-1-
De nos jours, à cause des réactions alarmistes au mot "Palestine", beaucoup de non-Arabes et de non-Musulmans s'indignent lorsqu'on affirme que Jésus était Palestinien (la paix soit sur lui). L'origine ethnique de Jésus, sa couleur de peau et sa culture accompagnent souvent cette conversation, mais il est intéressant de voir combien peu de gens sont prêts à reconnaître le fait qu'il était un non-Européen. Une simple balade dans les allées de Noël du magasin de votre quartier vous montrera la représentation dominante de Jésus : un homme blanc, aux cheveux blonds et aux yeux bleus.
L'islamophobie et la progagande anti-arabe nous ont conditionnés à voir les Palestiniens comme rien d'autres que des kamikazes sans coeur, des "terroristes", des "ennemis de la liberté et de la démocratie". Le dénigrement et la diabolisation perpétuels des Palestiniens dans les médias, en contraste à la glorification d'Israël, empêchent de voir des problèmes graves comme la crise des réfugiés palestiniens, les victimes des trois semaines atroces d'attaques sur Gaza par Israël pendant l'hiver 2008/2009, les dizaines de milliers de Palestiniens sans abri, et nombre d'autres luttes qui sont constamment rappelées par les militants pour les droits de l'homme à travers le monde. Parler du point de vue des Palestiniens, en particulier dans les milieux non-arabes et non-musulmans, génère la controverse parce qu'on assimile les Palestiniens à des stéréotypes violents. Alors, comment Jésus pourrait-il appartenir à un groupe de gens qu'on nous a appris à déshumaniser ?
Lorsqu'il m'est arrivé de discuter de ce sujet, j'ai remarqué les réponses suivantes : "Non, Jésus était juif," ou "Jésus n'était pas musulman." L'erreur ne m'a pas surpris, mais elle révèle certainement le niveau d'ignorance d'une grande partie de la société. Etre palestinien ne signifie pas être musulman, et vice versa. Avant la dépossession brutale et injuste des Palestiniens indigènes pendant la création de l'Etat d'Israël, le mot "Palestine" était un terme géographique appliqué aux musulmans palestiniens, aux chrétiens palestiniens et aux juifs palestiniens. Bien que la plupart des Palestiniens soient musulmans aujourd'hui, il existe une minorité chrétienne palestinienne importante qui est souvent négligée, en particulier par les grands médias occidentaux.
Le discours dominant dans les médias grand public non seulement déforme et dénature la lutte palestinienne en un conflit religieux entre "musulmans et juifs", mais pousse en conséquence les vies des Palestiniens chrétiens vers la "non existence". Et ainsi, en raison de la réticence des médias à rapporter les expériences et les histoires des Palestiniens chrétiens, ce n'est pas surprenant que les Américains blancs s'étonnent que des Chrétiens palestiniens et arabes existent. On peut affirmer que l'existence même des Chrétiens palestiniens est une menace car elle perturbe le récit sioniste dominant et tellement simpliste des "Musulmans contre les Juifs". C'est parce que reconnaître l'existence de Chrétiens palestiniens opposés à l'occupation militaire israélienne, ainsi que des Juifs opposés à l'occupation, révèle davantage de voix, de perspectives et de complexités d'un conflit qui a été essentiellement dépeint comme "Les Palestiniens détestent les Juifs," ou "Les Palestiniens veulent exterminer les Juifs."
Yeshua (le véritable nom araméen de Jésus) est né à Bethléem, une cité palestinienne en Cisjordanie qui abrite l'une des plus importantes communautés chrétiennes palestiniennes au monde. L'Eglise de la Nativité, l'une des plus anciennes au monde, marque le lieu de naissance de Jésus et est sacrée pour les Chrétiens comme pour les Musulmans. Alors que des touristes du monde entier visitent le site, ils sont soumis aux checkpoints et aux barrages routiers israéliens. La construction par Israël du mur en Cisjordanie restreint aussi considérablement la circulation des Palestiniens locaux. En avril 2010, Al-Jazeera en anglais a rapporté que les autorités israéliennes ont interdit aux Chrétiens palestiniens d'entrer à Jérusalem pour visiter l'Eglise du Saint-Sépulcre à Pâques. Yosef Zabaneh, un commerçant chrétien palestinien de Ramallah, a déclaré à IPS News : "L'occupation israélienne à Gaza et en Cisjordanie ne fait pas de distinction entre nous, elle traite tous les Palestiniens avec mépris.'
