Bonjour, les 8000 sortie aériennes et plus de 100 000 obus tirés par Tsahal, n'ont pu venir à bout de la résistance libanaise, cette défaite israëlienne est peut-être l'amorce d'une solution globale, la restitution du Golan et la paix avec les Palestiniens, peut-être que grâce à cette victoire du Hezbollah, certains pays arabes vont arrêter de baisser leurs pantalons devant les incantations politiques des Américano-Sioniste.
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Ce lundi 14 août, la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à la "cessation des hostilités" au Liban est entrée en vigueur. Un texte qui ne satisfait ni les Libanais ni les Israéliens. A Tel-Aviv, surtout, cette résolution est perçue comme un camouflet et une défaite par la presse. "La résolution 1701 a été votée à l’unanimité par le Conseil de sécurité et jette les bases d’une solution globale" de paix entre le Liban et Israël écrit le quotidien libanais L’Orient-Le Jour, qui décrit le contenu de l’accord trouvé.
"La résolution prévoit que le Liban et la FINUL déploieront leurs forces ensemble au Sud-Liban, tandis qu’Israël retirera parallèlement ses forces de cette région. La résolution prône en outre un dispositif de sécurité qui doit empêcher la reprise des hostilités, notamment l’établissement, entre la Ligne bleue et le Litani, d’une zone d’exclusion de tous personnels armés, biens et armes autres que ceux du gouvernement libanais et de la FINUL. Le texte exclut également toute force étrangère du Liban sans consentement du gouvernement, appelle à la libération inconditionnelle des deux soldats israéliens dont la capture a déclenché le conflit le 12 juillet et demande l’application des dispositions des résolutions 1559 et 1680 relatives au désarmement de tous les groupes armés."
Pour l’éditorialiste de L’Orient-Le Jour, "la résolution 1701 - votée à l’aube après de laborieuses tractations - n’avait aucune chance, en réalité, de satisfaire entièrement l’un ou l’autre des protagonistes. Ce texte reflète les volontés et préoccupations pas toujours convergentes des puissances, certes, mais il est aussi le fruit d’un verdict des armes lui-même empreint d’ ambiguïté."
Car ce que retient le quotidien libanais francophone, c’est qu’"après un mois d’affrontements, et pour la première fois dans les annales du Proche-Orient, l’ennemi - le mot est dans L’Orient-Le Jour - s’avère incapable d’imposer sa loi sur le champ de bataille. Huit mille sorties aériennes et plus de 100 000 obus n’ont pu venir à bout de ce Hezbollah que se promettaient d’annihiler les généraux d’Israël."
Dans le quotidien de gauche israélien Ha’Aretz, Moshe Arens fait le même constat, avec amertume. "Personne ne croit vraiment que le Premier ministre libanais Fouad Siniora sera capable de faire respecter la résolution 1701. L’armée régulière libanaise est incapable de s’imposer face au Hezbollah, et la FINUL ne fera pas mieux". En conséquence, pour Ha’Aretz, "le monde entier se rend bien compte que cette résolution de l’ONU, qu’Israël accepte alors que les roquettes tombent encore sur son sol, est une défaite que l’armée israélienne s’est vu infliger par les quelques combattants du Hezbollah."
Un autre quotidien israélien, le Jerusalem Post, ajoute : "Pour ceux qui se demandent pourquoi cela est si important que l’armée israélienne n’ait pas écrasé le Hezbollah, étant donné que nous savons que cette milice n’a ni chars ni avions et ne peut pas nous envahir, la réponse est : le monde arabe a regardé ce conflit et va en tirer la conclusion évidente qu’Israël n’est plus la puissance militaire qu’il a été". Et qu’en conséquence "nul n’est donc besoin d’une forte armée pour battre Tsahal".
Et le quotidien israélien conservateur de laisser alors exploser sa colère : "Cette guerre que nos dirigeants nous avaient présentée comme l’occasion de restaurer la position dominante de notre pays a complètement détruit cette position en un mois. Ce message ne sera pas perdu pour le Hamas, les Syriens ou les Iraniens ou même pour certains de nos voisins arabes qui ont durant des années mis de côté leur agressivité à notre encontre."
Pour le Jerusalem Post, les choses sont donc désormais simples : "Il est urgent de reconstruire la puissance de guerre d’Israël, d’abandonner la politique fautive des derniers gouvernements, qui ont régulièrement diminué les budgets militaires et affaibli nos forces. Nous laissons tranquillement se dégrader notre défense alors que l’Iran est en train de se doter de l’arme nucléaire." Pour ce journal qui soutien le Likoud et la ligne politique dure en Israël, une chose est claire, "ce défi de rebâtir au plus vite une armée efficace et puissante ne peut être relevé par les gouvernants actuels, qui ont épuisé le peu de crédit qu’ils avaient en arrivant au pouvoir."
