Au Maroc, des limogeages et des changements de postes ont été opérés au sein de l'Armée et de la DST, où par ailleurs un nouveau directeur général a été nommé, suite à l'arrestation de quatre militaires soupçonnés d'être des membres présumés du groupe terroriste «Ansar El-Mahdi». D'autre parts les services de sécurité marocains recherchent activement tout un arsenal d'armes qui apartiendraient au groupe «Ansar El-Mahdi».
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Un nouveau directeur régional a été nommé, lundi, à la tête de la DST (Direction de la surveillance du territoire) de Casablanca, Maroc, alors que l’ancien directeur régional de la même ville a été promu vice-directeur général de ces mêmes services, a indiqué dans son édition d’hier le quotidien marocain El-Ittihad El-Ichtiraki.
Le journal précise, en outre, que les changements opérés à la DST au niveau national n’ont touché, jusqu’à présent, que trois centres. Ceci intervient après les limogeages et les changements opérés dans l’armée marocaine et la DST, à la suite de l’arrestation de quatre militaires, membres présumés d’une cellule terroriste du groupe «Ansar El-Mahdi».
D’autre part, le journal rapporte que la DST a mis en place une unité spéciale, chargée du dossier du terrorisme, ceci après les attentats de Casablanca. L’unité en question a été chargée de dresser un rapport sur le phénomène du terrorisme à partir d’autres rapports établis par des experts en la matière. L’établissement de ce rapport, précise El-Ittihad El-Ichtiraki, a demandé plus d’une année de travail et a contribué en grande partie à la mise en place d’une cellule spéciale de la DST chargée de suivre les mouvements des personnes impliquées dans des affaires de terrorisme, ayant séjourné en prison et libéré depuis. C’est ce qui a conduit, selon le journal, a l’arrestation des membres du groupe «Ansar El-Mahdi».
Par ailleurs, le journal révèle que les services de sécurité marocains sont à la recherche de magasins dans lesquels seraient stockés des armes appartenant au groupe «Ansar El-Mahdi». Citant des sources proches du dossier, le journal indique qu’il s’agit de quantités très importantes d’armes dont l’origine est inconnue. Mais l’hypothèse que cet arsenal viendrait des casernes marocaines n’est pas à écarter, d’autant que l’ossature du groupe est constituée d’actuels et d’anciens militaires.
Par ailleurs, selon El-Ittihad El-Ichtiraki, le groupe «Ansar El-Mahdi» est très organisé et les recherches se poursuivent pour tenter d’appréhender d’autres membres dirigeants du groupe, indiquant, d’autre part, que Hassan El-Khattab n’en serait pas le vrai chef. D’autres personnes sont en fuite, selon le journal, et seraient les véritables chefs de «Ansar El-Mahdi». Ces derniers auraient mis en place un plan visant à perpétrer une série d’actes criminels et d’attentats à l’explosif dans différentes villes du pays, ciblant des infrastructures économiques et touristiques, ainsi que la liquidation physique de plusieurs personnalités, ceci dans le but de créer une situation de trouble au sein du pays qui leur facilitera les déplacements sans se faire remarquer.
Sur un autre plan, El-Ittihad El-Ichtiraki a indiqué que le groupe «Ansar El-Mahdi» avait commencé à appliquer une procédé spécial dans le recrutement de ses éléments selon un schéma très simple: attirer, persuader, recruter, tout en triant sur le volet les éléments ciblés. Le journal révèle également que le groupe était composé de plusieurs cellules, dont les plus importantes étaient celles des experts en explosifs, de la cartographie et de la logistique. D’autre part, le journal rapporte que la police marocaine a demandé un délai supplémentaire pour achever son enquête avec les trois éléments arrêtés dernièrement dans un des grands hôtels de Rabat.
De son côté, le magistrat instructeur chargé du dossier poursuit l’audition de neuf éléments du groupe «Ansar El-Mahdi», notamment l’aile militaire du groupe. Selon des sources proches du dossier, le juge d’instruction pourrait organiser une confrontation entre Hassan El-Khattab, chef du groupe «Ansar El-Mahdi», et cette aile militaire du groupe qui a prêté allégeance à Hassan El-Ouardini, un militaire en retraite, désigné émir.
Pour rappel, Al-Ittihad Al-Ichtiraki a fait récemment des révélations sur le «projet» du réseau «Ansar El-Mahdi» qui avait pour objectifs le renversement du régime marocain et l’instauration d’un Etat islamique (califat).
En outre, le ministère marocain de l’Intérieur avait annoncé, le 7 août, le démantèlement d’une cellule terroriste de 44 membres arrêtés en juillet - dont quatre militaires en retraite - opérant à Casablanca, Salé (près de Rabat), Sidi Slimane et Youssoufia (centre). Un colonel-major, responsable de l’armée à Casablanca, a été limogé et remplacé par un autre colonel-major, avait indiqué Al-Ittihad Al-Ichtiraki, journal de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), formation de gauche et principal parti de la coalition gouvernementale actuelle.
Ce limogeage est lié à celui d’un général qui était à la tête de la Direction de la sécurité militaire. Cette institution a été supprimée, assure Al-Ittihad Al-Ichtiraki, affirmant qu’il y a «un retour en force» de la gendarmerie royale dans le contrôle de l’armée. «Des changements radicaux opérés dans un secret total» ont, par ailleurs, concerné les rangs de la DST, assure le journal. Selon le même journal, les limogeages et changements surviennent «à la suite de rapports des services de renseignements selon lesquels des fondamentalistes auraient infiltré les rangs de l’armée».