Les commentaires de Zabaneh faisaient allusion à la déshumanisation permanente des Palestiniens, ainsi qu'à l'effacement des Palestiniens, tant chrétiens que musulmans. En représentant constamment les Palestiniens comme les méchants, même le terme de "Palestine" devient "mal". Il y a refus de reconnaître, par exemple, que le mot "Palestine" était utilisé dès le 5ème siècle avant notre ère par l'historien grec Hérodote. John Bimson, auteur du "The Compact Handbook of Old Testament Life," reconnait la contestation de l'utilisation de "Palestine" :
"Le terme "Palestine" est dérivé des Phillistins. Au Vè siècle avant J.-C., l'historien grec Hérodote semble avoir utilisé le terme Palaistine Syrie (= Philistine Syrie) en référence à l'ensemble de la région entre la Phénicie et les montagnes du Liban au nord, et l'Egypte au sud... Aujourd'hui, le nom "Palestine" a des connotations politiques que beaucoup trouvent inacceptables, et pour cette raison, certains écrivains évitent délibérément de l'utiliser. Toutefois, les alternatives sont soit trop maladroites pour être utilisées à plusieurs reprises, soit elles sont inexactes lorsqu'on les appliques à certains périodes, alors "Palestine" reste un terme utile..."
Eviter délibérément d'utiliser le nom "Palestine" non seulement dénature l'histoire, mais aussi renforce le racisme anti-palestinien en le rendant acceptable. Quand on examine l'argument qui réfute que Jésus soit Palestinien, on détecte beaucoup d'hostilité dirigée à la fois contre les Palestiniens et les musulmans. On ne peut pas s'empêcher de se demander, qu'y-a-t-il de menaçant à identifier Jésus comme un Palestinien ? Le professeur Jack D. Forbes écrit à propos de l'environnement multi-culturel et multi-ethnique de Jésus :
"Lorsque les Romains sont arrivés et ont pris le contrôle de la région, ils ont utilisé le nom "Palestine". Ainsi, lorsque Yehoshu'a [Jésus] est né, il est né Palestinien comme tous les habitants de la région, juifs et non-juifs. Il était aussi Nazaréen (élevé à Nazareth) et Galiléen (né dans la région de Galilée)... Au moment de la naissance de Yehoshu'a, la Palestine était habitée par des Juifs - descendants des Hébreux, des Cananéens et beaucoup d'autres peuples sémites - et aussi par des Phéniciens, des Syriens, des Grecs et même des Arabes."
Malgré ces faits, on trouve des gens qui utilise l'argument de la négation de la couleur de peau : "Peu importe l'origine ethnique ou la couleur de peau de Jésus. Peu importe quelle langue il parlait. Jésus est pour tous, que vous soyez noir, blanc, brun, jaune, etc." Bien que ce soit une expression bien intentionnée d'intégration et d'universalisme, elle est à côté de la plaque.
