L’Agence internationale pour le développement (AID) a appelé, lundi, le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies (CDH) à établir un mécanisme de contrôle et de suivi des aides humanitaires aux camps de Tindouf, « de sorte à ce qu’elles profitent à ceux qui les méritent ».
« Nous demandons à votre honorable conseil de mettre en place des moyens et des mécanismes de surveillance afin de mettre un terme au détournement de l’aide par la nomenklatura du polisario », a affirmé la militante suédoise des droits de l’Homme, Alhir Kodra, à l’adresse du CDH réuni en plénière à Genève.
Mme Kodra, qui s’exprimait au nom de l’AID, a attiré l’attention de l’instance onusienne sur « la regrettable exploitation des souffrances des populations, en premier lieu les femmes et les enfants, à des fins d’enrichissement personnel ». Ce n’est malheureusement qu’une infime partie des aides qui parvient à ses véritables destinataires, a-t-elle déploré.
L’ONG s’est également élevée contre l’instrumentation immonde des conditions fâcheuses des femmes et des enfants dans le souci de susciter la compassion de l’opinion internationale, détournant par la même l’attention des vrais problèmes que sont le droit fondamental à une vie digne et la liberté d’expression et de mouvement.
« Nous continuons à être préoccupés face au manque de mécanismes de suivi, de transparence et de reddition des comptes », a indiqué la militante suédoise qui a demandé une plus grande attention pour ce qui se passe à Tindouf où des milices armées règnent en maîtres en toute impunité.
Elle a rappelé à ce propos que de grandes quantités d’aides humanitaires, accordées aux populations sahraouies, sont systématiquement écoulées au marché noir dans plusieurs pays de la région.
L’Union européenne avait déjà conditionné le déblocage d’aide humanitaire aux camps de Tindouf par le déploiement d’observateurs internationaux dans cette zone pour éviter tout détournement ou mauvaise gestion des fonds octroyés.
De même, les instances des Nations unies, notamment le HCR, se sont toujours heurtées au rejet catégorique des autorités algériennes de toute demande de recensement des populations concernées en s’en tenant au chiffre jugé amplement exagéré de 160.000 personnes qui dépendent totalement de l’aide humanitaire internationale.
Quid.ma
« Nous demandons à votre honorable conseil de mettre en place des moyens et des mécanismes de surveillance afin de mettre un terme au détournement de l’aide par la nomenklatura du polisario », a affirmé la militante suédoise des droits de l’Homme, Alhir Kodra, à l’adresse du CDH réuni en plénière à Genève.
Mme Kodra, qui s’exprimait au nom de l’AID, a attiré l’attention de l’instance onusienne sur « la regrettable exploitation des souffrances des populations, en premier lieu les femmes et les enfants, à des fins d’enrichissement personnel ». Ce n’est malheureusement qu’une infime partie des aides qui parvient à ses véritables destinataires, a-t-elle déploré.
L’ONG s’est également élevée contre l’instrumentation immonde des conditions fâcheuses des femmes et des enfants dans le souci de susciter la compassion de l’opinion internationale, détournant par la même l’attention des vrais problèmes que sont le droit fondamental à une vie digne et la liberté d’expression et de mouvement.
« Nous continuons à être préoccupés face au manque de mécanismes de suivi, de transparence et de reddition des comptes », a indiqué la militante suédoise qui a demandé une plus grande attention pour ce qui se passe à Tindouf où des milices armées règnent en maîtres en toute impunité.
Elle a rappelé à ce propos que de grandes quantités d’aides humanitaires, accordées aux populations sahraouies, sont systématiquement écoulées au marché noir dans plusieurs pays de la région.
L’Union européenne avait déjà conditionné le déblocage d’aide humanitaire aux camps de Tindouf par le déploiement d’observateurs internationaux dans cette zone pour éviter tout détournement ou mauvaise gestion des fonds octroyés.
De même, les instances des Nations unies, notamment le HCR, se sont toujours heurtées au rejet catégorique des autorités algériennes de toute demande de recensement des populations concernées en s’en tenant au chiffre jugé amplement exagéré de 160.000 personnes qui dépendent totalement de l’aide humanitaire internationale.
Quid.ma
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