Par le Quotidien d'Oran
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Un nouveau directeur régional a été nommé, lundi, à la tête de la DST (Direction de la surveillance du territoire) de Casablanca, Maroc, alors que l’ancien directeur régional de la même ville a été promu vice-directeur général de ces mêmes services, a indiqué dans son édition d’hier le quotidien marocain El-Ittihad El-Ichtiraki.
Le journal précise, en outre, que les changements opérés à la DST au niveau national n’ont touché, jusqu’à présent, que trois centres. Ceci intervient après les limogeages et les changements opérés dans l’armée marocaine et la DST, à la suite de l’arrestation de quatre militaires, membres présumés d’une cellule terroriste du groupe «Ansar El-Mahdi».
D’autre part, le journal rapporte que la DST a mis en place une unité spéciale, chargée du dossier du terrorisme, ceci après les attentats de Casablanca. L’unité en question a été chargée de dresser un rapport sur le phénomène du terrorisme à partir d’autres rapports établis par des experts en la matière. L’établissement de ce rapport, précise El-Ittihad El-Ichtiraki, a demandé plus d’une année de travail et a contribué en grande partie à la mise en place d’une cellule spéciale de la DST chargée de suivre les mouvements des personnes impliquées dans des affaires de terrorisme, ayant séjourné en prison et libéré depuis. C’est ce qui a conduit, selon le journal, a l’arrestation des membres du groupe «Ansar El-Mahdi».
Par ailleurs, le journal révèle que les services de sécurité marocains sont à la recherche de magasins dans lesquels seraient stockés des armes appartenant au groupe «Ansar El-Mahdi». Citant des sources proches du dossier, le journal indique qu’il s’agit de quantités très importantes d’armes dont l’origine est inconnue. Mais l’hypothèse que cet arsenal viendrait des casernes marocaines n’est pas à écarter, d’autant que l’ossature du groupe est constituée d’actuels et d’anciens militaires.
Par ailleurs, selon El-Ittihad El-Ichtiraki, le groupe «Ansar El-Mahdi» est très organisé et les recherches se poursuivent pour tenter d’appréhender d’autres membres dirigeants du groupe, indiquant, d’autre part, que Hassan El-Khattab n’en serait pas le vrai chef. D’autres personnes sont en fuite, selon le journal, et seraient les véritables chefs de «Ansar El-Mahdi». Ces derniers auraient mis en place un plan visant à perpétrer une série d’actes criminels et d’attentats à l’explosif dans différentes villes du pays, ciblant des infrastructures économiques et touristiques, ainsi que la liquidation physique de plusieurs personnalités, ceci dans le but de créer une situation de trouble au sein du pays qui leur facilitera les déplacements sans se faire remarquer.
Sur un autre plan, El-Ittihad El-Ichtiraki a indiqué que le groupe «Ansar El-Mahdi» avait commencé à appliquer une procédé spécial dans le recrutement de ses éléments selon un schéma très simple: attirer, persuader, recruter, tout en triant sur le volet les éléments ciblés. Le journal révèle également que le groupe était composé de plusieurs cellules, dont les plus importantes étaient celles des experts en explosifs, de la cartographie et de la logistique. D’autre part, le journal rapporte que la police marocaine a demandé un délai supplémentaire pour achever son enquête avec les trois éléments arrêtés dernièrement dans un des grands hôtels de Rabat.
De son côté, le magistrat instructeur chargé du dossier poursuit l’audition de neuf éléments du groupe «Ansar El-Mahdi», notamment l’aile militaire du groupe. Selon des sources proches du dossier, le juge d’instruction pourrait organiser une confrontation entre Hassan El-Khattab, chef du groupe «Ansar El-Mahdi», et cette aile militaire du groupe qui a prêté allégeance à Hassan El-Ouardini, un militaire en retraite, désigné émir.
Pour rappel, Al-Ittihad Al-Ichtiraki a fait récemment des révélations sur le «projet» du réseau «Ansar El-Mahdi» qui avait pour objectifs le renversement du régime marocain et l’instauration d’un Etat islamique (califat).
En outre, le ministère marocain de l’Intérieur avait annoncé, le 7 août, le démantèlement d’une cellule terroriste de 44 membres arrêtés en juillet - dont quatre militaires en retraite - opérant à Casablanca, Salé (près de Rabat), Sidi Slimane et Youssoufia (centre). Un colonel-major, responsable de l’armée à Casablanca, a été limogé et remplacé par un autre colonel-major, avait indiqué Al-Ittihad Al-Ichtiraki, journal de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), formation de gauche et principal parti de la coalition gouvernementale actuelle.
Ce limogeage est lié à celui d’un général qui était à la tête de la Direction de la sécurité militaire. Cette institution a été supprimée, assure Al-Ittihad Al-Ichtiraki, affirmant qu’il y a «un retour en force» de la gendarmerie royale dans le contrôle de l’armée. «Des changements radicaux opérés dans un secret total» ont, par ailleurs, concerné les rangs de la DST, assure le journal. Selon le même journal, les limogeages et changements surviennent «à la suite de rapports des services de renseignements selon lesquels des fondamentalistes auraient infiltré les rangs de l’armée».
Par le Quotidien d'Oran