Quand nous voyons tant de représentations de Jésus comme un homme blanc euro-américain, il faut dénoncer l'ethnocentrisme et le "racebending" (fait de changer l’origine ethnique d’un personnage, ndt). En ce qui concerne la langue, par exemple, Neil Douglas-Klotz, auteur de "The Hidden Gospel: Decoding the Spiritual Message of the Aramaic Jesus," souligne combien il est important de comprendre que Jésus parle araméen, pas anglais, et que ses paroles, ainsi que sa vision du monde, doivent être comprises à la lumière de la langue et de la spiritualité du Moyen-Orient. Douglas-Klotz propose un exemple intéressant qui me rappelle la riche profondeur et le sens des mots arabes, ourdou et farsi, en particulier le mot pour "esprit" :
"Chaque fois qu'une parole de Jésus se réfère à l'esprit, nous devons nous rappeler qu'il a dû utiliser un mot araméen ou hébreu. Dans ces deux langues, le même mot signifie l'esprit, le souffle, l'air et le vent. Ainsi "Esprit Saint" peut également être "Souffle saint". La dualité entre l'esprit et le corps, que nous prenons souvent comme acquise dans nos langues européennes, s'envole. Si Jésus a fait la fameuse déclaration sur le fait de parler ou de pécher contre le Saint-Esprit (par exemple dans Luc 12:10), alors d'une manière ou d'une autre le concept moyen-oriental de souffle est également concerné."
Certes, aucun individu n'est supérieur à un autre en fonction de la culture, la langue, ou la couleur de la peau, mais ignorer la manière dont la blancheur de Jésus a été utilisée pour asservir et discriminer des minorités raciales en Occident et dans beaucoup d'autres pays néglige un autre aspect important des enseignements de Jésus : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même". Malcolm X a écrit à propos des suprémacistes blancs et des propriétaires d'esclaves qui utilisaient le christianisme pour justifier leur "moralité" et leur "supériorité raciale" sur les Noirs. Selon les termes de Malcolm X, "La Sainte Bible entre les mains de l'homme blanc, et ses interprétations de celle-ci, fut à elle seule l'arme idéologique la plus importante d'asservissement de millions d'êtres humains non-blancs." Tout au long de l'histoire, que ce soit à Jérusalem, en Espagne, en Inde, en Afrique ou aux Amériques, les soi-disant "Chrétiens" blanc ont cultivé une interprétation déformée de la religion qui était compatible avec leurs projets racistes et colonialistes (voir mon article sur Christophe Colomb pour plus de détails).
De nos jours, à cause des réactions alarmistes au mot "Palestine", beaucoup de non-Arabes et de non-Musulmans s'indignent lorsqu'on affirme que Jésus était Palestinien (la paix soit sur lui). L'origine ethnique de Jésus, sa couleur de peau et sa culture accompagnent souvent cette conversation, mais il est intéressant de voir combien peu de gens sont prêts à reconnaître le fait qu'il était un non-Européen. Une simple balade dans les allées de Noël du magasin de votre quartier vous montrera la représentation dominante de Jésus : un homme blanc, aux cheveux blonds et aux yeux bleus.
L'islamophobie et la progagande anti-arabe nous ont conditionnés à voir les Palestiniens comme rien d'autres que des kamikazes sans coeur, des "terroristes", des "ennemis de la liberté et de la démocratie". Le dénigrement et la diabolisation perpétuels des Palestiniens dans les médias, en contraste à la glorification d'Israël, empêchent de voir des problèmes graves comme la crise des réfugiés palestiniens, les victimes des trois semaines atroces d'attaques sur Gaza par Israël pendant l'hiver 2008/2009, les dizaines de milliers de Palestiniens sans abri, et nombre d'autres luttes qui sont constamment rappelées par les militants pour les droits de l'homme à travers le monde. Parler du point de vue des Palestiniens, en particulier dans les milieux non-arabes et non-musulmans, génère la controverse parce qu'on assimile les Palestiniens à des stéréotypes violents. Alors, comment Jésus pourrait-il appartenir à un groupe de gens qu'on nous a appris à déshumaniser ?