La suite...
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Ce lundi 14 août, la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à la "cessation des hostilités" au Liban est entrée en vigueur. Un texte qui ne satisfait ni les Libanais ni les Israéliens. A Tel-Aviv, surtout, cette résolution est perçue comme un camouflet et une défaite par la presse. "La résolution 1701 a été votée à l’unanimité par le Conseil de sécurité et jette les bases d’une solution globale" de paix entre le Liban et Israël écrit le quotidien libanais L’Orient-Le Jour, qui décrit le contenu de l’accord trouvé.
"La résolution prévoit que le Liban et la FINUL déploieront leurs forces ensemble au Sud-Liban, tandis qu’Israël retirera parallèlement ses forces de cette région. La résolution prône en outre un dispositif de sécurité qui doit empêcher la reprise des hostilités, notamment l’établissement, entre la Ligne bleue et le Litani, d’une zone d’exclusion de tous personnels armés, biens et armes autres que ceux du gouvernement libanais et de la FINUL. Le texte exclut également toute force étrangère du Liban sans consentement du gouvernement, appelle à la libération inconditionnelle des deux soldats israéliens dont la capture a déclenché le conflit le 12 juillet et demande l’application des dispositions des résolutions 1559 et 1680 relatives au désarmement de tous les groupes armés."
Pour l’éditorialiste de L’Orient-Le Jour, "la résolution 1701 - votée à l’aube après de laborieuses tractations - n’avait aucune chance, en réalité, de satisfaire entièrement l’un ou l’autre des protagonistes. Ce texte reflète les volontés et préoccupations pas toujours convergentes des puissances, certes, mais il est aussi le fruit d’un verdict des armes lui-même empreint d’ ambiguïté."
Car ce que retient le quotidien libanais francophone, c’est qu’"après un mois d’affrontements, et pour la première fois dans les annales du Proche-Orient, l’ennemi - le mot est dans L’Orient-Le Jour - s’avère incapable d’imposer sa loi sur le champ de bataille. Huit mille sorties aériennes et plus de 100 000 obus n’ont pu venir à bout de ce Hezbollah que se promettaient d’annihiler les généraux d’Israël."
Dans le quotidien de gauche israélien Ha’Aretz, Moshe Arens fait le même constat, avec amertume. "Personne ne croit vraiment que le Premier ministre libanais Fouad Siniora sera capable de faire respecter la résolution 1701. L’armée régulière libanaise est incapable de s’imposer face au Hezbollah, et la FINUL ne fera pas mieux". En conséquence, pour Ha’Aretz, "le monde entier se rend bien compte que cette résolution de l’ONU, qu’Israël accepte alors que les roquettes tombent encore sur son sol, est une défaite que l’armée israélienne s’est vu infliger par les quelques combattants du Hezbollah."
Un autre quotidien israélien, le Jerusalem Post, ajoute : "Pour ceux qui se demandent pourquoi cela est si important que l’armée israélienne n’ait pas écrasé le Hezbollah, étant donné que nous savons que cette milice n’a ni chars ni avions et ne peut pas nous envahir, la réponse est : le monde arabe a regardé ce conflit et va en tirer la conclusion évidente qu’Israël n’est plus la puissance militaire qu’il a été". Et qu’en conséquence "nul n’est donc besoin d’une forte armée pour battre Tsahal".
Et le quotidien israélien conservateur de laisser alors exploser sa colère : "Cette guerre que nos dirigeants nous avaient présentée comme l’occasion de restaurer la position dominante de notre pays a complètement détruit cette position en un mois. Ce message ne sera pas perdu pour le Hamas, les Syriens ou les Iraniens ou même pour certains de nos voisins arabes qui ont durant des années mis de côté leur agressivité à notre encontre."
Pour le Jerusalem Post, les choses sont donc désormais simples : "Il est urgent de reconstruire la puissance de guerre d’Israël, d’abandonner la politique fautive des derniers gouvernements, qui ont régulièrement diminué les budgets militaires et affaibli nos forces. Nous laissons tranquillement se dégrader notre défense alors que l’Iran est en train de se doter de l’arme nucléaire." Pour ce journal qui soutien le Likoud et la ligne politique dure en Israël, une chose est claire, "ce défi de rebâtir au plus vite une armée efficace et puissante ne peut être relevé par les gouvernants actuels, qui ont épuisé le peu de crédit qu’ils avaient en arrivant au pouvoir."
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