Les Emirats rappellent leur ambassadeur à Tunis sur un désaccord à propos de l'Egypte
Les Emirats arabes unis ont rappelé leur ambassadeur à Tunis pour marquer leur désaccord avec un appel du Président de la République tunisienne, Moncef Marzouki à libérer le chef d'Etat islamiste égyptien déchu, Mohamed Morsi, rapportent les médias locaux.
Selon l'agence officielle Wam, le ministère des Affaires étrangères à Abou Dhabi a rappelé l'ambassadeur Salem al-Guatam, en poste à Tunis, pour des "consultations sur la situation dans la région et sur des questions bilatérales".
Le quotidien Al-Khaleej précise pour sa part que ce rappel a été motivé par "les attaques du président tunisien contre l'Egypte et sa nouvelle direction que les Emirats trouvent inacceptables dans les relations entre Etats".
"Attaquer de la sorte le nouveau pouvoir en Egypte ne convient pas de la part d'un pays frère comme la Tunisie", ajoute le journal, qui reflète les positions officielles.
"Il est du devoir de tous de soutenir la nouvelle direction égyptienne arrivée au pouvoir par une forte volonté populaire", poursuit Al-Khaleej.
À New-York, Moncef Marzouki avait prononcé un discours à l'ONU à l'occasion de la 68ème session de son Assemblée générale. Lors de cette allocution, il a exhorté les autorités égyptiennes à libérer le président déchu Mohamed Morsi ainsi que "tous les prisonniers politique
Les Emirats arabes unis, avec l'Arabie saoudite, ont été les premiers pays à saluer l'intervention de l'armée égyptienne pour écarter les islamistes du pouvoir. Ces deux pays, avec le Koweït, ont apporté une assistance financière de 12 milliards de dollars à l'Egypte après la mise à l'écart de M. Morsi.
huffpostmaghreb
Les Emirats arabes unis ont rappelé leur ambassadeur à Tunis pour marquer leur désaccord avec un appel du Président de la République tunisienne, Moncef Marzouki à libérer le chef d'Etat islamiste égyptien déchu, Mohamed Morsi, rapportent les médias locaux.
Selon l'agence officielle Wam, le ministère des Affaires étrangères à Abou Dhabi a rappelé l'ambassadeur Salem al-Guatam, en poste à Tunis, pour des "consultations sur la situation dans la région et sur des questions bilatérales".
Le quotidien Al-Khaleej précise pour sa part que ce rappel a été motivé par "les attaques du président tunisien contre l'Egypte et sa nouvelle direction que les Emirats trouvent inacceptables dans les relations entre Etats".
"Attaquer de la sorte le nouveau pouvoir en Egypte ne convient pas de la part d'un pays frère comme la Tunisie", ajoute le journal, qui reflète les positions officielles.
"Il est du devoir de tous de soutenir la nouvelle direction égyptienne arrivée au pouvoir par une forte volonté populaire", poursuit Al-Khaleej.
À New-York, Moncef Marzouki avait prononcé un discours à l'ONU à l'occasion de la 68ème session de son Assemblée générale. Lors de cette allocution, il a exhorté les autorités égyptiennes à libérer le président déchu Mohamed Morsi ainsi que "tous les prisonniers politique
Les Emirats arabes unis, avec l'Arabie saoudite, ont été les premiers pays à saluer l'intervention de l'armée égyptienne pour écarter les islamistes du pouvoir. Ces deux pays, avec le Koweït, ont apporté une assistance financière de 12 milliards de dollars à l'Egypte après la mise à l'écart de M. Morsi.
huffpostmaghreb
Commentaire