Lorsqu'il m'est arrivé de discuter de ce sujet, j'ai remarqué les réponses suivantes : "Non, Jésus était juif," ou "Jésus n'était pas musulman." L'erreur ne m'a pas surpris, mais elle révèle certainement le niveau d'ignorance d'une grande partie de la société. Etre palestinien ne signifie pas être musulman, et vice versa. Avant la dépossession brutale et injuste des Palestiniens indigènes pendant la création de l'Etat d'Israël, le mot "Palestine" était un terme géographique appliqué aux musulmans palestiniens, aux chrétiens palestiniens et aux juifs palestiniens. Bien que la plupart des Palestiniens soient musulmans aujourd'hui, il existe une minorité chrétienne palestinienne importante qui est souvent négligée, en particulier par les grands médias occidentaux.
Le discours dominant dans les médias grand public non seulement déforme et dénature la lutte palestinienne en un conflit religieux entre "musulmans et juifs", mais pousse en conséquence les vies des Palestiniens chrétiens vers la "non existence". Et ainsi, en raison de la réticence des médias à rapporter les expériences et les histoires des Palestiniens chrétiens, ce n'est pas surprenant que les Américains blancs s'étonnent que des Chrétiens palestiniens et arabes existent. On peut affirmer que l'existence même des Chrétiens palestiniens est une menace car elle perturbe le récit sioniste dominant et tellement simpliste des "Musulmans contre les Juifs". C'est parce que reconnaître l'existence de Chrétiens palestiniens opposés à l'occupation militaire israélienne, ainsi que des Juifs opposés à l'occupation, révèle davantage de voix, de perspectives et de complexités d'un conflit qui a été essentiellement dépeint comme "Les Palestiniens détestent les Juifs," ou "Les Palestiniens veulent exterminer les Juifs."
Yeshua (le véritable nom araméen de Jésus) est né à Bethléem, une cité palestinienne en Cisjordanie qui abrite l'une des plus importantes communautés chrétiennes palestiniennes au monde. L'Eglise de la Nativité, l'une des plus anciennes au monde, marque le lieu de naissance de Jésus et est sacrée pour les Chrétiens comme pour les Musulmans. Alors que des touristes du monde entier visitent le site, ils sont soumis aux checkpoints et aux barrages routiers israéliens. La construction par Israël du mur en Cisjordanie restreint aussi considérablement la circulation des Palestiniens locaux. En avril 2010, Al-Jazeera en anglais a rapporté que les autorités israéliennes ont interdit aux Chrétiens palestiniens d'entrer à Jérusalem pour visiter l'Eglise du Saint-Sépulcre à Pâques. Yosef Zabaneh, un commerçant chrétien palestinien de Ramallah, a déclaré à IPS News : "L'occupation israélienne à Gaza et en Cisjordanie ne fait pas de distinction entre nous, elle traite tous les Palestiniens avec mépris.'
Les commentaires de Zabaneh faisaient allusion à la déshumanisation permanente des Palestiniens, ainsi qu'à l'effacement des Palestiniens, tant chrétiens que musulmans. En représentant constamment les Palestiniens comme les méchants, même le terme de "Palestine" devient "mal". Il y a refus de reconnaître, par exemple, que le mot "Palestine" était utilisé dès le 5ème siècle avant notre ère par l'historien grec Hérodote. John Bimson, auteur du "The Compact Handbook of Old Testament Life," reconnait la contestation de l'utilisation de "Palestine" :
"Le terme "Palestine" est dérivé des Phillistins. Au Vè siècle avant J.-C., l'historien grec Hérodote semble avoir utilisé le terme Palaistine Syrie (= Philistine Syrie) en référence à l'ensemble de la région entre la Phénicie et les montagnes du Liban au nord, et l'Egypte au sud... Aujourd'hui, le nom "Palestine" a des connotations politiques que beaucoup trouvent inacceptables, et pour cette raison, certains écrivains évitent délibérément de l'utiliser. Toutefois, les alternatives sont soit trop maladroites pour être utilisées à plusieurs reprises, soit elles sont inexactes lorsqu'on les appliques à certains périodes, alors "Palestine" reste un terme utile..."
