Bonjour, conséquence du durcissement des visas, les Arabes passent leurs vacances chez les Arabes pauvres.
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Cette année, ils sont presque 3 millions d’Arabes du Golfe à venir passer leurs vacances d’été en Egypte. En l’espace de quelques mois, ils changent le visage de la capitale. Etat des lieux.
Sa voiture Hummer noire captive les regards en circulant dans les rues de Mohandessine. Il suffit qu’il s’arrête à un feu rouge pour que passants et conducteurs fixent leurs regards sur l’énorme pare-chocs de la 4x4 et tentent de voir qui est à l’intérieur de ce véhicule gigantesque dont la plaque d’immatriculation indique sa provenance : Doubaï. Au volant, Mazen, un jeune Emirati, est accompagné de deux de ses amis. Ayant déjà passé ses dernières vacances au Caire, il leur a proposé de venir découvrir « La Mecque du divertissement », comme il tient à l’appeler. Il est 10 heures du soir et leur programme n’a pas encore commencé. Une balade sur l’avenue de Gameat Al-Dowal, une pause-narguilé dans le café Al-Omda et vers minuit, direction hôtel Sémiramis, au bord du Nil, pour voir une des grandes stars de la chanson arabe. Une soirée qui se prolongera probablement jusqu’à l’aube. Et cela ne veut pas dire que la nuit s’arrêtera là. Ils ont programmé de faire du cheval au pied des Pyramides, et de prendre leur petit-déjeuner à Al-Tabéï où ils ont l’intention de commander des plats traditionnels de foul. Ce n’est que vers 10 heures du matin qu’ils iront se coucher. Une journée de sommeil avant de programmer d’autres activités pour la soirée suivante jusqu’à l’aube.
Si la plaque d’immatriculation a permis de les identifier, une fois sortis du véhicule, leur look le confirme. Vêtus de jeans et t-shirts à l’américaine, ils dissimulent leurs yeux derrière des lunettes de soleil qu’ils portent de jour comme de nuit et traînent à leur passage un parfum très fort. Coiffés du style Enrique Iglesias, ils aiment exhiber leurs porte-clés en argent et fument constamment des cigares ; en plus, les dollars qu’ils semblent claquer sans compter complètent l’image que l’on se fait d’eux.
La suite...
http://hebdo.ahram.org.eg/arab/ahram...8/23/null0.htm
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Cette année, ils sont presque 3 millions d’Arabes du Golfe à venir passer leurs vacances d’été en Egypte. En l’espace de quelques mois, ils changent le visage de la capitale. Etat des lieux.
Sa voiture Hummer noire captive les regards en circulant dans les rues de Mohandessine. Il suffit qu’il s’arrête à un feu rouge pour que passants et conducteurs fixent leurs regards sur l’énorme pare-chocs de la 4x4 et tentent de voir qui est à l’intérieur de ce véhicule gigantesque dont la plaque d’immatriculation indique sa provenance : Doubaï. Au volant, Mazen, un jeune Emirati, est accompagné de deux de ses amis. Ayant déjà passé ses dernières vacances au Caire, il leur a proposé de venir découvrir « La Mecque du divertissement », comme il tient à l’appeler. Il est 10 heures du soir et leur programme n’a pas encore commencé. Une balade sur l’avenue de Gameat Al-Dowal, une pause-narguilé dans le café Al-Omda et vers minuit, direction hôtel Sémiramis, au bord du Nil, pour voir une des grandes stars de la chanson arabe. Une soirée qui se prolongera probablement jusqu’à l’aube. Et cela ne veut pas dire que la nuit s’arrêtera là. Ils ont programmé de faire du cheval au pied des Pyramides, et de prendre leur petit-déjeuner à Al-Tabéï où ils ont l’intention de commander des plats traditionnels de foul. Ce n’est que vers 10 heures du matin qu’ils iront se coucher. Une journée de sommeil avant de programmer d’autres activités pour la soirée suivante jusqu’à l’aube.
Si la plaque d’immatriculation a permis de les identifier, une fois sortis du véhicule, leur look le confirme. Vêtus de jeans et t-shirts à l’américaine, ils dissimulent leurs yeux derrière des lunettes de soleil qu’ils portent de jour comme de nuit et traînent à leur passage un parfum très fort. Coiffés du style Enrique Iglesias, ils aiment exhiber leurs porte-clés en argent et fument constamment des cigares ; en plus, les dollars qu’ils semblent claquer sans compter complètent l’image que l’on se fait d’eux.
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