salam
Carburant : un quart de la consommation de la Tunisie provient d’Algérie
Hadjer Guenanfa
Un quart du carburant consommé en Tunisie provient de la contrebande algérienne, rapporte ce samedi 4 janvier, la radio tunisienne Express FM, qui cite un rapport de la Banque mondiale. « Ce chiffre n’est pas nouveau. Cela fait cinq ou six ans que ça dure. Il suffit d’aller au nord-ouest du pays ou de sortir seulement de la capitale pour voir comment on vend l’essence dans des bidons », a commenté Hamadi Khemiri, secrétaire général du Groupement tunisien professionnel pétrolier sur les ondes de cette radio. « Nous avons attiré l’attention des autorités, cela fait une dizaine d’années », a-t-il ajouté. Pour lui, le problème est « intimement lié à la corruption à tous les niveaux et que l’État ne peut se cacher derrière les problèmes sociaux pour justifier son inaction ». Pour solutionner le problème, une coopération avec les pays voisins est nécessaire, a-t-il assuré.
En juillet dernier, le ministre algérien de l’Energie et des mines avait déclaré que 1,5 milliard de litres de carburant étaient détournés annuellement vers l’étranger, soit 25% de la production algérienne. « La contrebande de carburants est une gangrène pour l’économie nationale. Ça suffit ! », avait-il lancé en annonçant des mesures fermes pour remédier à la situation.
En août, le dispositif de sécurité mis en place sur la bande frontalière de la wilaya de Tébessa a été renforcé par deux nouveaux escadrons des Groupes de gardes-frontières (GGF) de la gendarmerie nationale. D’autres mesures prises par les autorités locales des wilayas concernées ont été à l’origine d’une grande pénurie de carburant notamment à Tlemcen.
L’Algérie est l’un des pays au monde où le carburant est le moins cher. Pour faire face à la consommation locale, l’Algérie importe annuellement pour 4,5 milliards de dollars de carburant.
Carburant : un quart de la consommation de la Tunisie provient d’Algérie
Hadjer Guenanfa
Un quart du carburant consommé en Tunisie provient de la contrebande algérienne, rapporte ce samedi 4 janvier, la radio tunisienne Express FM, qui cite un rapport de la Banque mondiale. « Ce chiffre n’est pas nouveau. Cela fait cinq ou six ans que ça dure. Il suffit d’aller au nord-ouest du pays ou de sortir seulement de la capitale pour voir comment on vend l’essence dans des bidons », a commenté Hamadi Khemiri, secrétaire général du Groupement tunisien professionnel pétrolier sur les ondes de cette radio. « Nous avons attiré l’attention des autorités, cela fait une dizaine d’années », a-t-il ajouté. Pour lui, le problème est « intimement lié à la corruption à tous les niveaux et que l’État ne peut se cacher derrière les problèmes sociaux pour justifier son inaction ». Pour solutionner le problème, une coopération avec les pays voisins est nécessaire, a-t-il assuré.
En juillet dernier, le ministre algérien de l’Energie et des mines avait déclaré que 1,5 milliard de litres de carburant étaient détournés annuellement vers l’étranger, soit 25% de la production algérienne. « La contrebande de carburants est une gangrène pour l’économie nationale. Ça suffit ! », avait-il lancé en annonçant des mesures fermes pour remédier à la situation.
En août, le dispositif de sécurité mis en place sur la bande frontalière de la wilaya de Tébessa a été renforcé par deux nouveaux escadrons des Groupes de gardes-frontières (GGF) de la gendarmerie nationale. D’autres mesures prises par les autorités locales des wilayas concernées ont été à l’origine d’une grande pénurie de carburant notamment à Tlemcen.
L’Algérie est l’un des pays au monde où le carburant est le moins cher. Pour faire face à la consommation locale, l’Algérie importe annuellement pour 4,5 milliards de dollars de carburant.
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