Deux notions majeures héritées du mouvement national et que l’histoire mondiale a validées sous la formulation du droit dans les institutions internationales fondent l’essentiel de la diplomatie algérienne : l’intégrité territoriale et l’unité du peuple. Des principes consacrés dans la charte des Nations unies et dans les pactes internationaux des droits de l’homme. Des négociations d’Evian à ce jour, l’Algérie est toujours restée fidèle à cette ligne de conduite qui met, au cœur de ses positions, maintes fois affirmées, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, ainsi que le respect de la légalité internationale. Un droit qui appartient à tous les peuples de la planète et non pas à une partie, quand d’autres populations se verraient interdire cette jouissance. Posés ces principes de base qui font le socle de nos engagements sur la scène internationale, est-il nécessaire de rappeler encore une fois une vérité et un principe ? L’Algérie n’est et n’a jamais été partie au conflit du Sahara occidental. Ce dossier a deux protagonistes : le Polisario et le Maroc. Dernière «colonie» en Afrique, le Sahara occidental est un Territoire non autonome, selon l’ONU. Ceci est la vérité. Concernant le principe, il s’agit de préciser que la MINURSO, comme toutes les missions d’interposition de l’ONU de par le monde, inclut de fait le volet des droits de l’homme. En élargissant la mission de la Minurso aux droits de l’homme au Sahara occidental, l’ONU n’a fait que corriger un «oubli» en appliquant cette règle universelle en lieu et place de l’exception. Ce correctif est devenu d’autant plus crucial que de nombreuses organisations internationales et ONG du Parlement européen, au Conseil des droits de l’homme de l’ONU en passant par Amnesty International, HumanRights Watch… Le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, Juan Mendez, Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, (dans une lettre ouverte au souverain marocain Mohammed VI ) ont mis, entre les mains de la société civile mondiale, cette dramatique réalité.
Face à ces vérités qui rappellent encore une fois la marche contre l’histoire du makhzen, des forces politiques au Maroc n’ont trouvé que cette menace ubuesque de menacer d’envahir militairement Tindouf (!) pour créer une diversion digne de figurer dans l’Iliade, d’Homère. La menace prêterait à sourire et pourrait inspirer des caricatures mémorables sur les tabloïdes, mais est-il opportun de rire si dans cette mascarade, un peuple qui crie depuis des années sa rage d’émancipation ne cesse de souffrir ? Le vent de l’histoire comme les mouvements de décolonisation qui ont forgé la face de ce monde depuis les années cinquante semblent n’avoir point instruit le makhzen, lui-même enfant de ces mouvements d’émancipation.Comment peut-on continuer à rêver d’un pouvoir sur un territoire en fantasmant sur ce principe qui n’a plus cours de nos jours et qui fonde le pouvoir sur les liens d’allégeance au prince, alors que le peuple crie tout le contraire et que le monde ne cesse d’écouter ? La solution est-elle dans le rappel de l’ambassadeur du Maroc en Algérie par le roi Mohammed VI ou dans l’acte «caractérisé» de violation des locaux du Consulat général d’Algérie à Casablanca, perpétré un vendredi 1er novembre ? Encore une fois, il s’agit-là d’un déni du droit international.
Toutefois, une partie marocaine, celle-là éclairée, sage et instruite par l’histoire, est consciente que ces dérives du makhzen n’ont pour objectif que de recréer une solidarité nationale en prévision de la bourrasque sociale que l’augmentation des prix de première nécessité va faire souffler sur l’establishment marocain. Des frontières fermées, certains réseaux du kif démantelés, un coup d’arrêt à la contrebande d’essence et de gasoil ont vidé les étals des commerces marocains. Et si les Marocains regardaient l’astre et non pas l’index ?
M. Koursi
el moudjahid
Face à ces vérités qui rappellent encore une fois la marche contre l’histoire du makhzen, des forces politiques au Maroc n’ont trouvé que cette menace ubuesque de menacer d’envahir militairement Tindouf (!) pour créer une diversion digne de figurer dans l’Iliade, d’Homère. La menace prêterait à sourire et pourrait inspirer des caricatures mémorables sur les tabloïdes, mais est-il opportun de rire si dans cette mascarade, un peuple qui crie depuis des années sa rage d’émancipation ne cesse de souffrir ? Le vent de l’histoire comme les mouvements de décolonisation qui ont forgé la face de ce monde depuis les années cinquante semblent n’avoir point instruit le makhzen, lui-même enfant de ces mouvements d’émancipation.Comment peut-on continuer à rêver d’un pouvoir sur un territoire en fantasmant sur ce principe qui n’a plus cours de nos jours et qui fonde le pouvoir sur les liens d’allégeance au prince, alors que le peuple crie tout le contraire et que le monde ne cesse d’écouter ? La solution est-elle dans le rappel de l’ambassadeur du Maroc en Algérie par le roi Mohammed VI ou dans l’acte «caractérisé» de violation des locaux du Consulat général d’Algérie à Casablanca, perpétré un vendredi 1er novembre ? Encore une fois, il s’agit-là d’un déni du droit international.
Toutefois, une partie marocaine, celle-là éclairée, sage et instruite par l’histoire, est consciente que ces dérives du makhzen n’ont pour objectif que de recréer une solidarité nationale en prévision de la bourrasque sociale que l’augmentation des prix de première nécessité va faire souffler sur l’establishment marocain. Des frontières fermées, certains réseaux du kif démantelés, un coup d’arrêt à la contrebande d’essence et de gasoil ont vidé les étals des commerces marocains. Et si les Marocains regardaient l’astre et non pas l’index ?
M. Koursi
el moudjahid
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