Eviter délibérément d'utiliser le nom "Palestine" non seulement dénature l'histoire, mais aussi renforce le racisme anti-palestinien en le rendant acceptable. Quand on examine l'argument qui réfute que Jésus soit Palestinien, on détecte beaucoup d'hostilité dirigée à la fois contre les Palestiniens et les musulmans. On ne peut pas s'empêcher de se demander, qu'y-a-t-il de menaçant à identifier Jésus comme un Palestinien ? Le professeur Jack D. Forbes écrit à propos de l'environnement multi-culturel et multi-ethnique de Jésus :
"Lorsque les Romains sont arrivés et ont pris le contrôle de la région, ils ont utilisé le nom "Palestine". Ainsi, lorsque Yehoshu'a [Jésus] est né, il est né Palestinien comme tous les habitants de la région, juifs et non-juifs. Il était aussi Nazaréen (élevé à Nazareth) et Galiléen (né dans la région de Galilée)... Au moment de la naissance de Yehoshu'a, la Palestine était habitée par des Juifs - descendants des Hébreux, des Cananéens et beaucoup d'autres peuples sémites - et aussi par des Phéniciens, des Syriens, des Grecs et même des Arabes."
Malgré ces faits, on trouve des gens qui utilise l'argument de la négation de la couleur de peau : "Peu importe l'origine ethnique ou la couleur de peau de Jésus. Peu importe quelle langue il parlait. Jésus est pour tous, que vous soyez noir, blanc, brun, jaune, etc." Bien que ce soit une expression bien intentionnée d'intégration et d'universalisme, elle est à côté de la plaque.
Quand nous voyons tant de représentations de Jésus comme un homme blanc euro-américain, il faut dénoncer l'ethnocentrisme et le "racebending" (fait de changer l’origine ethnique d’un personnage, ndt). En ce qui concerne la langue, par exemple, Neil Douglas-Klotz, auteur de "The Hidden Gospel: Decoding the Spiritual Message of the Aramaic Jesus," souligne combien il est important de comprendre que Jésus parle araméen, pas anglais, et que ses paroles, ainsi que sa vision du monde, doivent être comprises à la lumière de la langue et de la spiritualité du Moyen-Orient. Douglas-Klotz propose un exemple intéressant qui me rappelle la riche profondeur et le sens des mots arabes, ourdou et farsi, en particulier le mot pour "esprit" :
"Chaque fois qu'une parole de Jésus se réfère à l'esprit, nous devons nous rappeler qu'il a dû utiliser un mot araméen ou hébreu. Dans ces deux langues, le même mot signifie l'esprit, le souffle, l'air et le vent. Ainsi "Esprit Saint" peut également être "Souffle saint". La dualité entre l'esprit et le corps, que nous prenons souvent comme acquise dans nos langues européennes, s'envole. Si Jésus a fait la fameuse déclaration sur le fait de parler ou de pécher contre le Saint-Esprit (par exemple dans Luc 12:10), alors d'une manière ou d'une autre le concept moyen-oriental de souffle est également concerné."
Certes, aucun individu n'est supérieur à un autre en fonction de la culture, la langue, ou la couleur de la peau, mais ignorer la manière dont la blancheur de Jésus a été utilisée pour asservir et discriminer des minorités raciales en Occident et dans beaucoup d'autres pays néglige un autre aspect important des enseignements de Jésus : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même". Malcolm X a écrit à propos des suprémacistes blancs et des propriétaires d'esclaves qui utilisaient le christianisme pour justifier leur "moralité" et leur "supériorité raciale" sur les Noirs. Selon les termes de Malcolm X, "La Sainte Bible entre les mains de l'homme blanc, et ses interprétations de celle-ci, fut à elle seule l'arme idéologique la plus importante d'asservissement de millions d'êtres humains non-blancs." Tout au long de l'histoire, que ce soit à Jérusalem, en Espagne, en Inde, en Afrique ou aux Amériques, les soi-disant "Chrétiens" blanc ont cultivé une interprétation déformée de la religion qui était compatible avec leurs projets racistes et colonialistes (voir mon article sur Christophe Colomb pour plus de détails).
Commentaire