belges avec des établissements universitaires israéliens qui participent parfois directement à l'appareil politico-militaire de l'occupant israélien.

    Ainsi, l'université de Tel-Aviv, qui travaille avec quatre universités wallonnes, collabore à 55 projets technologiques liés à l'armée israélienne. Elle a nommé le colonel Pnina Sharvit-Baruch comme enseignante, elle qui a organisé les bombardements de 2009 contre Gaza, une criminelle de guerre !

    L'institut technique Technion, lui aussi partenaire privilégié des universités belges, finance des projets de recherche et développement militaire, tout particulièrement ceux ayant trait aux drones, ces avions sans pilote devenus nouveaux instruments de la mort au Moyen-orient.

    Dans sa motion, la FEF « condamne de manière ferme la politique discriminatoire et colonialiste de l’État d’Israël », et demande, en respect des résolutions de l'ONU le retrait des territoires occupés, arrêt de la colonisation et démantèlement des colonies enfin droit au retour des réfugiés.

    Quant aux propositions avancées par la FEF, il y a non seulement le « gel des accords de coopération avec les établissements d'enseignement et de recherche israéliens » mais aussi l'intensification de la coopération avec les universités palestiniennes.

    Rejet sans équivoque du communautarisme, de l'anti-sémitisme !

    Au printemps 2013, le vote de cette motion avait fait débat dans la presse belge, laissant sous-entendre qu'une telle décision, au-delà du refus du sionisme, aurait d'autres déterminants « communautaires ». La réponse du président de la FEF, David Mendez Yepes, a été ferme.

    D'une part, il rappelle que la position de la FEF est « claire et modérée » : un gel temporaire des relations visant à pousser les universités belges à prendre position sur l'occupation israélienne.

    D'autre part, le président du syndicat étudiant a réaffirmé son refus de « communautariser la question », soulignant que le « combat communautaire n'a pas lieu d'être pour nous ». Refus du lien entre condamnation d'Israel et anti-sémitisme, soutien à la Palestine et position communautaire.

    Enfin pour couper court à cette dernière attaque, il faut insister sur le fait que le dernier point de la motion votée :

    « réaffirme son soutien et encourage la collaboration entre tous les progressistes israéliens et palestiniens qui défendent courageusement la coexistence de deux peuples, dans le respect de leurs droits fondamentaux, rappelant que la condamnation de la politique d'un Etat ne peut nullement être assimilée au rejet d'un peuple ou de ses croyances philosophiques ou religieuses ».

    Une position modèle que celle de la FEF, appelant à rendre concrète la solidarité avec la Palestine en dénonçant les collaborations concrètes avec la puissance occupante, sans céder le moindre terrain au venin anti-sémite, à l'assimilation fallacieuse entre anti-sionisme et anti-sémitisme.

    A notre connaissance, il s'agit de la première association étudiante – il y a des syndicats enseignants en Irlande, en Grande-Bretagne ayant fait passé de ce type de motion – à proposer cette solidarité concrète. Que cela serve d'exemple aux associations étudiantes françaises !

    Source : solidarite internationale pcf 13 janvier 2014

  • #2
    Le boycott d'"Israël" gagne en ampleur en Europe, aux Etats-Unis et au Canada !!!

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