Ali Anouzla est libéré ! La nouvelle est tombée ce matin, le juge d’instruction devant lequel le journaliste a été présenté en début de semaine, et qui avait cinq jours pour rendre sa réponse à la demande de l’avocat pour la liberté provisoire de son client, ayant répondu ce matin par l’affirmative.
Ali Anouzla est le directeur du site lakome.com. Il avait été arrêté le 17 septembre pour la publication sur son site d’un article sur une vidéo d’AQMI, menaçant le Maroc. L’article contenant un lien qui renvoyait à un autre article d’el Païs, lui-même renvoyant vers la vidéo en question.
Ali Anouzla est poursuivi, aux termes de la loi antiterroriste, pour des charges très lourdes, à savoir incitation et apologie à des actes terroristes. Il risque 20 ans de prison.
Une large polémique est née cette semaine suite au désistement de son collectif de défense, composé entre autres de Mes Abderrahim Jamaï et Abderrahmane Benameur. Un autre avocat, controversé, s’était constitué, Me Hassan Semlali. On lui a reproché les zones d’ombre entourant le communiqué signé par Ali Anouzla, dans lequel il clame son innocence, réaffirme son attachement à son pays et demande la suspension de son site, en attendant sa libération.
Une large mobilisation nationale et internationale s’était formée pour demander la libération du journalsite, connu pour ses éditoriaux rédigés au vitriol et pour la ligne éditoriale rude de lakome. Ali Anouzla avait été à l’origine du dévoilement de plusieurs affaires, la dernière en date ayant été celle de la grâce accordée à au pédophile espagnol Daniel Galvan.
Ali Anouzla avait été le correspondant local d’Acharq al-Awsat, puis avait fondé en 2005 (avec Taoufiq Bouachrine) l’hebdomadaire al Jarida al Oukhra, devenue ensuite Nichane, et avait ensuite lancé en 2008 le quotidien Al Jarida al Oula, avant de mettre en ligne en 2011 son site lakome, en version arabophone, la version francophone étant dirigée par Aboubakr Jamaï.
panoramaroc.ma
Ali Anouzla est le directeur du site lakome.com. Il avait été arrêté le 17 septembre pour la publication sur son site d’un article sur une vidéo d’AQMI, menaçant le Maroc. L’article contenant un lien qui renvoyait à un autre article d’el Païs, lui-même renvoyant vers la vidéo en question.
Ali Anouzla est poursuivi, aux termes de la loi antiterroriste, pour des charges très lourdes, à savoir incitation et apologie à des actes terroristes. Il risque 20 ans de prison.
Une large polémique est née cette semaine suite au désistement de son collectif de défense, composé entre autres de Mes Abderrahim Jamaï et Abderrahmane Benameur. Un autre avocat, controversé, s’était constitué, Me Hassan Semlali. On lui a reproché les zones d’ombre entourant le communiqué signé par Ali Anouzla, dans lequel il clame son innocence, réaffirme son attachement à son pays et demande la suspension de son site, en attendant sa libération.
Une large mobilisation nationale et internationale s’était formée pour demander la libération du journalsite, connu pour ses éditoriaux rédigés au vitriol et pour la ligne éditoriale rude de lakome. Ali Anouzla avait été à l’origine du dévoilement de plusieurs affaires, la dernière en date ayant été celle de la grâce accordée à au pédophile espagnol Daniel Galvan.
Ali Anouzla avait été le correspondant local d’Acharq al-Awsat, puis avait fondé en 2005 (avec Taoufiq Bouachrine) l’hebdomadaire al Jarida al Oukhra, devenue ensuite Nichane, et avait ensuite lancé en 2008 le quotidien Al Jarida al Oula, avant de mettre en ligne en 2011 son site lakome, en version arabophone, la version francophone étant dirigée par Aboubakr Jamaï.
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